bigASSdu93
2024-05-24 15:20:03
Ces mardi 21 et mercredi 22 mai, un homme en situation irrégulière était jugé pour le viol d’une étudiante de 19 ans, lors d’un cambriolage. Malgré son passif judiciaire et plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF), l’accusé avait pu se maintenir sur le territoire national. Les faits sont particulièrement sordides.
Avant la rentrée universitaire, Léa est dans son lit, lorsque le bruit de la cuisine vient la tirer de son sommeil. Hélas, ce n’est ni son frère, ni personne de la famille, qui se trouve dans la cuisine ce matin-là, mais deux étrangers en situation irrégulière qui, multirécidivistes et sous le coup d'OQTF, après une nuit à boire et à se droguer, s’offrent une petite virée cambriolages.
Elle tente alors d'appeler la police, dont le combiné sonne en continue sans décrocher.
La jeune femme écrit alors tremblante à sa mère "il y a quelqu'un chez moi".
Les deux hommes arrivent rapidement dans la pièce principale où vit Léa, l'un d'eux se contente de prendre tous les objets électroniques qu'il trouve, l'autre veut profiter de sa vulnérabilité.
Il s’approche du lit et demande aussitôt à la jeune femme de 19 ans, s’il peut la rejoindre pour dormir avec elle. Léa refuse, il insiste et se déshabille. H* décide alors de se passer de son consentement.
Il brandit la lame d’un ciseau, la menace, lui ligote les mains et l’oblige à se déshabiller dans la salle de bain sous la menace de l'arme blanche. Commence alors un calvaire de plus d’une heure. Pour parvenir à ses fins, H* va même jusqu’à utiliser un gel douche comme lubrifiant.
Pour Léa, qui est catholique pratiquante et vierge, c’est un cauchemar. Elle n’est pas seulement terrorisée par le viol, elle craint surtout qu’il la tue. Elle voit la mort en face. Les minutes s’étirent, interminables. Puis il prend la fuite, non sans lui voler un sac de sport, une machine à café, ainsi que des dosettes assorties. Puis il se rend à la gare à proximité, où il s’achète des viennoiseries.
Le procès vient d'aboutir à une condamnation : 18 mois de prison pour le premier cambrioleur
13 ans de réclusion criminelle ainsi qu'une nouvelle OQTF à l'encontre du violeur
Son avocate a obtenu une remise de peine, plaidant l'immaturité du client et les mauvais traitements dont il serait victime en prison. De plus, l'accusé a présenté des excuses à la famille. Les derniers mots de l'accusé seront "je demande la clémence".
L’expertise psychologique révélera d’ailleurs que Léa a bénéficié d’une bonne éducation, dans un cadre affectif sécurisant. En somme, tout allait bien pour elle, grâce aux efforts de ses parents, avant son viol. Depuis, elle est renfermée, voire paranoïaque, elle se méfie des hommes, elle craint que son violeur revienne la tuer.