L’assaillant et son complice s’en seraient pris «sans raison» à deux passants, les poignardant au visage, au thorax et à l’abdomen. Une policière hors service a tenté de s’interposer, et a été frappée.
Une nouvelle attaque à l’arme blanche en France. Dans la nuit de mardi à mercredi, deux personnes ont été poignardées par un individu, qui a été interpellé avec un complice, a appris Le Figaro de source policière, confirmant une information d’Actu 17. Le parquet a ouvert une enquête pour déterminer l’origine des agressions, qui auraient été commises «sans raison apparente», d’après les premiers éléments du dossier.
Aux alentours de 3h30 du matin, les autorités sont appelées en urgence pour une première agression, devant le Café Oz, un bar à ambiance. Devant les policiers, la victime raconte avoir été prise à partie par deux hommes, l’un d’eux lui ayant porté un coup de couteau au niveau du visage, «sans raison apparente». La victime souffre d’une «plaie peu profonde», nous indique-t-on. Lors de l’attaque, les vigiles du bar ont voulu intervenir, mais les suspects ont immédiatement pris la fuite.
Leur piste est retrouvée quelques dizaines de mètres plus loin, où les autorités sont appelées pour une seconde agression à l’arme blanche. «Toujours sans raison», le même suspect et son complice poignardent à trois reprises, au thorax et l’abdomen, une autre personne. Une policière hors service présente par hasard tente d’intervenir, mais est frappée au niveau de l’arcade sourcillière, avant que les agresseurs ne prennent à nouveau la fuite en direction de la rue de Rivoli.
Mais ils sont rattrapés puis maîtrisés par la Brigade anticriminalité de Paris. Les deux hommes, âgés de 33 et 34 ans, étaient des clients du Café Oz, d’après les premières investigations. Ils ont d’ailleurs été formellement reconnus par les vigiles du bar, les victimes et un témoin, selon nos informations.
La première victime souffre d’une blessure légère, et la seconde a été grièvement blessée. Elle a été transportée à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière avec un pronostic vital engagé. Les auteurs présumés ont été placés en garde à vue et étaient toujours entendus ce mercredi après-midi.