"Plusieurs petites précisions: le FBI n'avait pas le droit d'intervenir sur le sol néo-zélandais avec la police néo-zélandaise, mais ils l'ont fait quand même. Autre chose, l'intégralité des policiers et membres du FBI, lorsqu'ils ont débarqué chez Dotcom, ne portaient aucun insigne de la police sur eux et ne se sont pas signalés comme tel. Ils sont entrés en force, sans aucun moyen pour Kim et ses collègues de savoir que c'était la police.
Kim a eu le réflexe de se retrancher, avec une arme, dans une Panic Room, avant qu'enfin les membres du FBI et de la police néo-zélandaise ne se présentent comme tel. On a appris plus tard que la quasi-totalité de la procédure à son encontre était totalement illégale, de l'intervention disproportionnée de la police (et de l'ingérence du FBI dans cette affaire) à la saisie des serveurs (que la justice a été contrainte de restituer, même s'ils ne l'ont pas fait intégralement, et là aussi c'est illégal et encore en cours). Depuis, Kim a relancé un autre site, mega.io, avec lequel il a été encore plus malin: tout est entièrement crypté sur les serveurs d'hébergement de Mega, ce qui fait que personne au sein de l'entreprise ne peut savoir ce qui est stocké et partagé via le site. Du coup, légalement, ils ne peuvent pas être tenus pour responsables de quelque activité illégale que ce soit lié à leur site, parce qu'ils n'ont aucun moyen de savoir ce qui y transite."