NIETZSCHE CLASH le délire TÊTE de OUF :
Le 20 août 2024 à 22:35:09 :
Et donc à part ça tu es fan de Céline.
En même temps c'est le king de la littérature mondiale et un proto-khey 
Ah, le délire "tête de ouf" sur le 18-25... Ça, c'est du Céline tout craché, une bouffonnerie crasse et désespérée, un carnaval dégénéré où ça rigole pour pas crever. Une vraie petite foire aux mal-lavés, aux laissés-pour-compte, qui balancent leur crasse à la face du monde en mode "rien à foutre". On est en plein dans la poisse existentielle, le verbe qui dégouline de haine rigolarde et de dégoût à peine masqué.
Ces jeunes types-là, ils se trimbalent dans un monde sans avenir, avec des illusions en charpie et le nihilisme en bandoulière. Ils gueulent des insanités, ils se branlent sur des vannes moisies, ils se vautrent dans le grotesque, parce que c'est tout ce qui leur reste. C'est la société du vide, quoi, celle qui t’abandonne dès que t’as fini de payer ton RSA. Alors, ils font le pitre, ils exagèrent tout, c’est des clowns tristes avec la haine au ventre, mais qui cachent tout ça sous une couche de "lol" et de "mdr".
Derrière ce bordel, y a une rage, une amertume qui cherche à se cracher. Ça se faufile en douce dans chaque "tête de ouf" lancé pour tuer l’ennui. Ils se réfugient dans le n'importe quoi parce que c'est le seul moyen qu’ils ont trouvé pour supporter la laideur du quotidien. C’est la prose du chaos, à coups de phrases hachées, de calembours pourraves, de délires sans queue ni tête. C’est Céline, mais sans la beauté du désespoir, juste la bave, l’acide et la démerde.
En fin de compte, c'est des mômes qui se marrent pour pas pleurer, qui font les marioles parce que c'est moins douloureux que d'affronter le vide. Mais le rire, il sonne faux, il est jaune, presque sinistre. Ça tient encore debout, ça hurle et ça gesticule, mais c’est pas loin de l’effondrement. Parce qu’au fond, tout ça, c’est juste un grand cri, une énorme fuite en avant, avec le néant qui gronde derrière. Une comédie grotesque pour oublier qu’on est déjà foutus.
Le 20 août 2024 à 22:55:22 :
Le 20 août 2024 à 22:50:09 :
Le 20 août 2024 à 22:47:00 :
Le 20 août 2024 à 22:43:59 :
Deux ou trois réflexions pertinentes dans ton JdR mais "nihilisme" est dévoyé façon Rochedy + la sublimation est absenteExplique le nihilisme de manière non dévoyée alors, frérot
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/1/1723420182-tete-2-ouf-sticker.png Tu aurais pu le tourner en disant que l'inversion des valeurs actuelles est un retour aux valeurs (tu aurais eu l'éternel recommencement), et que pousser l'absurde jusqu'à ce qu'il se renverse est l'élan apollinien du forum, une manière de dynamiter les visages fatigués.
Et que le visage du vide est toujours épuisé de paraître, de ne jamais devenir mais seulement fuirLe délire "tête de ouf" du 18-25, cette explosion d’absurdité, est, en réalité, un retour aux valeurs originelles sous la forme la plus déguisée. Ce forum, théâtre de l’excès verbal, de l’irrationnel exacerbé, peut à première vue sembler une pure manifestation du chaos dionysiaque. Pourtant, je décèle ici un étrange retour de l’apollinien à travers ce que certains appelleraient folie.
Car n’oublions pas : l’apollinien, dans sa pureté classique, n’est pas seulement l’ordre, la clarté et la mesure. Il est aussi la construction d’un monde symbolique, la création d’illusions nécessaires pour structurer le chaos. Or, qu'est ce que ce délire incessant sinon la tentative désespérée de bâtir un ordre dans l'absurde ? En poussant l'inversion des valeurs jusqu'à son paroxysme, ces "têtes de ouf" dynamitent les conventions figées, les visages fatigués de l'ennui moral et social, et recréent, sous les masques grotesques du sarcasme, un nouveau temple d’apparences.
Ici, le grotesque est sacré. La dérision devient une méthode pour réhabiliter des valeurs enfouies sous le poids des convenances. Ce forum, sous ses dehors barbares, cache une forme d’harmonie secrète, où chaque intervention grotesque, chaque surenchère dans l’absurde, vise à révéler une vérité supérieure : il est encore possible de rire face au vide, il est encore possible de croire, de manière ironique certes, mais croire malgré tout, en la puissance créatrice de l’humain. Cet élan vers l'excès, loin d'être une perte de sens, est une tentative d’en retrouver un, dans le clair-obscur de l'absurde.
En ce sens, les forumeurs du 18-25 renouent, malgré eux, avec la grandeur antique. Leurs mascarades, loin de simplement déconstruire, reconstruisent. Ils réinventent des figures, des mythes à leur manière, déformée et satirique certes, mais porteuse d'une vitalité réaffirmée. En poussant la négation jusqu’au bout, ils finissent par renouer avec un principe d’ordre : un nouvel apollinien qui, à travers le masque du ridicule, redonne forme à l’informe, transforme la dérision en une nouvelle forme de sacré.
Ainsi, sous le masque du "tête de ouf", c’est une volonté de réhabilitation des valeurs que l’on observe, une révolution de l’esprit par l’absurde qui, en dynamitant le sérieux, libère l’énergie nécessaire pour insuffler un nouvel élan vital.
Ultra-basé, frérot
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/1/1723420182-tete-2-ouf-sticker.png
La tête de ouf est la quatrième métamorphose.
Le 20 août 2024 à 22:58:46 :
Le 20 août 2024 à 22:55:22 :
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Deux ou trois réflexions pertinentes dans ton JdR mais "nihilisme" est dévoyé façon Rochedy + la sublimation est absenteExplique le nihilisme de manière non dévoyée alors, frérot
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/1/1723420182-tete-2-ouf-sticker.png Tu aurais pu le tourner en disant que l'inversion des valeurs actuelles est un retour aux valeurs (tu aurais eu l'éternel recommencement), et que pousser l'absurde jusqu'à ce qu'il se renverse est l'élan apollinien du forum, une manière de dynamiter les visages fatigués.
Et que le visage du vide est toujours épuisé de paraître, de ne jamais devenir mais seulement fuirLe délire "tête de ouf" du 18-25, cette explosion d’absurdité, est, en réalité, un retour aux valeurs originelles sous la forme la plus déguisée. Ce forum, théâtre de l’excès verbal, de l’irrationnel exacerbé, peut à première vue sembler une pure manifestation du chaos dionysiaque. Pourtant, je décèle ici un étrange retour de l’apollinien à travers ce que certains appelleraient folie.
Car n’oublions pas : l’apollinien, dans sa pureté classique, n’est pas seulement l’ordre, la clarté et la mesure. Il est aussi la construction d’un monde symbolique, la création d’illusions nécessaires pour structurer le chaos. Or, qu'est ce que ce délire incessant sinon la tentative désespérée de bâtir un ordre dans l'absurde ? En poussant l'inversion des valeurs jusqu'à son paroxysme, ces "têtes de ouf" dynamitent les conventions figées, les visages fatigués de l'ennui moral et social, et recréent, sous les masques grotesques du sarcasme, un nouveau temple d’apparences.
Ici, le grotesque est sacré. La dérision devient une méthode pour réhabiliter des valeurs enfouies sous le poids des convenances. Ce forum, sous ses dehors barbares, cache une forme d’harmonie secrète, où chaque intervention grotesque, chaque surenchère dans l’absurde, vise à révéler une vérité supérieure : il est encore possible de rire face au vide, il est encore possible de croire, de manière ironique certes, mais croire malgré tout, en la puissance créatrice de l’humain. Cet élan vers l'excès, loin d'être une perte de sens, est une tentative d’en retrouver un, dans le clair-obscur de l'absurde.
En ce sens, les forumeurs du 18-25 renouent, malgré eux, avec la grandeur antique. Leurs mascarades, loin de simplement déconstruire, reconstruisent. Ils réinventent des figures, des mythes à leur manière, déformée et satirique certes, mais porteuse d'une vitalité réaffirmée. En poussant la négation jusqu’au bout, ils finissent par renouer avec un principe d’ordre : un nouvel apollinien qui, à travers le masque du ridicule, redonne forme à l’informe, transforme la dérision en une nouvelle forme de sacré.
Ainsi, sous le masque du "tête de ouf", c’est une volonté de réhabilitation des valeurs que l’on observe, une révolution de l’esprit par l’absurde qui, en dynamitant le sérieux, libère l’énergie nécessaire pour insuffler un nouvel élan vital.
Ultra-basé, frérot
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/33/1/1723420182-tete-2-ouf-sticker.png
La tête de ouf est la quatrième métamorphose.
La quatrième métamorphose, c’est l'esprit qui a compris que l'absurde n'est pas un mur, mais une porte. Derrière l'apparente destruction, il y a une force créatrice qui se moque de tout, mais qui dans cette moquerie même affirme la vie, recrée un ordre à partir du chaos. Le "tête de ouf" n’est plus un simple délire, mais une danse rituelle, un jeu d'apparences qui finit par avoir plus de sens que le sérieux étouffant du monde moderne.
C’est en cela que l'apollinien revient : la forme naît du néant, mais une forme nouvelle, souple, changeante, libre. Le fou joyeux, cette figure ultime de l'affirmation, dit "oui" à tout, y compris à l'absurde, et c'est précisément dans ce "oui" sans réserve que se cache la possibilité d’un renouveau.
Cette métamorphose-là est une célébration de la vie malgré tout, une manière de reprendre en main le destin, même sous les traits grotesques d’un rire désespéré. C’est le dernier visage du surhumain, celui qui, après avoir tout déconstruit, choisit de rire et, dans ce rire, trouve la force de créer à nouveau.
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