THE SUBSTANCE : J'ai vu le film, ma note est sans appel

The Substance est une sorte de film masala bien plus américain que Français doté d'une combinaison d'épices différentes le rendant de ce fait inclassable. Mais on peut toutefois le scinder en trois parties bien distinctes

La première d'entre elles - celle que j'ai préféré - donne le là d'entre de jeu : Ce que l'on s'apprête à voir sera une dissidence aux films orthodoxaux que l'on regarde d'habitude. On y voit des plans mobiles ou en focale fixe qui prennent toute la longueur de la pièce et qui sont affublés d'éléments de décors immaculés aux couleurs bien définies. La ressemblance avec Wes Anderson et encore plus Stanley Kubrick est plus que palpable. Les zooms sur les aliments, les objets et les visages pullulent et s'opposent ainsi aux prises de vues mentionnées plus haut.

On y voit une jeune quinquagénaire (Demi Moore - qui livre une prestation monumentale digne d'un Oscar. L'aura t-elle ? ) resplendissante animer des cours de Fitness pour la télévision nationale. Malheureusement, dans une société patriarcale ou le paraître et l'esthétisme du corps sont des instruments de contrôle qui priment avant tout le reste, elle n'a plus sa place. Renvoyée sans ménagement à cause de ce plafond de verre, cette ancienne gloire du cinéma vit là un second traumatisme. Mais un sérum révolutionnaire lui promettant de retrouver sa beauté d'antan va alors tout changer.

C'est en l'injectant que débute le second acte. Marguerite Qualley devient la version jeune et parfaite de Demi une semaine sur deux. Seulement, il y a un cycle hebdomadaire a respecter pour changer de corps, si le délai n'est pas respecté cela entraîne des conséquences corporelles irréversibles pour l'une comme pour l'autre. C'est ce qui va se passer. Marguerite va vouloir trop profiter de sa nouvelle beauté au détriment de Demi qui va en subir les conséquences physiques et s'enlaidir. Jusqu'au jour ou la haine qu'elle aura pour sa version jeune sera si grande qu'elle décidera de mettre un terme à l'expérience

Débute alors le derniers tiers, le plus mauvais des trois. Le film bascule alors dans une sorte de thriller morbide de science-fiction se concluant en film de série Z. Ca devient le grand n'importe quoi et on a juste envie que ça se termine. J'étais parti pour mettre un 7 puis peu à peu la note à baisser au fil du temps pour se terminer en 4. C'est à l'image du film qui s'ouvre par une proposition très alléchante mais échoue finalement dans son entreprise.

Ma Note : 4/10https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Ça partait bien mais la fin est vraiment ridicule

J'en attendais pas tant d'un amateur de bollywood

Le 09 novembre 2024 à 17:34:26 :
J'en attendais pas tant d'un amateur de bollywood

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Dobby

Le dernier tiers est effectivement décevant, le côté gooffy casse avec les 1h30 qu'on se tape avant.
Mais le film reste masterclass gros poulet banger

J'ai arrêté ton texte à 'Malheureusement, dans une société patriarcale'

Le 09 novembre 2024 à 17:38:12 :
J'ai arrêté ton texte à 'Malheureusement, dans une société patriarcale'

Malheureusement (dans le film)https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Qualley à poil pendant 2h c'est minimum 7/10 sale ingrat

Perso j'ai bien aimé la fin gratuitement et jouissivement trash, qui contraste avec l'esthétisme glauque du reste du film
J'ai eu peur que le film ne se perde au moment où le monstre arrive et en fait c'était très fun, le côté nanar volontaire marche je trouve et ne gâche pas la fin du film

Je l'ai vu hier soir le début partait bien par contre mon dieu la fin tellement ridicule et la scène gore qui je trouvai n'avait aucun intérêt.

Le 09 novembre 2024 à 17:41:49 :
Qualley à poil pendant 2h c'est minimum 7/10 sale ingrat

c'est vrai que de corps c'est du très lourdhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/04/4/1611841177-ahiahiahi.png

Je l'ai trouvé très cool ce film.