Messages de BVQ
Le 15 février 2023 à 22:04:41 :
Le 15 février 2023 à 22:02:46 :
j'avais lu une fois un truc comme 25k max pour les combiNon le plus grand gagnant de l'histoire sur wina = 520 k avec un combi tennis de tix
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/09/1488750416-macrondeter1.png
Mise 1 khttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/09/1488750416-macrondeter1.png
Source ?
Le 11 février 2023 à 21:37:47 :
https://image.noelshack.com/fichiers/2023/06/6/1676147379-screenshot-20230211-205058-point-de-vente.jpg Bordel y'en a un qui va me dire gg ou non
Bien joué.
Le 17 septembre 2022 à 13:07:02 :
Au passage si un khey peut choper l’article en entier ça serait génialÇa m’intéresse
C’est un débat qui refait surface à intervalles réguliers. Les petits français ont-ils un problème avec l’apprentissage des langues vivantes étrangères, et particulièrement avec l’anglais ? Pour le nouveau ministre de l’Éducation nationale, qui prévoit « un plan d’action ambitieux pour faire progresser les élèves », la question semble tranchée. « Les résultats des tests Evalang effectués par les élèves de 3e sont tout à fait moyens. Et le niveau en anglais en fin de collège n’est pas satisfaisant », a expliqué Pap Ndiaye lors de sa conférence de presse de rentrée.
Un euphémisme pour éviter de dire que, sur les 800 000 élèves de 3e qui ont passé ce test numérique au printemps, un sur deux (50,5 % exactement) n’a pas atteint le niveau requis par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).
Les questions à choix multiples qui composent ce contrôle de trente minutes permettent d’évaluer la compréhension écrite et orale des collégiens, ainsi que des notions de grammaire et de vocabulaire. Rien de bien révolutionnaire si l’on s’en tient à une vision académique de l’enseignement de l’anglais.
Une baisse globale du niveau
« Le problème, c’est que ce type de tests standardisés ne correspond en rien à la réalité de ce qui est proposé en classe, où on nous demande désormais de mettre l’accent sur l’oral, décrypte Émilie, en poste depuis cinq ans dans un lycée de Savoie. À chaque rentrée, nous faisons passer deux tests à nos élèves de 2nde, l’un basé sur la compréhension de l’oral et l’autre sur l’expression. Et les résultats sont peu ou prou toujours les mêmes, avec deux tiers des élèves qui atteignent le niveau requis et le dernier tiers qui est en dessous. On a connu un recul l’année dernière, mais on analyse cela comme les effets du Covid avec des collégiens qui n’ont pas eu assez de pratique de l’oral et n’ont pas entraîné leur oreille. »
Émilie note tout de même une baisse globale du niveau, même chez ceux qui ont les compétences requises par les standards européens. « Avant le lycée, j’ai enseigné pendant dix ans dans un collège et le programme que je proposais alors en fin de 3e est celui que j’enseigne aujourd’hui en fin de 2nde, décrypte l’intéressée. Dans un monde idéal, il faudrait que les élèves aient une heure de cours de langue par jour et qu’ils soient stimulés à l’anglais à l’extérieur de l’école, à travers des films, des jeux, etc. » On en est loin avec seulement trois heures d’apprentissage hebdomadaires pour les collégiens, et parfois moins pour les lycéens.
Pas assez d’heures et des classes surchargées
Pourtant, depuis de longues années maintenant, l’anglais s’impose comme le choix numéro 1 des familles (98 % des élèves français l’apprennent) au détriment des autres langues et d’une diversité linguistique en déclin. La pratique du « tout anglais »‚ comme langue de référence promue par les différents gouvernements depuis vingt ans, a produit des effets pervers, en premier lieu des classes pléthoriques.
« J’enseigne dans un lycée à Lyon (Rhône) où les cours d’anglais ont lieu dans des classes avec 28 à 30 élèves. Lors de cette rentrée, on entend même des choses hallucinantes, avec des effectifs à 35 élèves. Et au collège, on est sur des classes de 24 ou 25, déplore Marc Rollin, professeur d’anglais et représentant du groupe langues vivantes du syndicat Snes-FSU. La chose est claire, on ne fait pas vraiment progresser les élèves dans ce contexte-là. Et si on se compare à l’Allemagne, où les élèves sont 14 ou 15 par classe et ont plus d’heures de cours, ça n’a pas de sens. »
Que les élèves français soient moins fluides en anglais que leurs homologues d’Europe du nord, c’est une certitude. Mais sont-ils autant en délicatesse avec cette langue que la doxa voudrait l’affirmer ? « Aujourd’hui, les jeunes Français sont tout le temps en contact avec l’anglais grâce aux outils numériques TikTok, Instagram… mais également grâce aux séries, jeux en ligne ou les mangas, note Gilles Forlot, professeur de didactique des langues à l’Institut national des langues et des civilisations orientales (Inalco). Un universitaire néo-zélandais qui vient régulièrement en France depuis de longues années me disait récemment qu’il avait noté que le niveau d’anglais des Parisiens s’était nettement amélioré. Peut-être pas au sens académique du terme, mais en tout cas, les jeunes Français n’hésitent plus à parler anglais. » Il n’est pas sûr que leurs aînés puissent en dire autant.