Affaire Dutroux : 30 temoins se sont suicidés
Marchiennes
2024-09-30 20:30:12
François Reyskens
Début juillet 1995, les parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo, disparues depuis deux semaines, reçoivent un appel téléphonique d’un courtier en assurances, sorte de père adoptif d’un jeune cocaïnomane répondant au nom de François Reyskens.
Ce jeune homme, explique le courtier, déclare avoir rencontré les petites Julie et Mélissa dans un bar aux Pays-Bas.
Aussitôt, Carine Russo, la mère de Mélissa, alerte la gendarmerie de Seraing et un rendez-vous est pris avec le jeune François Reyskens pour le 26 juillet.
François Reyskens meurt, écrasé par un train, deux heures avant ce rendez-vous.
L’enquête conclut au suicide.
« C'est plutôt étrange que, juste à ce moment-là, il finisse sous un train. S'agit-il vraiment d'un accident ? », s'interroge le père de ce dernier.
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Marchiennes
2024-09-30 20:32:07
José Steppe
Au début des années 80, José Steppe habite le quartier de Marc Dutroux, à Goutroux.
Ancien jeune communiste, Steppe vire à l’extrême droite.
En avril 1997, il contacte un journaliste. Affirmant détenir des informations sur l’affaire Dutroux, il parle de remettre au journaliste des copies de cassettes vidéo sur lesquelles on peut voir Dutroux et d’autres en train de violer des enfants.
« Il était inquiet », dit un témoin anonyme ; « Un jour, tu me trouveras avec une balle dans la tête », lui aurait dit José Steppe ; il lui aurait encore dit que ces cassettes vidéo, c’était « de la dynamite » ; qu’on pouvait y reconnaître des notables de Charleroi, des politiciens connus. Steppe « ne voulait pas donner la cassette à la police, parce qu’il y avait là, disait-il, trop de gens corrompus qui les feraient certainement disparaître ».
José Steppe souffre d’asthme, et, pour soulager les crises qui l’accablent, il se sert d’un respirateur.
Le 25 avril 1997, quelques jours avant sa rencontre avec le journaliste avec qui il avait pris contact, une femme d’ouvrage de l’hôtel dans lequel il réside découvre son corps dans un couloir, son masque à oxygène recouvre toujours son visage.
Au fond de la bouteille de l’inhalateur, on découvre du Rohypnol (un sédatif, notamment utilisé par Dutroux lors de ses enlèvements).
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GIO612
2024-09-30 20:32:33
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Marchiennes
2024-09-30 20:33:30
Michel Piro
Exploitant de bars-restaurants dans la clientèle desquels on retrouve Marc Dutroux, Bernard Weinstein, Michel Lelièvre et Michel Nihoul, il contacte, à trois reprises, la famille de Jean-Denis Lejeune (le père de Julie Lejeune) et lui demande une entrevue à laquelle il souhaite que soit convié le procureur Michel Bourlet. Son intention est également d’organiser un souper avec les parents de Julie et de Mélissa, au cours duquel il souhaite faire des révélations sur le sort des deux petites liégeoises.
Plusieurs témoins le diront ; parmi ceux-ci, un indicateur de la B.S.R. de Charleroi affirme que « Piro aurait dit quelques jours avant son décès qu’il allait « balancer » tout ce qu’il savait sur le dossier Julie et Mélissa lors du repas qu’il organisait ». Selon son fils, il aurait dit que « des têtes allaient sauter ».
On ne saura jamais quelles étaient ces révélations : le 5 décembre 1996, il est exécuté, à bout portant, sur un parking d’autoroute, tandis que son épouse est sortie pendant quelques instants du véhicule pour se rendre aux toilettes.
Il en savait long sur le milieu de la prostitution enfantine de la région de Charleroi.
L’enquête sur l’assassinat de Michel Piro conclut au meurtre passionnel. Sa femme, Véronique Laurent, sera condamnée à 15 années de réclusion en tant que commanditaire du meurtre alors que les deux exécutants seront blanchis par un tribunal français qui considèrera que ce dossier n’a aucune consistance.
La rumeur dira que Michel Piro voulait révéler que Julie et Mélissa avaient été « prêtées » à un bar fin 1995.
Une de ces pistes sérieuses que le juge Langlois écartera, non sans avoir veillé auparavant à la baptiser « piste périphérique ». Pendant quatre ans, le dossier Piro fera l’objet, à Neufchâteau, d’une correspondance envenimée entre le procureur Bourlet, qui demandera que soit poursuivie l’enquête sur l’entourage de Michel Piro, et le juge d’instruction Langlois, qui refusera d’enquêter.
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Concassetomate
2024-09-30 20:34:16
Le plus marrant dans cette histoire c'est que les gens qui ont fait disparaitre les témoins sont encore en activité ou ont laissé leurs héritiers
Marchiennes
2024-09-30 20:36:08
Gina Pardaens-Bernaer
Assistante sociale, elle collabore avec le Morkhoven Werkgroep, une association luttant contre les réseaux pédocriminels et les pédophiles sur Internet.
Elle aurait affirmé à plusieurs reprises qu'elle détenait un snuff movie tourné en Belgique, et dans lequel figurerait un ancien associé de Michel Nihoul.
Gina Pardaens-Bernaer se sait menacée. Elle surveille ses arrières, fait des portraits-robots des personnes qui semblent traîner trop souvent autour d’elle et note les plaques minéralogiques des véhicules qui paraissent la prendre en filature. Parmi ceux-ci, l’immatriculation d’une Mercédès grise qui, plus tard, s’avèrera être celle de l’ancien chauffeur du Dolo, le bar à filles favori de Michel Nihoul.
Dans un rapport, le premier maréchal des logis Geert Vandervelden signale : « Pardaens a reçu des menaces de mort le 13/11/1998 par téléphone. Une personne francophone lui a dit qu'elle pourrait bien être victime d'un accident de la route ou se faire tirer dessus. Son fils aussi était visé lors de cette conversation téléphonique. Cependant, elle n'a pas pu reconnaître la voix. ».
Elle devait faire une déposition le 16 novembre 1998. Toutefois, le 15 novembre, sa voiture s’écrase contre le pilier d’un pont. Pas de traces de freinage, pas d’autopsie. La cause officielle de sa mort sera considérée comme un simple accident de voiture.
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491745885-normantetedecon.jpg
Marchiennes
2024-09-30 20:36:27
Le 30 septembre 2024 à 20:34:16 :
Le plus marrant dans cette histoire c'est que les gens qui ont fait disparaitre les témoins sont encore en activité ou ont laissé leurs héritiers
La chance
RobiZomb
2024-09-30 20:40:53
Une autre histoire stp
Marchiennes
2024-09-30 20:47:49
Le 30 septembre 2024 à 20:40:53 :
Une autre histoire stp
Gina Pardaens-Bernaer
Assistante sociale, elle collabore avec le Morkhoven Werkgroep, une association luttant contre les réseaux pédocriminels et les pédophiles sur Internet.
Elle aurait affirmé à plusieurs reprises qu'elle détenait un snuff movie tourné en Belgique, et dans lequel figurerait un ancien associé de Michel Nihoul.
Gina Pardaens-Bernaer se sait menacée. Elle surveille ses arrières, fait des portraits-robots des personnes qui semblent traîner trop souvent autour d’elle et note les plaques minéralogiques des véhicules qui paraissent la prendre en filature. Parmi ceux-ci, l’immatriculation d’une Mercédès grise qui, plus tard, s’avèrera être celle de l’ancien chauffeur du Dolo, le bar à filles favori de Michel Nihoul.
Dans un rapport, le premier maréchal des logis Geert Vandervelden signale : « Pardaens a reçu des menaces de mort le 13/11/1998 par téléphone. Une personne francophone lui a dit qu'elle pourrait bien être victime d'un accident de la route ou se faire tirer dessus. Son fils aussi était visé lors de cette conversation téléphonique. Cependant, elle n'a pas pu reconnaître la voix. ».
Elle devait faire une déposition le 16 novembre 1998. Toutefois, le 15 novembre, sa voiture s’écrase contre le pilier d’un pont. Pas de traces de freinage, pas d’autopsie. La cause officielle de sa mort sera considérée comme un simple accident de voiture.
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491745885-normantetedecon.jpg