BlancPin
2024-08-12 02:54:16
Non, actuellement j’ai de quoi l’être et pourtant non, jolie copine, un boulot, un appart sympa, mais jamais satisfait de moi.
Mais je garde espoir, j’ai des projets et j’ai bon espoir qu’ils se réalisent.
Cadavranal66
2024-08-12 02:55:08
Le bonheur? Il me paraît presque insultant d’entendre ce mot. Comment oser parler de bonheur à un homme qui a tout perdu? Ma femme, ma fille… des morceaux de mon âme arrachés, laissés pourrir dans un néant sans fond. Vous n'avez aucune idée de ce que c'est de se réveiller chaque jour avec le poids d'une douleur qui vous ronge, une douleur qui ne vous laisse aucun répit, même dans vos rêves. Le bonheur? C'est une blague cruelle, un concept qui appartient à ceux qui n'ont jamais connu la vraie souffrance.
Je ne me contente plus de survivre, je traîne cette carcasse vide à travers un monde qui me paraît de plus en plus grotesque. Leurs visages hantent chaque recoin de ma mémoire, leurs rires me torturent dans un silence assourdissant. Ma femme, mon amour, celle qui était tout pour moi, gît maintenant dans une tombe froide, et je me demande pourquoi le destin a choisi de la faucher. Pourquoi pas moi? Pourquoi m’a-t-on laissé avec cette existence mutilée?
Et ma fille… ma petite fille. Comment pourrais-je décrire ce que je ressens? C’est comme si une partie de moi avait été arrachée à vif, sans anesthésie, et qu’on me laissait là, gisant, hurlant de douleur, sans que personne ne vienne jamais me secourir. Vous comprenez? Vous comprenez ce que c’est de voir un avenir brisé, de savoir que jamais plus je ne verrai son sourire, jamais plus je ne sentirai ses bras autour de mon cou? Elle était l'espoir incarné, et maintenant… maintenant, il ne reste rien. Seulement ce vide insondable, ce gouffre qui menace de m'engloutir à chaque seconde.
Le bonheur, c’est pour les autres, pour les chanceux qui peuvent encore prétendre à une vie normale. Moi? Je suis une ombre, un spectre piégé entre deux mondes, ni mort, ni vivant. Les jours défilent, indistincts, perdus dans une brume épaisse de douleur et de désespoir. Je ne ressens plus rien, si ce n’est ce besoin insatiable de fuir, de disparaître, d’échapper à cette réalité insoutenable. Mais même cela m’est refusé.
Certains diront que je dois "avancer", que je dois "faire mon deuil". Ces mots ne signifient rien. Le deuil n’est pas un processus, c’est une prison sans issue, un cri silencieux qui ne s’éteint jamais. Avancer? Avancer vers quoi? Vers un autre jour de souffrance? Vers une autre nuit de cauchemars? Rien n'a de sens, rien n'a d'importance. Je suis perdu dans un labyrinthe de douleur, et il n’y a pas de sortie.
Alors, non, je ne me sens pas heureux. Je suis au-delà du bonheur, au-delà du chagrin, au-delà de l'humanité. Je suis un être brisé, errant dans une existence qui n'a plus de sens, condamné à revivre encore et encore cette perte insupportable. Le bonheur est une illusion, un poison auquel je ne peux plus goûter. Et la seule certitude qui me reste, c’est que je suis seul, irrémédiablement seul, dans un monde qui m’a tout pris.
Joke77
2024-08-12 02:58:49
Le 12 août 2024 à 02:55:08 :
Le bonheur? Il me paraît presque insultant d’entendre ce mot. Comment oser parler de bonheur à un homme qui a tout perdu? Ma femme, ma fille… des morceaux de mon âme arrachés, laissés pourrir dans un néant sans fond. Vous n'avez aucune idée de ce que c'est de se réveiller chaque jour avec le poids d'une douleur qui vous ronge, une douleur qui ne vous laisse aucun répit, même dans vos rêves. Le bonheur? C'est une blague cruelle, un concept qui appartient à ceux qui n'ont jamais connu la vraie souffrance.
Je ne me contente plus de survivre, je traîne cette carcasse vide à travers un monde qui me paraît de plus en plus grotesque. Leurs visages hantent chaque recoin de ma mémoire, leurs rires me torturent dans un silence assourdissant. Ma femme, mon amour, celle qui était tout pour moi, gît maintenant dans une tombe froide, et je me demande pourquoi le destin a choisi de la faucher. Pourquoi pas moi? Pourquoi m’a-t-on laissé avec cette existence mutilée?
Et ma fille… ma petite fille. Comment pourrais-je décrire ce que je ressens? C’est comme si une partie de moi avait été arrachée à vif, sans anesthésie, et qu’on me laissait là, gisant, hurlant de douleur, sans que personne ne vienne jamais me secourir. Vous comprenez? Vous comprenez ce que c’est de voir un avenir brisé, de savoir que jamais plus je ne verrai son sourire, jamais plus je ne sentirai ses bras autour de mon cou? Elle était l'espoir incarné, et maintenant… maintenant, il ne reste rien. Seulement ce vide insondable, ce gouffre qui menace de m'engloutir à chaque seconde.
Le bonheur, c’est pour les autres, pour les chanceux qui peuvent encore prétendre à une vie normale. Moi? Je suis une ombre, un spectre piégé entre deux mondes, ni mort, ni vivant. Les jours défilent, indistincts, perdus dans une brume épaisse de douleur et de désespoir. Je ne ressens plus rien, si ce n’est ce besoin insatiable de fuir, de disparaître, d’échapper à cette réalité insoutenable. Mais même cela m’est refusé.
Certains diront que je dois "avancer", que je dois "faire mon deuil". Ces mots ne signifient rien. Le deuil n’est pas un processus, c’est une prison sans issue, un cri silencieux qui ne s’éteint jamais. Avancer? Avancer vers quoi? Vers un autre jour de souffrance? Vers une autre nuit de cauchemars? Rien n'a de sens, rien n'a d'importance. Je suis perdu dans un labyrinthe de douleur, et il n’y a pas de sortie.
Alors, non, je ne me sens pas heureux. Je suis au-delà du bonheur, au-delà du chagrin, au-delà de l'humanité. Je suis un être brisé, errant dans une existence qui n'a plus de sens, condamné à revivre encore et encore cette perte insupportable. Le bonheur est une illusion, un poison auquel je ne peux plus goûter. Et la seule certitude qui me reste, c’est que je suis seul, irrémédiablement seul, dans un monde qui m’a tout pris.
Heureusement que tu vie pas dans un pays en guerre.
Courage bro