JudithWaintraub
2024-08-07 13:18:10
Dans les hôtels de luxe, les voleurs trouvent toujours des Rolex…
Zico, la légende du football se fait voler ses bagages. Invité à Paris par la délégation brésilienne aux JO, l’ancien footballeur Arthur Antunes Coimbra dit « Zico » a subi une bien mauvaise expérience. Le 25 juillet, peu après 21 heures, l’ancienne gloire de Flamengo quitte avec son épouse l’hôtel Mercure Philharmonie dans le XIXe arrondissement de Paris. Au moment où il charge les bagages du couple, le chauffeur est accosté par un homme. Pendant que son attention est détournée, un complice dérobe une valise dans laquelle se trouvait une rivière de diamants, une montre Rolex, des bijoux, de la maroquinerie de luxe et de l’argent en espèce. Un préjudice évalué par le footballeur à 150 000 euros. La brigade de répression du banditisme (BRB) est saisie de l’enquête.
Le vice-président Europe de Coca-Cola dépossédé de sa Rolex. Le 23 juillet 2024, dans la matinée, le vice-président Europe de la société Coca-Cola s’est fait subtiliser son sac à dos posé sur sa valise à l’accueil de l’hôtel Intercontinental (IXe arrondissement). Le voleur a remplacé l’accessoire du responsable par son propre sac à dos vide. À l’intérieur du sac volé se trouvaient un téléphone, un ordinateur professionnel et une montre Rolex d’une valeur d’environ 10 000 euros. Grâce à l’exploitation des enregistrements des caméras de vidéoprotection, les policiers de la BRB chargés de l’enquête ont identifié deux suspects de nationalité colombienne qui ont été interpellés le 26 juillet dans le Xe arrondissement puis jugés en comparution immédiate. Ils ont écopé de 12 mois de prison dont huit avec sursis. Le même jour la conseillère juridique de la chaîne américaine NBC s’est elle aussi fait dérober sa montre du même fabriquant dans sa chambre à l’hôtel Lutetia (VIe arrondissement). Préjudice estimé : 35 000 euros. La BRB a été saisie.
Les personnels soignants pas épargnés
Des voleurs en mauvaise santé ? Le 27 juillet, des secouristes de la Protection Civile de la fan zone de l’Hôtel de Ville, à Villepinte (Seine-Saint-Denis) se sont fait voler dans leur tente un sac de premiers secours contenant du matériel (oxymètre, tensiomètre et thermomètre). Les investigations sont confiées au commissariat de Villepinte.
Le délinquant se prend une veste. Un médecin bénévole de la polyclinique du village olympique a déposé plainte pour le vol de sa veste officielle JOP 2024. Le vêtement aurait disparu pendant qu’il effectuait une intervention dans un centre d’entraînement. Le service départemental de police judiciaire de la Seine-Saint-Denis (SDPJ 93) est chargé des investigations.
Sac de sport et tenue JOP envolés. À Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), c’est un médecin urgentiste, en poste au site olympique situé sur cette commune qui s’est fait dérober son sac de sport sur une étagère de la salle de soin alors qu’il s’était absenté quelques minutes. À l’intérieur se trouvait sa tenue JOP 2024. Le commissariat de Noisiel est saisi des faits.
Des athlètes visitent aussi les commissariats
La onzième épreuve du décathlonien. Il avait décidé de visiter Paris. Le 1er août, cet athlète japonais venu participer au décathlon olympique est abordé alors qu’il filme la rue dans le XVIIIe arrondissement. Deux jeunes demandent à être pris en photo. Il discute avec, l’un d’eux fait mine de lui faire une prise de judo, pour rire. Ils repartent. Quelques minutes plus tard, le sportif se rend compte qu’il n’a plus son téléphone portable. Avec le signalement des deux suspects, le 2e district de police judiciaire (DPJ) les a retrouvés rapidement et interpellés le 2 août.
Il se glisse dans la peau d’un judoka français. Un judoka de l’équipe de France, partenaire d’entraînement des combattants qualifiés, a eu sa voiture fracturée le 1er août dans un parking de la porte de la Villette. Les voleurs ont fait main basse sur des vêtements de marque mais aussi deux badges d’accréditation dont un pour le Club France. Les enquêteurs du 2e DPJ ont identifié deux suspects. L’un d’eux au moment de son interpellation portait la tenue de l’équipe de France de judo…
Les données tactiques de basketteurs disparaissent. Était-ce un nouvel acte d’espionnage d’une équipe adverse ? La question planait après le vol, le 30 juillet, d’un iPad de l’équipe de France de basket 3 x 3 dans un espace réservé du site de la Concorde (VIIIe arrondissement). D’autant que l’appareil contenait les données tactiques et des vidéos techniques. Toutes les hypothèses étaient possibles après la surveillance par drone initiée en début de JO par un membre du staff de l’équipe de foot féminin canadienne. Finalement, la géolocalisation a permis de retrouver dès le lendemain la tablette dans un camping près de Lille (Nord). Le voleur, un homme de 68 ans qui vit en Alsace, a expliqué qu’il avait voulu conserver un souvenir. Il hérite d’une ordonnance pénale d’un montant de 400 euros.
L’équipe slovaque de cyclisme a perdu ses pneus. L’entraîneur de l’équipe slovaque de cyclisme a déposé plainte le 29 juillet pour le vol d’accessoires et de pièces de vélo commis au sein du village olympique. Le matériel (une dizaine de pneus, un gonfleur et diverses pièces) était entreposé dans un casier non verrouillé partagé avec d’autres équipes participant aux JOP. Un préjudice estimé à 2 300 euros, le SDPJ 93 est saisi.
Un café, l’addition et… un vol. L’entraîneur de l’équipe d’escrime d’Azerbaïdjan n’a pas retrouvé le sac qu’il avait laissé sans surveillance sur la table d’un restaurant du VIIIe arrondissement de Paris. À l’intérieur, des papiers d’identité, des moyens de paiement et 2 500 euros en liquide. Le commissariat du VIIIe arrondissement est saisi de l’affaire.
Un rugbyman sans alliance. Le dimanche 27 juillet, un rugbyman de l’équipe japonaise a déposé plainte pour le vol d’une alliance, d’un collier et d’argent liquide pour un préjudice estimé à 3 000 euros. Selon lui, ces effets personnels auraient été dérobés dans sa chambre au village olympique. Celle-ci aurait été entièrement fouillée en son absence. Mais aucune trace d’effraction n’a été relevée. Le SDPJ 93 est également saisi.
La loi des séries au village olympique. Autre nation, autre sport, mais même mode opératoire. La veille, c’était entraîneur de l’équipe australienne de hockey qui a déposé plainte au commissariat de Saint-Denis pour le vol de sa carte bancaire et son utilisation frauduleuse. Selon lui, le vol aurait également eu lieu dans sa chambre au village olympique, là encore sans qu’aucune intrusion n’a été constatée. Il a signalé avoir été contacté par sa banque pour des transactions suspectes estimées à 1 500 dollars australiens (environ 907 euros). La police judiciaire (PJ) du 93 est saisie.
Le vol du vélo pliable plié sans effraction. Un membre de l’équipe britannique de cyclisme a été victime d’un vol à la roulotte sans effraction dans un parking souterrain du Ier arrondissement de Paris. Le 30 juillet, entre 12 heures et 17 heures, il avait garé son véhicule officiel JO. À son retour, il n’a pu que constater la disparition du vélo pliable de marque Brompton, 6 000 euros, qu’il avait mis dans le coffre du véhicule.
Caméras et appareils photos de journalistes pas à l’abri dans les enceintes sportives
À l’Arena Porte de la Chapelle (XVIIIe). Un journaliste coréen de la chaîne Séoul broadcasting système n’a plus retrouvé sa caméra d’un montant de 20 000 euros en revenant, le 1er août au soir dans l’enceinte sportive. Il a déclaré avoir quitté l’enceinte sportive avec ses homologues entre 16 et 18 heures. L’exploitation des enregistrements de vidéoprotection a permis d’apercevoir un homme en train de dérober la caméra. Le commissariat du XVIIIe arrondissement est chargé de l’enquête.
Au Parc des Princes (XVIe). Le 30 juillet durant le match de foot opposant la République dominicaine à l’Ouzbékistan, un photographe professionnel français a perdu deux appareils photos et de leurs objectifs. Il les avait laissés un court instant sans surveillance. Le préjudice est estimé à 10 000 euros. Le commissariat du XVIe arrondissement est chargé de l’enquête.
Au stade Yves-du-Manoir de Colombes (Hauts-de-Seine). Un photographe professionnel américain travaillant pour l’agence Getty Images a lui aussi déposé plainte après le vol de son appareil photo alors qu’il se trouvait, le jour même, dans la tribune presse du stade qui accueille les épreuves de hockey sur gazon. L’exploitation de l’enregistrement des images des caméras par les policiers du commissariat de Colombes a montré que quelqu’un avait pris l’appareil avant de disparaître.
Au centre aquatique. Le 29 juillet 2024, la caméra de la société chinoise de diffusion des JO, placée au centre aquatique à Saint-Denis, a été dérobée. Un préjudice évalué à 15 000 euros. L’exploitation des enregistrements de vidéoprotection est en cours.