"Aujourd'hui, nous faisons face à un défi majeur, celui de redonner à chaque citoyen la place qu'il mérite dans notre société. Le Revenu de Solidarité Active (RSA), conçu à l'origine pour soutenir les plus vulnérables, est devenu au fil du temps un piège de l'inaction pour trop de nos concitoyens. De nombreuses personnes, souvent involontairement, ont perdu leur dignité en s'installant dans une dépendance financière à l'État. Cette situation n'est plus acceptable, ni pour eux, ni pour notre société.
Je veux être très clair : la dignité passe par le travail. Et s’il est de notre devoir de tendre la main à ceux qui ont véritablement besoin d’aide, il n’est pas acceptable que certains en profitent sans contrepartie. Nous connaissons tous des cas de personnes qui pourraient travailler, qui ont la capacité de le faire, mais qui préfèrent vivre aux dépens de la solidarité nationale par fainéantise ou par confort. Cela n'est plus tolérable.
C’est pourquoi nous avons décidé de refonder le système du RSA pour en faire un véritable tremplin vers l’emploi. À partir de maintenant, les bénéficiaires devront s'engager dans un parcours actif de réinsertion professionnelle, avec un accompagnement personnalisé et des objectifs clairs de formation et de recherche d'emploi. Chacun devra contribuer, à son échelle, à la vitalité de notre pays.
Je le dis sans détour, et en toute bienveillance : il est temps que chacun retrouve sa place, que chacun se remette au travail. Car le travail, c'est la liberté, c'est la dignité. Nous sommes prêts à accompagner ceux qui ont la volonté de se relever, à leur offrir les outils pour réussir, mais il faudra également de la part de tous un engagement et une détermination sans faille.
Quant à ceux qui préfèrent continuer à profiter du système sans faire l’effort de participer, il est clair que cette époque est révolue. La France est forte quand chaque citoyen trouve sa place, et il est temps que tous les talents, toutes les énergies, soient mobilisés pour notre avenir commun. Ensemble, nous allons bâtir une société où chacun pourra se regarder avec fierté, où l’assistanat ne sera plus une fatalité, mais où le travail redeviendra une valeur essentielle."