j'arrive pas à croire que je suis un esclave bordel
prout2024
2024-03-11 04:54:52
esclave de l'argent esclave de la bouffe esclave des propriétaires, des commerçants, des patrons et des meufs esclave de mon propre corps
Être pauvre et moche bordel j'en peux plus
TimideGenant10
2024-03-11 04:55:33
Esclave de ton cerveau surtout... Arrête de te torturer avec de telles futilités
lavieestbelle_
2024-03-11 04:55:46
il a cru qu'il allait être un perso principal dans la viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/16/3/1650481485-sans-titre-3-removebg-preview.png
et bah non t'es qu'un figuranthttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/16/3/1650481485-sans-titre-3-removebg-preview.png
prout2024
2024-03-11 04:59:28
Le 11 mars 2024 à 04:55:46 :
il a cru qu'il allait être un perso principal dans la viehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/16/3/1650481485-sans-titre-3-removebg-preview.png
et bah non t'es qu'un figuranthttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/16/3/1650481485-sans-titre-3-removebg-preview.png
chaud
KheyCetogene
2024-03-11 04:59:32
L'esclavage au 21ème est une soumission volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre
Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus
Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages
Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir
Pour que cette tragédie absurde ait pu se mettre en place, il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe sociale toute conscience de son exploitation et de son aliénation
Voila bien l’étrange modernité de notre époque
Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir
Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités
Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux
Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur
Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation
KheyCetogene
2024-03-11 05:01:02
Travail, du latin Tri Palium trois pieux, instrument de torture
KheyCetogene
2024-03-11 05:02:35
Pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut travailler, c'est-à-dire se vendre, vendre son temps et sa force de travail
Le système dominant a fait du travail sa principale valeur
Les esclaves doivent travailler toujours plus pour payer à crédit leur vie misérable
Ils s’épuisent dans le travail, perdent la plus grande part de leur force vitale et subissent les pires humiliations
Ils passent toute leur vie à une activité fatigante et ennuyeuse pour le profit de quelques uns
L’invention du chômage moderne est là pour les effrayer et les faire remercier sans cesse le pouvoir de se montrer généreux avec eux
Que pourraient-ils bien faire sans cette torture qu’est le travail ?
Et ce sont ces activités aliénantes que l’on présente comme une libération
Quelle misère !
Toujours pressés par le chronomètre ou par le fouet, chaque geste des esclaves est calculé afin d’augmenter la productivité
L’organisation scientifique du travail constitue l’essence même de la dépossession des travailleurs, à la fois du fruit de leur travail mais aussi du temps qu’ils passent à la production automatique des marchandises ou des services
Le rôle du travailleur se confond avec celui d’une machine dans les usines, avec celui d’un ordinateur dans les bureaux
Le temps payé ne revient plus
Ainsi, chaque travailleur est assigné à une tache répétitive, qu’elle soit intellectuelle ou physique. Il est spécialiste dans son domaine de production
Cette spécialisation se retrouve à l’échelle de la planète dans le cadre de la division internationale du travail
On conçoit en occident, on produit en Asie et l’on meurt en Afrique
KheyCetogene
2024-03-11 05:03:05
L’esclave moderne aurait pu se contenter de sa servitude au travail, mais à mesure que le système de production colonise tous les secteurs de la vie, le dominé perd son temps dans les loisirs, les divertissements et les vacances organisées
Aucun moment de son quotidien n’échappe à l’emprise du système
Chaque instant de sa vie a été envahi
C’est un esclave à temps plein
KheyCetogene
2024-03-11 05:03:43
Le meilleur de sa vie lui échappe mais il continue car il a l’habitude d’obéir depuis toujours
L’obéissance est devenue sa seconde nature
Il obéit sans savoir pourquoi, simplement parce qu’il sait qu’il doit obéir
Obéir, produire et consommer, voilà le triptyque qui domine sa vie
Il obéit à ses parents, à ses professeurs, à ses patrons, à ses propriétaires, à ses marchands
Il obéit à la loi et aux forces de l’ordre
Il obéit à tous les pouvoirs car il ne sait rien faire d’autre
La désobéissance l’effraie plus que tout car la désobéissance, c’est le risque, l’aventure, le changement. Mais de même que l’enfant panique lorsqu’il perd de vue ses parents, l’esclave moderne est perdu sans le pouvoir qui l’a créé
Alors ils continuent d’obéir
KheyCetogene
2024-03-11 05:04:16
C’est la peur qui a fait de nous des esclaves et qui nous maintient dans cette condition
Nous nous courbons devant les maîtres du monde, nous acceptons cette vie d’humiliation et de misère par crainte
Nous disposons pourtant de la force du nombre face à cette minorité qui gouverne
Leur force à eux, ils ne la retirent pas de leur police mais bien de notre consentement
Nous
justifions notre lâcheté devant l’affrontement légitime contre les forces qui nous oppriment par un discours plein d’humanisme moralisateur
Le refus de la violence révolutionnaire est ancré dans les esprits de ceux qui s’opposent au système au nom des valeurs que ce système nous a lui-même enseignés
Mais le pouvoir, lui, n’hésite jamais à utiliser la violence quand il s’agit de conserver son hégémonie
prout2024
2024-03-11 05:10:45
Le 11 mars 2024 à 05:04:16 :
C’est la peur qui a fait de nous des esclaves et qui nous maintient dans cette condition
Nous nous courbons devant les maîtres du monde, nous acceptons cette vie d’humiliation et de misère par crainte
Nous disposons pourtant de la force du nombre face à cette minorité qui gouverne
Leur force à eux, ils ne la retirent pas de leur police mais bien de notre consentement
Nous
justifions notre lâcheté devant l’affrontement légitime contre les forces qui nous oppriment par un discours plein d’humanisme moralisateur
Le refus de la violence révolutionnaire est ancré dans les esprits de ceux qui s’opposent au système au nom des valeurs que ce système nous a lui-même enseignés
Mais le pouvoir, lui, n’hésite jamais à utiliser la violence quand il s’agit de conserver son hégémonie
c'est pas vraiment le travail qui fait de moi un esclave
mais plutôt l'idée de vouloir l'argent de vouloir la bouffe de vouloir le sexe et de ne pas pouvoir comme les normies obtenir ces choses, ultimement même si je veux me *****der ben c'est aussi inaccessible je suis esclave du désir, alors que les gens eux ont leurs cdi et leurs plan cul/épouse/escort