Sentimentality
2024-11-28 17:58:30
Est NATURELLE, SAINE, et est de toute manière une manifestation de la sexualité
Ceux qui veulent attaquer le p0rn en parlant de dégénérescence, de vice, de faible estime de soi et du besoin de se "purifier," ou de "s'abstenir," sont justement les plus dégénérés, et donnent au porno un pouvoir qu'il n'aurait pas autrement
Un gars n'est pas misérable parce qu'il regarde du p0rn, il regarde du p0rn (de façon addictive, en l'occurrence) PARCE qu'il est misérable C'est précisément sa faible estime de soi (souvent une honte de sa sexualité) qui le conduit à affecter traumatiquement le sexe et a avoir honte de son plaisir. C'est le mal être profond qui en découle qui va le faire tomber dans des conduites addictives
Proposer à un homme de se 's'abstenir' et de se purifier c'est renforcer encore le malaise ayant pour origine la honte de sa sexualité, en le confortant dans l'idée qu'il a un problème, qu'il est sale, et c'est donc renforcer l'emprise du p0rn sur lui, et le comportement déviant, mais déviant en vertu cette fois
Au final ça produit des choses pathétiques, comme ceux qui doivent respecter un set très précis de règles juste pour s'empêcher de penser au p0rn, révélant par là leur immense faiblesse et leur obsession
En témoigne le forum, qui est à la fois l'endroit comptant le plus de dépressifs addicts ayant une honte pathologique d'eux-mêmes et le plus de discours sur la dégénérescence sexuelle et la vertu
Sentimentality
2024-11-28 18:04:43
Prenez une jeune femme qui s'achète des sextoys (chose qui serait considérée comme profondément sale pour un homme, en même temps le phallus est objectal alors que les sextoys pour hommes ont un aspect organiques, d'où le malaise) et se masturbe une à deux fois par semaine, avec support visuel ou non, comment ce sera connoté? On dira qu'elle cultive son plaisir, qu'elle explore ses fantasmes et soigne son corps, et sa personnalité en est augmentée.
Qui exactement penserait qu'elle est entrain de se salir, de construire une vision abjecte du monde qui va l'empêcher d'aller parler à un gars à cause de sa honte pathologique ? Pourtant dans le cas des hommes c'est tout ce qui ressort
La différence c'est que cette jeune femme type (et à peu près n'importe quel homme normalement constitué) n'est pas dans un rapport d'aliénation par rapport à sa sexualité, elle n'a pas honte d'elle-même et de son corps, donc il n'y a aucune raison que l'expérience de la masturbation soit traumatique, donc que le rapport au plaisir devienne addictif et/ou déviant