Messages de NABUCH0DONOSOR

[BOT LREM] Je vous HAIS
10/06/2021 23:25
Salut khey tu es vraiment sûr que c'est lié au vaccin sa quasi-thrombose et sa lésion cérébrale? Tu as moyen de faire reconnaître tous ces ennuis de santé comme conséquences du vaccin? Car on va te dire coïncidence n'est pas corrélation et autres bêtises du genre :(

Pour ceux que ça intéresse voici un peu de perspective historique sur les fraternités nigériannes devenues mafias criminelles dont il est question à Maraseille en ce moment.

Les organisations nigérianes comme Black Axe sont récemment apparues en Europe. Mais elles ont déjà une longue histoire dans leur pays d’origine

La «Black Axe» («La Hache Noire»), la «Supreme Eiye» («L’Oiseau Suprême»): ces noms insolites, mi-anglais mi-yoruba, se frayent lentement un chemin dans le lexique des polices européennes pour prendre place aux côtés de ceux de «Cosa Nostra», le nom de la mafia sicilienne, ou de la «Camorra», son équivalente napolitaine. Mais ils sont connus depuis des décennies sur leur terre d’origine, le Nigeria, où les entités qu’ils désignent ont pris diverses formes avant de tremper dans la criminalité.

Lutte contre le colonialisme
Ces organisations sont le fruit d’une évolution particulièrement tortueuse. Leur histoire commence par la création d’une association étudiante, la Pyrates Confraternity, en 1952 à l’Université d’Ibadan. Les sept fondateurs – de brillants éléments parmi lesquels figure le futur Prix Nobel de littérature Wole Soyinka – se donnent pour objectifs de lutter contre le colonialisme et de défendre la culture africaine, tout en combattant les facteurs qui divisent et corrompent à leurs yeux la société nigériane, le tribalisme en premier lieu. Secrets et rituels des fraternités étudiantes

La Pyrates Confraternity partage avec la franc-maçonnerie le goût du secret et des rituels. Elle connaît un succès remarquable au point que les candidats affluent: de très bons étudiants, dévoués à la cause africaine, mais aussi, avec le temps, de moins bons éléments, surtout intéressés par les relations qu’une telle association permet de cultiver et par les avantages matériels qui en découlent. Vingt ans après son lancement, l’organisation chasse de ses rangs une poignée d’adhérents coupables d’avoir manqué à ses principes.

C’est le début d’une prolifération exubérante des fraternités étudiantes. Loin de se décourager, les exclus de la Pyrates Confraternity profitent des circonstances pour créer une dissidence, la Buccaneers Confraternity, au recrutement moins élitaire. A Benin City, dans le sud, apparaît bientôt la Black Axe, dont se sépare peu après la Supreme Eiye. Ailleurs émergent la Supreme Vikings Confraterniy, la Klansmen Konfraternity et bien d’autres encore. Le milieu se transforme. Ces nouveaux groupes introduisent les pratiques vaudoues dans leur rituel. Parallèlement, nombre d’entre eux prêtent main-forte à la dictature en s’en prenant violemment à l’opposition de gauche sur les campus, avant de se convertir, au retour de la démocratie, en gros bras d’une myriade de politiciens et d’hommes d’affaires.

Les fraternités impliquées reçoivent armes et protections en échange de leur soutien. Autant de leviers que les plus corrompues d’entre elles utilisent maintenant pour mener toutes sortes d’activités criminelles au sein comme en dehors des campus, des braquages aux enlèvements en passant par le racket et le proxénétisme. Autant d’enjeux qui exacerbent aussi les rivalités entre gangs, au point de provoquer sur place de nombreux morts.

Pour ceux que ça intéresse voici un peu de perspective historique sur les fraternités nigériannes devenues mafias criminelles
Les organisations nigérianes comme Black Axe sont récemment apparues en Europe. Mais elles ont déjà une longue histoire dans leur pays d’origine

La «Black Axe» («La Hache Noire»), la «Supreme Eiye» («L’Oiseau Suprême»): ces noms insolites, mi-anglais mi-yoruba, se frayent lentement un chemin dans le lexique des polices européennes pour prendre place aux côtés de ceux de «Cosa Nostra», le nom de la mafia sicilienne, ou de la «Camorra», son équivalente napolitaine. Mais ils sont connus depuis des décennies sur leur terre d’origine, le Nigeria, où les entités qu’ils désignent ont pris diverses formes avant de tremper dans la criminalité.

Lutte contre le colonialisme
Ces organisations sont le fruit d’une évolution particulièrement tortueuse. Leur histoire commence par la création d’une association étudiante, la Pyrates Confraternity, en 1952 à l’Université d’Ibadan. Les sept fondateurs – de brillants éléments parmi lesquels figure le futur Prix Nobel de littérature Wole Soyinka – se donnent pour objectifs de lutter contre le colonialisme et de défendre la culture africaine, tout en combattant les facteurs qui divisent et corrompent à leurs yeux la société nigériane, le tribalisme en premier lieu. Secrets et rituels des fraternités étudiantes

La Pyrates Confraternity partage avec la franc-maçonnerie le goût du secret et des rituels. Elle connaît un succès remarquable au point que les candidats affluent: de très bons étudiants, dévoués à la cause africaine, mais aussi, avec le temps, de moins bons éléments, surtout intéressés par les relations qu’une telle association permet de cultiver et par les avantages matériels qui en découlent. Vingt ans après son lancement, l’organisation chasse de ses rangs une poignée d’adhérents coupables d’avoir manqué à ses principes.

C’est le début d’une prolifération exubérante des fraternités étudiantes. Loin de se décourager, les exclus de la Pyrates Confraternity profitent des circonstances pour créer une dissidence, la Buccaneers Confraternity, au recrutement moins élitaire. A Benin City, dans le sud, apparaît bientôt la Black Axe, dont se sépare peu après la Supreme Eiye. Ailleurs émergent la Supreme Vikings Confraterniy, la Klansmen Konfraternity et bien d’autres encore. Le milieu se transforme. Ces nouveaux groupes introduisent les pratiques vaudoues dans leur rituel. Parallèlement, nombre d’entre eux prêtent main-forte à la dictature en s’en prenant violemment à l’opposition de gauche sur les campus, avant de se convertir, au retour de la démocratie, en gros bras d’une myriade de politiciens et d’hommes d’affaires.

Les fraternités impliquées reçoivent armes et protections en échange de leur soutien. Autant de leviers que les plus corrompues d’entre elles utilisent maintenant pour mener toutes sortes d’activités criminelles au sein comme en dehors des campus, des braquages aux enlèvements en passant par le racket et le proxénétisme. Autant d’enjeux qui exacerbent aussi les rivalités entre gangs, au point de provoquer sur place de nombreux morts.

Ces demandeurs d’asile nigérians sont originaires du sud du pays (Etat d’Edo) appartiennent à des «gangs», dont celui des «Bérets bleus». Ces confraternités étudiantes dites «cultistes», nées dans les années 50 et 70, sont devenues des mafias très violentes au Nigeria. Avec des rites initiatiques qui le sont tout autant : passage à tabac pour les hommes, avec cautérisation des blessures à l’alcool afin de les marquer à vie, et viols collectifs pour les femmes. Dans le pays, ces mafias se partagent les réseaux de traite, de vente de drogues dures et de vol organisé