PaulMaarius
2024-07-03 17:25:06
Encore une nouvelle fois il faut arrêter avec le fantasme du barrage républicain. C’est une idée vieillotte en 2024 qui n’a plus aucun sens aujourd’hui.
Les consignes de votes n’ont toujours été qu’à destination des sympathisants et des militants qui, historiquement, étaient très disciplinés et aux ordres de leurs représentants locaux et nationaux. Depuis la défaite de Sarkozy en 2012 les consignes de votes ne sont que très peu écoutées à droite. On l’a bien vu en 2017 lors du second tour de l’élection présidentielle où les électeurs LR ont reporté leur voix sur Marine Le Pen et non Emmanuel Macron.
Il y a bien qu’à gauche que les consignes de vote semblent être suivi pour peu qu’elles se basent toujours sur l’évitement du RN. Chez eux il y a vraiment cette idée que le RN c’est le bruit des bottes et leur vie va cesser au moment de l’officialisation de la prise de pouvoir du RN.
Mais dans ces élections ça ne sert à rien puisque l’électorat clé est celui de Macron. Or là le souci c’est que le centre n’a jamais eux de sympathisants ni d’adhérents, juste des gens qui votent pour eux. À droite d’ailleurs les différents élus LR ont toujours rigolé sur le fait que les centristes leur cassaient les couilles parce qu’ils ne représentent aucune force vive sur le terrain mais qu’ils avaient toujours une chiée de circonscriptions dans les accords qu’ils négociaient. Après forcé de constater que si sur le terrain ils n’ont personne, ils sont toujours arrivés à drainer des électeurs dans l’isoloir.
Donc les consignes de votes prendront encore moins dans l’électorat centriste, ce qui rend très illisible les projections. C’est un électorat très volatile qui est autant susceptible de voter RN que NFP. Sachant que dans cet électorat il y en a tout un tas qui exècre LFI et Mélenchon tout comme il y en a qui exècre le RN. En fait c’est ça la problématique, c’est que pour eux c’est un choix entre la peste et le choléra et si on faisait un sondage uniquement auprès de cet électorat on se rendrait compte qu’il n’y aurait pas de consensus sur un candidat moins nauséabond que l’autre.
Le plus vraisemblable c’est que le second tour accouche sur une majorité relative en faveur du RN avec une incapacité réelle à gouverner le pays pour les trois années à venir. Parce que le souci c’est qu’on va avoir 3 blocs importants mais un seul a la capacité de mettre de l’eau dans son vin pour gouverner, c’est le centre.
Au RN on est capable d’avaler beaucoup de chose, mais pas de là à céder leur victoire pour pouvoir mettre à un gouvernement de fonctionner. Et chez NFP c’est pire, tous les groupes vont se désagréger au lendemain des élections et LFI va clairement n’en faire qu’à sa tête pour obtenir des postes au gouvernement ce qui sera de toute façon impossible.
Et le risque se situe à la rentrée lorsque les parlementaires ainsi que le gouvernement vont devoir travailler sur le budget. Comment l’assemblée va-t-elle pouvoir se mettre d’accord sur un budget alors que les trois groupes ne sont d’accord sur rien.
Ce premier accroc va avoir des conséquences assez lourdes puisque cela va entrainer une hausse assez nette des points d’intérêt sur l’emprunt. Et vu que nos finances publiques sont apocalyptiques, on va tout droit vers une menace de mise sous tutelle par le FMI.
Parce que oui l’UE elle ne va pas continuer à garantir les emprunts de l’État alors que nous sommes incapables de boucler un budget et qu’il y clairement une dynamique forte vers l’augmentation de la dépense publique.
Franchement je ne vois pas comment on ne se dirige pas vers une nouvelle élection présidentielle au plus tard à la fin de l’année avec une démission de Macron en octobre/novembre.
Et ça il fallait s’y attendre parce qu’on ne peut pas déstabiliser impunément une société en important massivement 1 000 000 d’immigrés tous les ans, légaux et clandestins. Si encore cette immigration venait d’Europe cela pourrait fonctionner, mais non elle vient exclusivement d’Afrique et du Maghreb. Des zones qui ont une culture totalement différente de celle de la France.
Dans un pays laïque et majoritairement athée comme la France, l’import d’une population en majorité musulmane pose irrémédiablement un véritable soucis d’intégration. Tout simplement parce que l’Islam est une religion et comme tout religion elle n’est rien d’autre que de la politique qui n’a d’autres buts que de régir l’intégralité de la vie de la société. En France la gauche ayant décidé de chasser la religion catholique, on se retrouve avec un vide religieux et la nature a horreur du vide. Donc l’Islam s’implante et conquiert l’espace public.
L’erreur des politiques et de croire que l’on peut contrer une religion en brandissant la laïcité, or historiquement la seule possibilité de combattre une religion c’est de lui opposer une autre religion.
En important comme on a fait des millions d’immigrés musulmans on a donc complètement déstabilisé un pays aux racines chrétiennes avec une culture occidentale. Parce que non on ne peut pas faire cohabiter des cultures différentes de façon pacifique sur un même territoire. La culture reste ce qu’en font les hommes et les hommes sont naturellement enclins à prendre le dessus sur l’autre dès qu’il a la possibilité de le faire.
En important massivement des populations magrébines et africaines ont a créés des communautés ultra importantes qui ont fini par faire muter profondément le visage de la France.
Cette élection ne fait que révéler une chose, pas que la France est raciste, mais qu’il y a bien un choc de civilisations qui se déroulent sur nos terres. C’est juste l’étape de la découverte et la prochaine sera brutale parce qu’on sera au stade de la guerre civile.
Nos descendants pourront retenir une leçon de tout ça, sans roman national, sans volonté de préserver la communauté de souche, le pays ne devient plus une nation mais un territoire sur lequel vivent des peuples différents qui prendront tôt ou tard les armes les uns contre les autres.
Voilà pourquoi le débat sur l’immigration est un débat central, parce que ce n’est pas une question de couleur de peau, mais de survie d’une nation.