En 2k24 (an 70 après J.C) il est temps d'annihiler définitivement la tradition philosophique moderne humaniste et la grille des catégories oppositionnelles qu'elle a instituée : sujet/objet, analytique/synthétique, intériorité/extériorité
« We must uncenter our minds from ourselves;
We must unhumanize our views a little, and become confident
As the rock and ocean that we were made from. »
C'est par notre machinisme généralisé que nous liquiderons le sujet humain, accident illégitime des synthèses passives de la production désirante : la subjectivité n'est qu'un produit résiduel qui n'apparaît qu'en marge de la synthèse conjonctive
Le crime de la subjectivité et de l'humanisme moderne est d'avoir abandonné toute prétention à saisir l'en-soi du monde (le trou du réel) au profit d'une phénoménologie (en son sens générique et pas husserlien) qui limite notre horizon au seul champ de la représentation
L'ignoble agent prussien de Königsberg, Immanuel Kant, avait déjà à l'époque laissé une brèche dans son système au sein de la troisième critique (la CFJ) : sa philosophie du génie et du sublime destituent l'homme de son statut de maître législateur de l'univers au profit d'une nature violente absolument indomptable, bref le retour de l'en-soi inhumain qui vient néantiser les concepts pures de l'entendement (catégories)
Cet en-soi violent et inhumain qui échappe à la représentation peut du moins être conceptualisé par l'empirisme transcendantal : les conditions de possibilités de l'expérience réelle ; ce qu'on y trouve c'est une matière libidinale intensive qui radicalise le caractère pulsionnel du monde contre tout physicalisme
« Drive is that which explains, rather than presupposing, the cause/effect couple of classical physics. This implies that drives are the irruptive dynamics of matter in advance of natural law. » TFA, [42]
Il est possible de mettre fin aux dualismes de la tradition philosophique moderne à partir d'un machinisme généralisé, où la définition du concept de "machine" n'est rien d'autre que celle d'un "convertisseur d'énergie" (le métabolisme tout simplement) si bien que le problème devient énergétique (déplacement de matière)
C'est ainsi qu'on s'aperçoit que la terre en tournant fait coïter les animaux et les hommes et (comme ce qui résulte est aussi bien la cause que ce qui provoque) que les animaux et les hommes font tourner la terre en coïtant.
C'est la combinaison ou transformation mécanique de ces mouvements que les alchimistes recherchaient sous le nom de pierre philosophale.
Le Soleil aime exclusivement la Nuit et dirige vers la terre sa violence lumineuse, verge ignoble, mais il se trouve dans l'incapacité d'atteindre le regard ou la nuit bien que les étendues terrestres nocturnes se dirigent continuellement vers l'immondice du rayon solaire.
L'anneau solaire est l'anus intact de son corps à dix-huit ans auquel rien d'aussi aveuglant ne peut être comparé à l'exception du soleil, bien que l'anus soit la nuit.
Le 27 août 2024 à 11:11:49 sinbadfaith a écrit :
okay nicklandent
Land est mort et enterré depuis bien longtemps le shoggoth
Le texte que tu présentes commence par vouloir démolir la tradition philosophique moderne humaniste, mais il reste pourtant piégé dans la logique même qu’il prétend renverser. Quand tu parles de "décanter nos esprits de nous-mêmes", tu tombes en fait dans le piège d’une déshumanisation qui n’est rien de plus qu’un produit de la séparation capitaliste. Croire que la libération passe par une abstraction mécanique, c’est ignorer que la vraie émancipation réside dans la réappropriation collective et consciente de notre être, en tant qu’espèce humaine.
Quand tu appelles à utiliser le "machinisme généralisé" pour éliminer le sujet humain, tu montres une incompréhension totale de la dialectique du devenir humain. Ce machinisme n’est pas un outil de libération, mais plutôt l’expression de l’aliénation ultime. En réduisant l’homme à un simple rouage de la méga-machine capitaliste, tu nies la subjectivité humaine. Cette dissolution du sujet, loin d’être une avancée révolutionnaire, est en fait une continuation du nihilisme marchand.
Quand tu traites Kant d’"ignoble agent prussien de Königsberg", tu exagères et caricatures, même si tu pointes la limite du kantisme. Mais là encore, tu te trompes en glorifiant une "nature violente absolument indomptable" comme une réalité ultime. Ce que tu vois comme "violence" est en réalité une illusion créée par l’aliénation capitaliste, qui utilise cette nature abstraite pour dissimuler la réalité sociale de la domination.
Vers la fin, tu parles d’un empirisme transcendantal et d’une matière libidinale intensive. Là, tu t’aventures dans une sorte de mysticisme matérialiste qui n’apporte rien de nouveau. Plutôt que de radicaliser ta critique, tu la noies dans des concepts confus et contradictoires. En évoquant des "dynamismes irruptifs de la matière", tu retombes dans les vieilles impasses du vitalisme et de l’irrationalisme, loin d’une pensée dialectique claire et cohérente.
En résumé, ce que tu proposes comme radicalité reste enfermé dans les contradictions mêmes que tu cherches à dénoncer. Au lieu de dépasser les catégories bourgeoises que tu critiques, tu ne fais que les inverser sans les comprendre véritablement. Si tu veux vraiment critiquer la modernité, il faut réapproprier consciemment l’histoire de l’aliénation humaine dans une perspective révolutionnaire, qui dépasse à la fois le subjectivisme et le machinisme. C’est là que réside la véritable radicalité mon khey.
Le 27 août 2024 à 11:13:12 PtitPirateBG a écrit :
Le texte que tu présentes commence par vouloir démolir la tradition philosophique moderne humaniste, mais il reste pourtant piégé dans la logique même qu’il prétend renverser. Quand tu parles de "décanter nos esprits de nous-mêmes", tu tombes en fait dans le piège d’une déshumanisation qui n’est rien de plus qu’un produit de la séparation capitaliste. Croire que la libération passe par une abstraction mécanique, c’est ignorer que la vraie émancipation réside dans la réappropriation collective et consciente de notre être, en tant qu’espèce humaine.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Quand tu appelles à utiliser le "machinisme généralisé" pour éliminer le sujet humain, tu montres une incompréhension totale de la dialectique du devenir humain. Ce machinisme n’est pas un outil de libération, mais plutôt l’expression de l’aliénation ultime. En réduisant l’homme à un simple rouage de la méga-machine capitaliste, tu nies la subjectivité humaine. Cette dissolution du sujet, loin d’être une avancée révolutionnaire, est en fait une continuation du nihilisme marchand.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Quand tu traites Kant d’"ignoble agent prussien de Königsberg", tu exagères et caricatures, même si tu pointes la limite du kantisme. Mais là encore, tu te trompes en glorifiant une "nature violente absolument indomptable" comme une réalité ultime. Ce que tu vois comme "violence" est en réalité une illusion créée par l’aliénation capitaliste, qui utilise cette nature abstraite pour dissimuler la réalité sociale de la domination.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Vers la fin, tu parles d’un empirisme transcendantal et d’une matière libidinale intensive. Là, tu t’aventures dans une sorte de mysticisme matérialiste qui n’apporte rien de nouveau. Plutôt que de radicaliser ta critique, tu la noies dans des concepts confus et contradictoires. En évoquant des "dynamismes irruptifs de la matière", tu retombes dans les vieilles impasses du vitalisme et de l’irrationalisme, loin d’une pensée dialectique claire et cohérente.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png En résumé, ce que tu proposes comme radicalité reste enfermé dans les contradictions mêmes que tu cherches à dénoncer. Au lieu de dépasser les catégories bourgeoises que tu critiques, tu ne fais que les inverser sans les comprendre véritablement. Si tu veux vraiment critiquer la modernité, il faut réapproprier consciemment l’histoire de l’aliénation humaine dans une perspective révolutionnaire, qui dépasse à la fois le subjectivisme et le machinisme. C’est là que réside la véritable radicalité mon khey.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png
D'accord le dialecticien mais ta méthode qui reconnaît l'être du négatif de tout phénomène s'est faite complètement explosé par le champ des singularités pré-individuelles dans l'oeuvre de deleuze
Conclusion -> dialectique = new age, pierres énergétiques
Le 27 août 2024 à 11:15:45 :
Le 27 août 2024 à 11:13:12 PtitPirateBG a écrit :
Le texte que tu présentes commence par vouloir démolir la tradition philosophique moderne humaniste, mais il reste pourtant piégé dans la logique même qu’il prétend renverser. Quand tu parles de "décanter nos esprits de nous-mêmes", tu tombes en fait dans le piège d’une déshumanisation qui n’est rien de plus qu’un produit de la séparation capitaliste. Croire que la libération passe par une abstraction mécanique, c’est ignorer que la vraie émancipation réside dans la réappropriation collective et consciente de notre être, en tant qu’espèce humaine.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Quand tu appelles à utiliser le "machinisme généralisé" pour éliminer le sujet humain, tu montres une incompréhension totale de la dialectique du devenir humain. Ce machinisme n’est pas un outil de libération, mais plutôt l’expression de l’aliénation ultime. En réduisant l’homme à un simple rouage de la méga-machine capitaliste, tu nies la subjectivité humaine. Cette dissolution du sujet, loin d’être une avancée révolutionnaire, est en fait une continuation du nihilisme marchand.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Quand tu traites Kant d’"ignoble agent prussien de Königsberg", tu exagères et caricatures, même si tu pointes la limite du kantisme. Mais là encore, tu te trompes en glorifiant une "nature violente absolument indomptable" comme une réalité ultime. Ce que tu vois comme "violence" est en réalité une illusion créée par l’aliénation capitaliste, qui utilise cette nature abstraite pour dissimuler la réalité sociale de la domination.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Vers la fin, tu parles d’un empirisme transcendantal et d’une matière libidinale intensive. Là, tu t’aventures dans une sorte de mysticisme matérialiste qui n’apporte rien de nouveau. Plutôt que de radicaliser ta critique, tu la noies dans des concepts confus et contradictoires. En évoquant des "dynamismes irruptifs de la matière", tu retombes dans les vieilles impasses du vitalisme et de l’irrationalisme, loin d’une pensée dialectique claire et cohérente.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png En résumé, ce que tu proposes comme radicalité reste enfermé dans les contradictions mêmes que tu cherches à dénoncer. Au lieu de dépasser les catégories bourgeoises que tu critiques, tu ne fais que les inverser sans les comprendre véritablement. Si tu veux vraiment critiquer la modernité, il faut réapproprier consciemment l’histoire de l’aliénation humaine dans une perspective révolutionnaire, qui dépasse à la fois le subjectivisme et le machinisme. C’est là que réside la véritable radicalité mon khey.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png D'accord le dialecticien mais ta méthode qui reconnaît l'être du négatif de tout phénomène s'est faite complètement explosé par le champ des singularités pré-individuelles dans l'oeuvre de deleuze
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/1/1624307173-img-20210621-222603.jpg Conclusion -> dialectique = new age, pierres énergétiques
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/1/1624307173-img-20210621-222603.jpg
Tu te trompes complètement.
Les singularités pré-individuelles de Deleuze ne "détruisent" pas la dialectique. C'est une lecture superficielle et simpliste de penser ça. La dialectique n'est pas une méthode obsolète ou un gadget "new age" ; c'est une approche vivante et dynamique qui comprend le réel en mouvement et dans ses contradictions. La pensée de Deleuze sur la multiplicité et le devenir, loin d'annuler la dialectique, peut s'y intégrer et la renforcer.
Affirmer le contraire, c'est ne rien comprendre à la profondeur et à la complexité de la dialectique.
Le 27 août 2024 à 11:19:47 PtitPirateBG a écrit :
Le 27 août 2024 à 11:15:45 :
Le 27 août 2024 à 11:13:12 PtitPirateBG a écrit :
Le texte que tu présentes commence par vouloir démolir la tradition philosophique moderne humaniste, mais il reste pourtant piégé dans la logique même qu’il prétend renverser. Quand tu parles de "décanter nos esprits de nous-mêmes", tu tombes en fait dans le piège d’une déshumanisation qui n’est rien de plus qu’un produit de la séparation capitaliste. Croire que la libération passe par une abstraction mécanique, c’est ignorer que la vraie émancipation réside dans la réappropriation collective et consciente de notre être, en tant qu’espèce humaine.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Quand tu appelles à utiliser le "machinisme généralisé" pour éliminer le sujet humain, tu montres une incompréhension totale de la dialectique du devenir humain. Ce machinisme n’est pas un outil de libération, mais plutôt l’expression de l’aliénation ultime. En réduisant l’homme à un simple rouage de la méga-machine capitaliste, tu nies la subjectivité humaine. Cette dissolution du sujet, loin d’être une avancée révolutionnaire, est en fait une continuation du nihilisme marchand.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Quand tu traites Kant d’"ignoble agent prussien de Königsberg", tu exagères et caricatures, même si tu pointes la limite du kantisme. Mais là encore, tu te trompes en glorifiant une "nature violente absolument indomptable" comme une réalité ultime. Ce que tu vois comme "violence" est en réalité une illusion créée par l’aliénation capitaliste, qui utilise cette nature abstraite pour dissimuler la réalité sociale de la domination.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Vers la fin, tu parles d’un empirisme transcendantal et d’une matière libidinale intensive. Là, tu t’aventures dans une sorte de mysticisme matérialiste qui n’apporte rien de nouveau. Plutôt que de radicaliser ta critique, tu la noies dans des concepts confus et contradictoires. En évoquant des "dynamismes irruptifs de la matière", tu retombes dans les vieilles impasses du vitalisme et de l’irrationalisme, loin d’une pensée dialectique claire et cohérente.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png En résumé, ce que tu proposes comme radicalité reste enfermé dans les contradictions mêmes que tu cherches à dénoncer. Au lieu de dépasser les catégories bourgeoises que tu critiques, tu ne fais que les inverser sans les comprendre véritablement. Si tu veux vraiment critiquer la modernité, il faut réapproprier consciemment l’histoire de l’aliénation humaine dans une perspective révolutionnaire, qui dépasse à la fois le subjectivisme et le machinisme. C’est là que réside la véritable radicalité mon khey.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png D'accord le dialecticien mais ta méthode qui reconnaît l'être du négatif de tout phénomène s'est faite complètement explosé par le champ des singularités pré-individuelles dans l'oeuvre de deleuze
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/1/1624307173-img-20210621-222603.jpg Conclusion -> dialectique = new age, pierres énergétiques
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/1/1624307173-img-20210621-222603.jpg Tu te trompes complètement.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png Les singularités pré-individuelles de Deleuze ne "détruisent" pas la dialectique. C'est une lecture superficielle et simpliste de penser ça. La dialectique n'est pas une méthode obsolète ou un gadget "new age" ; c'est une approche vivante et dynamique qui comprend le réel en mouvement et dans ses contradictions. La pensée de Deleuze sur la multiplicité et le devenir, loin d'annuler la dialectique, peut s'y intégrer et la renforcer.
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Affirmer le contraire, c'est ne rien comprendre à la profondeur et à la complexité de la dialectique.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/1/1626087687-indespite.png
Je veux bien que l'on se réapproprie hegel dans la perspective que son oeuvre au XXème siècle a été mal comprise à cause de kojève mais j'attends toujours une intro claire à la science de la logique
Hélas les hégéliens sont les seuls que je ne parviens pas à troller donc je m'incline