Va falloir vous REDPILL un bon coup là
Avant que nous plongions dans cette chasse aux preuves, permettez-moi de rappeler quelque chose d’essentiel :
les chasseurs-cueilleurs, c’est-à-dire nos ancêtres originels, n’ont jamais eu besoin de prouver l'existence de leur spiritualité. Ils "la vivaient". Le monde pour eux était animé, plein d’esprits, chaque arbre, chaque rivière, chaque animal faisait partie d’un tout sacré. C'est ce qu'on appelle l’animisme, la religion originelle de l'humanité.
Ces sociétés n'ont jamais ressenti le besoin de formuler une défense pour prouver ce lien sacré avec la nature, parce que ce n'était pas une théorie abstraite. C'était leur réalité. Ils n'étaient pas préoccupés par des questions de théologie ou des débats sur la véracité d'une divinité, parce qu'ils étaient "en relation" avec cette spiritualité à travers leur mode de vie. Pas de doctrine, pas de dogme, juste une connexion organique avec ce qui les entourait.
Puis, vient l’agriculture, la révolution néolithique, la fin du mode de vie chasse-cueillette, la "civilisation", et le grand bouleversement de l’âme humaine. À partir de là, nous avons Caïn et Abel. Connaissez-vous cette histoire biblique ? Cette ancienne histoire est à mon sens une métaphore pour la transition néolithique, Abel, celui qui continue à vivre en harmonie avec la nature, et Caïn, l’agriculteur, qui commence à travailler la terre, à la soumettre, à la posséder. Caïn, qui tue Abel, symbolise la victoire de la civilisation agricole sur le mode de vie naturel des chasseurs-cueilleurs. Ce n'est pas qu'une histoire de meurtre ; c'est une métaphore puissante pour illustrer la transition vers un monde où l'homme n'est plus partie prenante de la nature, mais la domine et l'exploite.
C'est là que les religions déistes entrent en scène. Ces systèmes religieux, comme le christianisme, ont émergé pour tenter de réconcilier l'humanité avec le vide spirituel créé par la sédentarité. La religion déiste, avec son Dieu unique et transcendant, s'est imposée comme une sorte de palliatif à cette rupture avec la nature. Contrairement à l’animisme, qui ne séparait pas le sacré de la vie quotidienne, les religions déistes ont dénaturé la spiritualité humaine. Elles ont placé Dieu dans une sphère inaccessible, au-dessus de nous, et exigé des preuves et des dogmes pour affirmer son existence, créant cette obsession moderne pour la "preuve" de l'existence de Dieu.
Cette quête de preuve est donc elle-même un produit de la dégradation spirituelle issue de la transition néolithique. Les chasseurs-cueilleurs n'avaient pas besoin de prouver quoi que ce soit, car ils étaient en phase avec le sacré. C’est seulement après l'apparition de l'agriculture que l'homme a commencé à exiger des preuves et des doctrines pour légitimer ce qui était autrefois naturel et évident.
Cette mentalité qui exige des preuves, des justifications, des validations continues de chaque idée, comme si nous étions tous prisonniers d’un tribunal perpétuel de la raison. Or, cette obsession maladive pour la preuve est elle-même un symptôme de notre aliénation moderne. Elle ne représente pas une vérité intemporelle, mais plutôt la dégénérescence de notre rapport au réel. La preuve, dans cette conception, devient la nouvelle idole de ceux qui ont perdu le contact avec le savoir intuitif, avec ce que l’humanité a réellement été conçue pour ressentir et vivre.
Avant cette fracture causée par l’agriculture, l’homme vivait dans une relation directe et immédiate avec le monde. Il n’avait pas besoin de "preuve" pour savoir ce qui était vrai ou significatif. C’était une expérience directe, vécue, une communion avec la nature. L’idée même d'exiger une preuve avant d'accepter une vérité aurait été risible pour nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, pour qui la réalité ne se démontrait pas, elle se vivait.
"Mais tu n'es pas un chasseur cueilleur du paléolithique et cette époque est de toute façon révolue"
L'argument ultime des civilisés modernes, sûrs de leur rationalité, comme si cette simple observation pouvait balayer d’un revers de main tout ce qui a été perdu dans la transition vers l’agriculture. Certes, je ne suis pas un homme des bois, et je ne vis pas non plus au Néolithique, merci pour la remarque. Mais c’est précisément parce que nous avons quitté ce monde-là que nous sommes aujourd’hui tellement déconnectés de la vérité fondamentale. Je ne prétends pas à une existence primitive idéale, mais il est évident que cette transition a causé une rupture mentale et spirituelle profonde, une fracture que la société technologique a exacerbée.
Là où nous en sommes aujourd’hui, les civilisés se complaisent dans une cage rationnelle, où chaque idée doit être validée, certifiée, appuyée par des preuves, sous peine de ne jamais être prise au sérieux. La preuve est devenue le dogme de la modernité, l’outil sacré par lequel tout passe et auquel tout doit se conformer. Pourtant, cette exigence, tout comme l’agriculture elle-même, est une construction sociale imposée, un moyen de réguler une société qui s’est déconnectée de ses instincts premiers.
Prenons, par exemple, la question de la preuve dans un cadre juridique : elle est utile, nécessaire même, dans une société organisée par des lois et des institutions qui, comme l’agriculture, ont imposé leur propre système de contrôle. Mais confondre cet usage pratique avec une vérité universelle serait une erreur. Ce n’est pas parce que nous avons besoin de preuves pour gérer nos affaires civiles que nous devons les exiger dans chaque recoin de l’existence humaine. Cette obsession moderne pour la vérification, pour la justification rationnelle, trahit en réalité une pauvreté existentielle bien plus profonde.
Les chasseurs-cueilleurs (99% de l'histoire humaine), eux, n'avaient pas besoin de "prouver" leur spiritualité. Leur monde était imprégné d'animisme, une religion vécue, non théorisée, où l'homme était en harmonie avec la nature, sans besoin de justification écrite ou d’arguments théologiques complexes. La transition vers l’agriculture, n’a pas seulement tué un mode de vie ; elle a aussi inauguré une ère où la religion déiste a dénaturé la spiritualité humaine. Là où autrefois l’homme vivait sa connexion au sacré dans chaque geste, chaque souffle, l’arrivée des religions organisées a transformé cette relation en un système de règles, de preuves, et de dogmes.
Nous voilà donc, à réclamer des preuves pour chaque croyance, chaque pensée, comme si le fait même d’exister ne suffisait plus. Nous avons remplacé le ressenti par l’obsession du savoir et, dans ce processus, nous avons perdu ce qui faisait de nous des êtres authentiquement spirituels. Alors, continuez à exiger des preuves, à chercher la validation rationnelle dans chaque geste de votre vie moderne. Mais n’oubliez pas que dans cette quête effrénée de certitudes, c’est vous qui êtes prisonnier, dans une forteresse mentale héritée du Néolithique.
La parole est à vous.
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est faux
Je n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
Le 12 octobre 2024 à 17:12:23 :
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est fauxJe n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png
Bravo pour l’hyperbole. Mais voici la différence : accuser quelqu’un de meurtre, c’est un acte dans le cadre d’une société basée sur des règles légales, tout comme le fait de cultiver des grains de blé pour survivre est un choix imposé par cette même société. La preuve dans ce contexte ? Un outil social nécessaire, je ne nie pas cela. Mais ne confonds pas cet usage avec une vérité fondamentale.
Je ne dis pas que nous devrions vivre dans l’anarchie des accusations sans fondement. Ce que je mets en lumière, c’est que notre obsession pour la preuve à tout prix, dans tous les domaines de la vie, trahit une misère plus profonde : celle de ne plus savoir ressentir ce qui est vrai sans devoir tout quantifier, classifier, justifier. La preuve n’est qu’un gadget social dans le monde moderne, mais elle ne fait rien pour combler le vide existentiel que tu viens de révéler avec brio.
Alors, continue d’exiger des preuves si cela te rassure dans ta forteresse néolithique mentale. Mais sache que c'est ton monde où chaque geste, chaque pensée, chaque émotion doit s’excuser d’exister.
Le 12 octobre 2024 à 17:12:23 :
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est fauxJe n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png
Tu avais pas besoin de préciser que tu avais pas lu.
Et par ailleurs c'est pour cela que tu passes un peu pour un neuneu car il y répond déjà dans son pavé.
"Prenons, par exemple, la question de la preuve dans un cadre juridique : elle est utile, nécessaire même, dans une société organisée par des lois et des institutions qui, comme l’agriculture, ont imposé leur propre système de contrôle. Mais confondre cet usage pratique avec une vérité universelle serait une erreur. Ce n’est pas parce que nous avons besoin de preuves pour gérer nos affaires civiles que nous devons les exiger dans chaque recoin de l’existence humaine."
Non mais sérieux je voulais m'intéresser au sujet mais t'as vu ton pavé ???? On est en 2024 plus personne est capable de se concentrer aussi longtemps sur quelque chose
Le 12 octobre 2024 à 17:12:23 :
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est fauxJe n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png
Accessoirement tu aurais du tout lire ça t'aurait évite de dire des bêtises
Le 12 octobre 2024 à 17:15:45 :
Le 12 octobre 2024 à 17:12:23 :
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est fauxJe n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png Tu avais pas besoin de préciser que tu avais pas lu.
Et par ailleurs c'est pour cela que tu passes un peu pour un neuneu car il y répond déjà dans son pavé."Prenons, par exemple, la question de la preuve dans un cadre juridique : elle est utile, nécessaire même, dans une société organisée par des lois et des institutions qui, comme l’agriculture, ont imposé leur propre système de contrôle. Mais confondre cet usage pratique avec une vérité universelle serait une erreur. Ce n’est pas parce que nous avons besoin de preuves pour gérer nos affaires civiles que nous devons les exiger dans chaque recoin de l’existence humaine."
ahi
sinon l'op c'était intéressant
Le 12 octobre 2024 à 17:15:52 :
Non mais sérieux je voulais m'intéresser au sujet mais t'as vu ton pavé ???? On est en 2024 plus personne est capable de se concentrer aussi longtemps sur quelque chose
Rudolf Otto et l'expérience numineuse : le sacré est une expérience
Le 12 octobre 2024 à 17:14:24 PP2027 a écrit :
Le 12 octobre 2024 à 17:12:23 :
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est fauxJe n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png Bravo pour l’hyperbole. Mais voici la différence : accuser quelqu’un de meurtre, c’est un acte dans le cadre d’une société basée sur des règles légales, tout comme le fait de cultiver des grains de blé pour survivre est un choix imposé par cette même société. La preuve dans ce contexte ? Un outil social nécessaire, je ne nie pas cela. Mais ne confonds pas cet usage avec une vérité fondamentale.
Je ne dis pas que nous devrions vivre dans l’anarchie des accusations sans fondement. Ce que je mets en lumière, c’est que notre obsession pour la preuve à tout prix, dans tous les domaines de la vie, trahit une misère plus profonde : celle de ne plus savoir ressentir ce qui est vrai sans devoir tout quantifier, classifier, justifier. La preuve n’est qu’un gadget social dans le monde moderne, mais elle ne fait rien pour combler le vide existentiel que tu viens de révéler avec brio.
Alors, continue d’exiger des preuves si cela te rassure dans ta forteresse néolithique mentale. Mais sache que c'est ton monde où chaque geste, chaque pensée, chaque émotion doit s’excuser d’exister.
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Le 12 octobre 2024 à 17:15:45 Jedenshatz a écrit :
Le 12 octobre 2024 à 17:12:23 :
L'auteur est un meurtrier et un violeur.
Je n'ai pas besoin de prouver ce que je viens de dire, c'est à l'auteur de prouver que c'est fauxJe n'ai pas lu au passage, prouve moi que c'est c'est faux
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png Tu avais pas besoin de préciser que tu avais pas lu.
Et par ailleurs c'est pour cela que tu passes un peu pour un neuneu car il y répond déjà dans son pavé."Prenons, par exemple, la question de la preuve dans un cadre juridique : elle est utile, nécessaire même, dans une société organisée par des lois et des institutions qui, comme l’agriculture, ont imposé leur propre système de contrôle. Mais confondre cet usage pratique avec une vérité universelle serait une erreur. Ce n’est pas parce que nous avons besoin de preuves pour gérer nos affaires civiles que nous devons les exiger dans chaque recoin de l’existence humaine."
D'accord, donc passons outre le cadre juridique, j'ai une licorne chez moi, prouvez que c'est faux
Par contre l'auteur pour la métaphore et le parallèle que tu veux faire avec Abel et Caïn j'ai envie de dire "pourquoi pas mais c'est selon ton interprétation des choses et cette envie que tu as de faire des liens."
Selon d'autres interprétations, c'est Caïn qui se retrouve dans une position où il donne un présent de la terre qui ne lui appartient pas.
Alors qu'Abel donne un agneau qui lui appartient
Entre celui qui a un droit de propriété sur la bête, et l'autre qui se contente de ramasser des fruits de la terre je suis pas sûr qu'on puisse assimiler le premier à un chasseur cueilleur qui ne possède rien. Son agneau, nul doute qu'il l'a élevé au lieu de le chourrave dans la forêt.
Le 12 octobre 2024 à 17:28:07 :
Par contre l'auteur pour la métaphore et le parallèle que tu veux faire avec Abel et Caïn j'ai envie de dire "pourquoi pas mais c'est selon ton interprétation des choses et cette envie que tu as de faire des liens."Selon d'autres interprétations, c'est Caïn qui se retrouve dans une position où il donne un présent de la terre qui ne lui appartient pas.
Alors qu'Abel donne un agneau qui lui appartientEntre celui qui a un droit de propriété sur la bête, et l'autre qui se contente de ramasser des fruits de la terre je suis pas sûr qu'on puisse assimiler le premier à un chasseur cueilleur qui ne possède rien. Son agneau, nul doute qu'il l'a élevé au lieu de le chourrave dans la forêt.
Cette interprétation n'est pas le fruit de ma pensée mais celle déjà bien établie chez beaucoup de chercheurs :
"Les chercheurs modernes considèrent généralement que les histoires d'Adam et Ève et de Caïn et Abel évoquent le développement de la civilisation au Néolithique ; ne contant pas les débuts de l'homme, mais le moment où la population a initié l'agriculture et s'est sédentarisée, remplaçant les habitudes du chasseur-cueilleur."
+ Les conflits historiques entre les sociétés d'agriculteurs sédentaires et de bergers/chasseurs cueilleurs nomades au néolithique
Le débat sert à rien, jean-tronche en biais et jean-adrien abauzit vont camper sur leur positions en s'envoyant des noms d'oiseaux
Je ne doute pas du fait que c'est une interprétation partagée par beaucoup de monde non plus et j'aurais tendance à plus facilement faire ce même parallèle que tu fais avec cette histoire, mais plutôt sur l'histoire de l'avant et après le fruit défendu.
Avant: Eve et adam sont clairement semblable à des animaux qui vivent connectés à la nature sans la remettre en question. Ils sont purs.
Après, ils acquièrent la connaissance et peuvent commencer à remettre tout en question avec ce "preuve ? "
Par contre je pense (pour répondre à ton topic) qu'il est normal de demander la preuve de l'existence de Dieu à partir du moment où un système s'appuie sur l'existence de Dieu pour t'imposer des mesures.
Il faut prouver l'existence de Dieu si tu veux m'imposer ton Dieu.
Ne prouve rien et ce n'est pas une nécessité pour moi si tu veux vivre de ta foi sans l'obliger aux autres.
Du coup on fait quoi l'op. Il faut revenir à un mode de vie sauvage pour retrouver la vérité ?
Dieu n'existe pas à l'extérieur de nous. Dieu, c'est nous. https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-74895804-1-0-1-0-dieu-n-est-pas-en-dehors-de-vous.htm
Le 12 octobre 2024 à 17:43:13 :
Du coup on fait quoi l'op. Il faut revenir à un mode de vie sauvage pour retrouver la vérité ?
Question pertinente: Qu'est ce qu'on fait ? En quoi consiste concrètement ce juste milieu dont parlerait l'auteur ? A quoi ressemblerait une société de millions d'individus vivant comme il le préconise ? Est ce seulement réalisable ?