[-Moth
2024-11-19 22:21:00
Ma théorie était que que la vitesse de cristallisation du miel était corrélée à la latitude dont laquelle la plante mellifère est originaire, en partant du fait que la cristallisation du miel est liée à la température et qu'un miel cristallisé dans les alvéoles est trop difficilement exploitable pour les abeilles (et est donc synonyme de perte la ruche). Ainsi, mon raisonnement était que plus les abeilles se trouvaient dans des hautes latitudes, plus le miel qu'elles produisaient cristallisait lentement, en prenant comme exemple le miel de sapin qui ne cristallise pas (avant de nombreuses années), ou le miel de châtaignier qui demande également en général plusieures années, et comme contre exemple le miel de lavande qui cristallise très rapidement (mais qui peut aussi fondre durant l'été), ainsi que la plupart des miels de fleur issus des régions plus au sudhttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/41/3/1728501756-immondelaideron.jpg
Cependant, il semblerait que cette théorie soit en grande partie FAUSSE, car en effet, il existe un miel qui cristallise très vite (et très durement), et qui pousse pourtant dans de (relativement) hautes latitudes : le miel d'épicéa. Il y a aussi le miel d'épicéa qui ne cristallise jamais (comme le sapin), mais qui pousse encore mieux dans le sud que dans le nord. NÉANMOINS, on peut tout de même se demander si la sélection naturelle n'a pas eu une certaine influence sur le nectar des fleurs dépendante des abeilles, nectar servant avant tout à attirer/récompenser les insectes pollinisateurs, et n'aurait pas avec le temps changé leur composition pour diminuer leur capacité de cristallisation en fonction de la latitude. Mais si c'est le cas, ça ne pourrait être qu'une vague tendance, et ne saurait être applicable de manière systématique pour chaque plante ou chaque type de mielhttps://image.noelshack.com/fichiers/2024/41/3/1728501756-immondelaideron.jpg