UNKSRA
2024-05-11 19:25:20
Pour justifier l'interdiction d'une réunion privée dans un petit local privé où Vincent Reynouard devait s'exprimer, l'arrêté de la préfecture de police de Paris exprimait ceci (VR en parle dans la pénultième émission de DP) :
"Considérant que, à l'occasion de la conférence susvisée, il existe des risques sérieux pour que des propos à caractère antisémite et négationniste soient tenus ; que de tels propos constituent des infractions à la loi pénale et sont de nature mettre en cause la cohésion nationale ou des principes consacrés par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et par la tradition républicaine ; que ces propos peuvent porter atteinte à la personne humaine, alors même qu'ils ne provoqueraient pas de troubles matériels ; que la notion de trouble immatériel, développée par la jurisprudence, permet de prévenir les troubles à l'ordre public en s'attachant à la préservation d'un système de valeurs objectives, qui cimentent l'harmonie sociale, sans pour autant porter d'atteinte excessive à l'exercice par les citoyens de leurs libertés fondamentales."
Ce gloubi-boulga juridique liberticide
La conférence devait avoir lieu à 19 heures 30, le lieu a été dévoilé aux participants à 17 heures et 30 minutes plus tard t'avais les flics qui débarquaient avec leur arrêté bordel
UNKSRA
2024-05-11 19:26:16
À noter que le juge d'application des peines du tribunal de grande instance de Paris tente par tous les moyens de remettre Vincent derrière les barreaux au nom de deux jugements prononcés en 2017 et en 2021. Voici son récit à ce sujet :
Une volonté de me faire taire au plus vite
Des attentes douchées
En effet, l’article 695-18 du Code de procédure pénale est clair :
Lorsque le ministère public qui a émis le mandat d’arrêt européen a obtenu la remise de la personne recherchée, celle-ci ne peut être poursuivie, condamnée ou détenue en vue de l’exécution d’une peine privative de liberté pour un fait quelconque antérieur à la remise et autre que celui qui a motivé cette mesure.
Or, les autorités françaises ont obtenu mon extradition pour sept vidéos que j’ai publiées sur internet entre septembre 2019 et avril 2020. Elle n’ont pas invoqué les deux jugements et l’arrêt, car si, pris ensemble, ils m’infligent quinze mois d’incarcération, pris séparément, chacun me condamne à moins d’un an de prison, ce qui rend impossible une demande d’extradition.
Par conséquent, lorsque, le 2 février 2024, je fus livré, menotté, aux autorités françaises, un juge d’instruction me mit en examen et me plaça sous contrôle judiciaire pour les sept vidéos mentionnées dans le mandat d’arrêt.
Je suis accusé de « négation, minoration ou banalisation publique d’une crime de guerre », de « contestation publique de l’existence d’un crime contre l’humanité commis durant la seconde guerre mondiale » et de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine… ». La détention préventive n’existant pas - ou pas encore - pour ces délits dits « de presse », le soir même, je suis ressorti libre du tribunal.
Je ne me tais toujours pas
Pour mes adversaires, la déconvenue fut grande, car certains me voyaient déjà incarcéré. Lorsque, le 12 octobre 2023, la justice écossaise autorisa mon extradition, le président de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane, Benoît Sadry, lança : « On peut se féliciter qu’il vienne en prison chez nous ! »
D’autres pensaient sans doute qu’après quinze mois de prison en Écosse, une extradition et une mise en examen immédiate avec placement sous contrôle judiciaire, je me tairais désormais, dans l’espoir de ne pas aggraver mon cas.
Ils se trompaient. Le soir même de mon arrivée en France, j’accordais un entretien vidéo à Jérôme Bourbon et Florian Rouanet. Puis vinrent ceux réalisés par Égalité & Réconciliation et Nérée Osa. L’apothéose fut ma participation à l’émission Géopolitique profonde, présentée par Mike Borowski, en compagnie d’Alain Soral et d’Alexandre Juving-Brunet.
S’y ajoutent des conférences hebdomadaires, organisées un peu partout en France. Je me suis déjà déplacé à Nantes, Chartres, Quimper, Rouen, Montauban, Perpignan, Le-Puy-en-Velay et Lyon. D’autres réunions sont prévues, de Vannes à Strasbourg et de Dunkerque à la Savoie.
Enfin, j’écris des articles publiés dans les colonnes de Rivarol, sur mon blogue avec son Infolettre. ainsi que sur ma page GAB.
https://blogue.sansconcession.net/2024/04/un-acharnement-qui-confirme-limportance-du-combat-revisionniste