Afinity
2024-10-03 10:48:34
Battue à mort par sa mère et son beau-père, Lisa, 3 ans, a vécu un véritable supplice durant de longs mois avant de décéder en septembre dernier.
Le décès de la petite fille remonte à la nuit du 23 au 24 septembre, dans l’appartement familial de Conches-en-Ouche (Eure). Dans la soirée, d’après le beau-père Florian V., Lisa aurait "fait une crise" alors que le couple et les enfants regardent la télévision. Pour la faire taire, les deux adultes ont alors giflé l’enfant, qui a également reçu un coup de pied "jusqu’à la salle de bain".
Morte sous les yeux de son grand frère
A trois reprises, l’enfant est étranglée par son beau-père et sa mère - si l’on en croit les déclarations de ce dernier, avant de décéder d’un "syndrome asphyxique". Le tout sous les yeux de son frère - âgé de 7 ans et lui aussi maltraité - placé depuis dans un foyer de l’aide social à l’enfance.
La fin d’un long calvaire pour la petite Lisa, dont la maman et son compagnon, qui ont reconnu les faits, ont été mis en examen pour "violences et meurtre sur mineur de moins de 15 ans" et placés en détention provisioire. Le couple encourt une peine de 30 ans de réclusion.
"Il était capable de lui marcher dessus, de lui sauter dessus"
"Ce qui a été fait à cette enfant atteint le summum de l’innommable", relate auprès du Figaro le procureur de la République d’Evreux, Remi Coutin. Et de poursuivre, que les semaines avant la mort de la petite fille, son beau-père était "capable de lui marcher dessus, de lui sauter dessus" alors qu’une source proche de l’enquête indique que l’enfant portait des traces de coups "même au niveau de la sphère génitale". Une preuve de plus, s’il en faut, de la violence dont elle a été victime alors que les photos issues du rapport d’autopsie, Lisa est recouverte de bleus sur l’ensemble de son corps.
Plusieurs manquements
Comment, dès lors, aucun signalement n’a été fait quant à l’état de la petite fille ? "Il y a plusieurs cercles de responsabilités, au-delà des deux auteurs principaux", relate le maire de Conches-en-Ouche. Plusieurs manquements ont été relevés : celui du père des enfants, dont il avait la garde un week-end sur deux, des gendarmes venus après un appel d’une voisine ayant assisté à une scène de violence conjugale, une amie du couple qui n’a pas réussi à joindre le 119 (numéro pour les enfants en danger) quelques jours avant la mort, faute d’opérateurs disponibles…
Mais aussi de l’équipe éducative où était scolarisée Lisa, à qui il est arrivé de se présenter en classe avec un bleu à l’oeil ou des traces de morsures. A la mi-janvier, la directrice de l’établissement a été mise en examen pour non-dénonciation de mauvais traitements, au même titre que le directeur de l’école primaire où était scolarisé son grand frère.
Source: https://www.ladepeche.fr/2024/05/13/il-etait-capable-de-lui-marcher-dessus-morsures-etranglements-pietinements-le-calvaire-de-lisa-3-ans-battue-a-mort-par-sa-mere-et-son-beau-pere-11947686.php
CostaRica32
2024-10-03 10:56:03
Les histoires d'enfants battus et morts c'est tellement badant.
Ils auraient juste pu la faire adopter ou la lâcher dans un foyer si ils voulaient pas s'en occuper (ce qui serait déjà immoral mais soit). Le grand frère va être traumatisé à vie lui aussi.
Dans un monde normal c'est peine de mort direct pour ces animaux. Et destitution totale + interdiction de travailler avec les enfants + prison ferme pour l'établissement scolaire.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/5/1610706605-3124-full.jpg
RobertDeLuvalds
2024-10-03 10:56:39
Même pas de peine de mort,
un trou, un m² et perpétuité dans ça
Seule interraction avec des humains : Quelqu'un qui vient leur demander si ils ont bien réfléchis à ce qu'ils avaient fait
Pas besoin d'écouter la réponse