Razkoj
2024-11-30 12:58:27
Le traumatisme de l’Holocauste se transmet aux descendants. Et pas seulement au travers des récits des parents qui ont connu les camps de concentration, la torture ou la crainte d’être faits prisonniers. Non. Ce traumatisme laisse une empreinte biologique, une marque sur l’ADN de la génération suivante.
C’est ce que montrent Rachel Yehuda et son équipe de l’école de médecine du Mont Sinaï à New York dans l’American Journal of Psychiatry après une épopée scientifique débutée en 1998.
A l’époque, la chercheuse observe que les descendants des personnes traumatisées par l’Holocauste présentent plus de risques de développer une dépression ou un syndrome de stress post-traumatique (SSPT), un trouble anxieux sévère qui survient à la suite d’une expérience choquante.
Rachel Yehuda s’en aperçoit fortuitement au lendemain de la catastrophe du 11 septembre 2001, lorsque 1 700 femmes enceintes sont affectées par l’effondrement des tours du World Trade Center. Quelques semaines après le drame, la chercheuse analyse la salive de 38 d’entre elles et observe que celles présentant un SSPT ont un faible taux basal d’une hormone de stress appelée cortisol.
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/06/23/la-shoah-un-traumatisme-hereditaire_4443865_1650684.html
VronskyMichael
2024-11-30 13:00:45
Sans troller c'est possible à cause de l'épigénétique, ça s'est déjà constaté sur des populations atteintes de famine
Après j'ai envie de dire qu'est ce qu'on en a à foutre ?