Roland, le mercenaire sans tête.

Roland, le mercenaire sans tête, traçait sa route dans les ombres de l’Afrique, une légende née sous le fracas des balles et des tempêtes de poudre. On le disait invincible, animé par la vengeance, l’âme errante d’un homme trahi par ses semblables et abandonné dans la guerre. Thompson en main, il parcourait les terres brûlées, un spectre de fer et de rage, sans autre but que de se venger.

Il était autrefois un homme comme les autres, engagé pour combattre dans les guerres secrètes, ces conflits oubliés où l’on échangeait le sang contre de l’or. Roland, avec son fusil Thompson, était l’un des meilleurs, connu pour sa précision glaciale et son silence après la tempête. Mais dans les jungles épaisses et sous le ciel d’encre, une trahison se tramait. Ses propres compagnons, assoiffés d’avidité et de pouvoir, lui tendirent une embuscade. Van Owen, l’un d’eux, tira la balle fatidique, le laissant sans tête, son corps tombé dans la poussière, mais son esprit, lui, refusant de se reposer.

Mais Roland, loin de disparaître, se releva. Dans la brume des nuits africaines, il devint une légende. On murmurait son nom comme un avertissement : "Ne provoque jamais l’âme d’un soldat trahi." Son fusil, devenu le prolongement de sa colère, résonnait dans les forêts, et Van Owen, où qu’il aille, sentait la présence de l’ombre qu’il avait créée.

Il traversa les continents, de la Rhodésie à l’Irlande, des montagnes aux plaines déchirées par les conflits, Roland marchait sans fin. Les révolutionnaires, les espions, les mercenaires tremblaient en entendant son nom, car tous savaient qu’il n’avait plus rien à perdre, et que seule sa vengeance le guidait.

Van Owen crut pouvoir se cacher, changer de visage, disparaître dans les ruelles obscures de l’Europe. Mais Roland le retrouva. Le bruit sourd de son fusil résonna une dernière fois dans la nuit silencieuse. Van Owen tomba, son regard figé dans l’effroi.

Ainsi s’acheva la quête de Roland, mais pas son errance. Désormais, il n’était plus qu’une ombre, un écho du passé, continuant de marcher sans tête à travers les champs de bataille du monde, laissant derrière lui le parfum lourd de la vengeance et le silence d’une justice inexorable.

La vidéo du conflit au Zaïre, réelle, et soumise à une vérification d'âge:

https://youtu.be/jDGDw4GWcf4?si=2bXIrxfCM5MT_eH4

Le documentaire sur la guerre au Congo en 1964 est impressionnant, choquant et marquant. Vous le voulez ?

Les sujets hors boucles ne vous intéressent pas. J'ai quand même fait l'effort d'écrire tout un pavé pour présenter la chanson et la vidéo, qui sont totalement indépendantes d'ailleurs.