Lucie Castets, écartée du poste de Premier ministre, n’a pas renoncé à ses ambitions. Réclamant au NFP un salaire élevé, bien qu’inférieur à celui du Premier ministre, elle tente de s’imposer sur la scène politique avec des moyens à la hauteur de ses aspirations.
Elle n’a peut-être pas décroché Matignon, mais Lucie Castets s’est assurée de réclamer un salaire presque digne du poste. Parce qu’après tout, viser haut reste une priorité. Propulsée sur le devant de la scène politique par le Nouveau Front populaire (NFP), l’énarque traverse une période d’incertitude sur son avenir après avoir été écartée du poste de Premier ministre par Emmanuel Macron. Alors qu’elle avait été choisie par les quatre partis du NFP (La France insoumise, Parti socialiste, écologistes et Parti communiste) pour ce rôle après les législatives, l’avenir de Castets reste flou. Cependant, avant même cette désillusion, son équipe avait formulé des demandes financières ambitieuses pour soutenir sa nouvelle carrière, d’après les informations de Marianne.
En effet, dès la fin juillet, l’équipe de Castets, dirigée par son bras droit Arnaud Bontemps, avait réclamé une enveloppe mensuelle de 51 000 euros auprès des partis du NFP. Ce budget devait couvrir les salaires de trois collaborateurs clés, la location de bureaux dans le centre de Paris, ainsi que les frais de déplacement pour les activités politiques de Castets. Fait notable, d’après l’hebdomadaire, cette demande n’incluait pas la rémunération de Castets elle-même, qui aurait nécessité une rallonge de 9 000 euros supplémentaires à partir de septembre.