En prenant les trains de la déportation capitaliste ? En rejoignant le cheptel de veaux français direction l'abattoir psychique ?
Avez vous fondu en larmes lorsque les portiques du transiliens se sont refermées derrières vous à l'issue du bip sonore strident ?
Avez vous retenu vos sanglots, serré dans le banc d'esclave dans l'allée du transilien, ou plaqué contre la vitre de son portique ?
Dans ce dernier cas, vous êtes vous retenu d'exploser de fureur en voyant votre reflet sur cette même vitre ? Qui vous aurait impitoyablement renvoyé la réalité de votre condition, brutalement et chirurgicalement, vous vous seriez vu en costume 2 pièce celio éco+, chemise mal repassée, et chaussures non cirée ou basquette? Dans cet accoutrement de macaque, car vous singez les véritables bourgeois habillé de façon exemplaire, vous nagez dans la sueur et la puanteur du peuple français connu pour son hygiène douteuse (toute origine confondue).
Vous auriez vous votre visage creusé, vos rides, vos cernes, vos lèvres pâteuses, sèches, votre barbes négligées, votre calvitie débutante, vos orbites enfoncés, votre regard éteint, vos traits grossiers, vos joues boursouflées, votre faciès délabré et grassouillet.
Tout ça vous l'avez sans doute vu, plaqué contre cette vitre.
Puis le train vous a déporté à Saint Lazare, ou dans une autre centrale logistique de distribution d'esclavariés, et depuis là, vous avez pris le métro, descendant dans les entrailles pestilentielle de la gare, vous vous êtes imprégnés de l'odeur urique qui y règne, rituel quotidien destiné à vous humilié et à vous soumettre encore plus. Marqué par la nauséabonce, vous êtes catégorisé de fait au peuple inférieur, au peuple soumis, au peuple brisé, inutile, celui auquel les possédants, les actionnaires, daignent par pitié à verser quelques miettes, le salaire, en échange de la paix sociale et d'un travail inutile et dispensable.
Vous avez pensé à tout cela pendant que vous étiez écrasé sous l'aisselle putride et humide de votre voisin de métro qui se tenait fermement à la barre, vous empêchant de le faire à votre tour, vous êtes retrouvé écrasé dans la foule de bétail qui est montée dans le métro 13 comme vous, et vous avez eu tout le temps de pleurer discrètement.
Alors les kheys ai je tort ?
Le 07 mars 2024 à 09:54:40 :
Rifson est devenu écrivain
As tu pleuré ce matin en apercevant ton reflet insipide sur la vitre embuée du transilien t'emmenant à l’abattoir psychique ?
Le 07 mars 2024 à 09:58:37 :
Télétravail aujourd'hui
Que penses tu des ESCLAVARIÉS fatigués et brisés qui vont l'échine courbée converger vers Paris l'immonde et la puante ce matin. Ils y exerceront leurs métiers de bureaux féminisant et castrateurs en échange d'un maigre salaire, tout juste assez pour leur permettre de continuer à s'alimenter. Ce sont de toutes façons des humains surnuméraires, des immondes homoncules qui ne méritent pas de vivre, des hommes en trop, qu'il faut bien utiliser d'une quelconque façon.
Le 07 mars 2024 à 10:02:13 :
L'OP bloqué en 82, pensant que tout les CSP sont en costume.
Ces humains en trop, ont été rassemblés tels des singes au sein de la grande Paris. Leur Zoo où l'abattage quotidien s'exercent inlassablement. Ici, ces humains surnuméraires sont entassés pour y servir les hommes utiles, les entrepreneurs et les capitalistes. Ils les servent en les enrichissant, en les distrayant et en les servants. Ainsi entassés, ils occupent moins d'espaces et sont d'une moindre gène pour l'homme utile. Un jour bientôt, l'on pourra se débarrasser des inutiles, des ESCLAVARIÉS puants, reliquats archaïques d'une époque manageriale révolue.
Le 07 mars 2024 à 10:05:55 :
Toujours mieux que d'être sans dignité au RSA
VETRINAIRE, BOTANISTE, ARCHEOLOGUE, KINE, GARDE FORESTIER ... Et TU FINIS ESCLAVARIE
Courage ESCLAVARIÉS encore 40 ans a tenir ce rythme inhuman
Trauma par le viol psychologique du réveil matin
Shoot de cortisol dès le réveil pour debuter sa journée sur un stress post traumatique et un reflexe pavlovien
Le mode de vie occidental est sain
J'adore les turbo golems qui se rassurent "oui moi je suis CONTENT, regardez moi comme je suis DIGNE , c'est parceque je fais une corvée qui me PLAIT. Oui MAÎTRE, ma corvée me PLAIT, elle vaut bien que je ampute de mon sommeil et que je vous serve QUEL HONNEUR."
Mhhh ma dignité desclavarie entassé comme du bétail dans le métro 13 pour être déporté vers les différents centres d'exploitation où je vais passer mon temps de vie à m'amuser devant des tableurs Excel à réaliser des tâches inutiles miam, je me sens dignes et utile
J'aurais le privilège de gagner un salaire vampirisé par l'Etat pour payer mon loyer surévalué et il me restera assez pour me nourrir de pattes et de riz pour le reste du mois miam miam quelle vida loca
Dommage que je ne vois plus la lumière du jour
Demain matin, ivre de rage,vous vous jetterez encore groggy sur l’écran de votre smartphone et le tapoterez frénétiquement jusqu’à ce que vous réussissiez à couper l’odieuse mélodie qui vous a extirpé de votre sommeil.
Court répits pour votre pauvre âme brisée, car à peine recommencera t'elle à se dégourdir, cédant momentanément à la chaleureuse torpeur d’un repos bienveillant, qu'elle sera stoppée nette par la force d'un nouveau viol mental de votre réveil matin multiple prévu pour ce genre de situation de faiblesse
Vous foudroierez l’interface de l’application de l’horloge de nouveau, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un dégout profond, une haine larmoyante, vous extirpe finalement de ce lit.
A peine votre journée a-t-elle commencé que vous êtes déjà brisé et exténué.
Sans force, sans conviction, vous vous poussez de vos bras pour lever votre corps rouillé.
Assis sur le bord de son lit, comme chaque matin, vous retenez vos larmes, l’angoisse de la vie vous saisit, et vous pensez à la vacuité, à l’absurdité de la vie que vous gaspillez.
C’est avec un profond dégout de vous-même que vous vous soumettez malgré vous à ce rituel quotidien, celui du réveil matin, par lequel l’esclavarié obéit au signal pavlovien d’une machine réglant son existence. L’arrachant sans sommation au repos régénérateur dont il aurait tant besoin, le maintenant ainsi au fil des jours dans un état d’apathie et de fatigue constantes.
Par la brusquerie de ce procédé quasi-martial, l’esclavarié est administré sa dose de cortisol matinale, qui assure sa passivité et sa servilité totale.
Le corps endolorit, vous vous dirigerez machinalement vers la douche, pour que la stimulation de l’eau sur votre corps fasse émerger votre conscience enfouie dans un brouillard, dans le smog mental, recroquevillée après tant de viols psychologiques. Eau chaude puis eau froide, sans aucun plaisir, sans aucune satisfaction, juste des rituels pour exorciser la rage bestiale qui bouillonne sur le brasier frustré d’une révolte impossible. Le sombre piège du quotidien de l’esclavariat s’est refermé sur vous avec la férocité des serres de l’oiseau de proie. Il ne vous relâchera que pour laisser tomber la carcasse en loque dans le vide d’une existence misérable.
Le silence vous bourdonne dans les oreilles, vous lever dans la solitude, face au plafond, écrasé par un étau de 4 murs blancs.
La cellule de l’esclavarié, vous y logez à vos frais, et, ni logé, ni nourrit, ni blanchit - contrairement au sort enviable que vous auriez eu en prison - vous vous préparez à être ensuite déporté vers la ville, là où il exerce votre esclavariat de forçat.
Oui, vous n’habitez pas en ville, esclavarié, mais en banlieue dortoir, grise et maussade, sans âme.
Malheureusement pour vous, une cellule en ville aurait été trop chère pour le salaire de subsistance que l’on daigne vous verser, ces restes que vous ne recevez qu’après le rapt féodal des 101 impôts.
Solitaire malgré vous, loin de votre famille, vous avez été déporté ici, par cette chose que l’on appelle nécessité, mais qui n’est rien d’autre que le sentiment d’urgence, de fatalité et surtout une étroitesse d’esprit, cultivés par l’environnement de l’esclavarié pour l’empêcher de prendre du recul.
Sur les rails vous avez été placé et sur les rails vous resterez. L’esclavarié doit agir et non pas réfléchir, faire des choix, prendre des décisions, l’urgence des examens, l’urgence des concours, l’urgence des sélections, l’urgence des candidatures, l’urgence de la concurrence, l’urgence du paraitre, l'urgence du transilien
7h30, L'ESCLAVARIE attend son train DIRECTION SAINT LAZARE Il inspire en quête d'une grande bouffée d'air frais pour se réveiller, mais le nuage gras et suffoquant sortis de la vapoteuse de son voisin de quai vient faire échec à sa tentative.
Après le passage assourdissant des trains sans arrêts, un silence bref laisse place au frottement des chaussures et des bottines des autres esclaves tous plus brisés les uns que les autres qui se traînent difficilement dans les escaliers après être arrives massivement en même temps.
L'esclave regarde et il voit un spectacle qui plus que tout autre lui fend le cœur, ces enfants qui se tiennent à la main de leur père, à moitié somnolents et que l'on a violé dans leur sommeil réparateur et profond pour les jeter de bon matin dans la puenteur des gares, et les enfermés ensuite dans des usines à rats que l'on appel école.
L'ESCLAVARIÉ baisse les yeux et regarde ses chaussures, le sol et dégueulasse et crasseux, enduits des immondices de la civilisation et des humeurs des SDF et des gens. Il se rappel des premiers jours de son calvaire ou il prenait encore soin chaque matin de cirer ses chaussures, ce temps est révolu.
Le train arrive, il voit les enfants monter au milieu de la masse de rats anxieuse et stressée, bousculés et chahutés il lit au fond de la pupille innocente de ses enfants la terreur et l'incompréhension réprimée de ce mode d'existence absurde que l'on leur impose, il a envie de pleurer en pensant que ses enfants seront à sa place dans 20 ans. Il se retient de hurler de rage, lorsqu'il voit sur le visage déjà fatigué de ces enfants des cernes creusés sous leurs yeux rougis par un réveil inopportun.
Il pleure silencieusement dans son cœur, il fait le deuil de l'enfance.
Le train annonce saint lazare, dans le train, le murmure des quelques personnes discutant est couvert par le sifflement grave de l'air que le train fend a grande vitesse. Ce moment de répit s'achèvera aussitôt que le train rentrera en gare, et que la terreur sonore de la civilisation étendra son joug sur l'ouïe des esclavariés pour les briser mentalement. Ils se jetteront alors par vague sur le quai et marcheront frénétiquement vers les entrailles de Paris, là où les boîtes de conserves vétustes, surchauffeees et surchargées les prendront et les vomiront plus loin après avoir fini de lessiver ce qui leur restait de volonté et de conscience pour la journée. L'ESCLAVARie est pris en charge par le service publique qui le livre prêt à l'humiliation 8h d'affiliée à son patron grâce à un savant processus d'ingénierie sociale
Oui saint lazare est le cœur battant du capitalisme anthropophage Français, cette gare concentre toute la puanteur émanant de la médiocrité du French Dream
Bah non je suis en télétravail comme 70% de mon temps.
donc je me suis levé à 9h30 j'me suis connecté puis j'ai pris mon petit déjeuner jusqu'à maintenant.
là je vais faire in peu de ménage puis j'aviserai ensuite.
C'est un peu le quotidien d'un mec au RSA mais en touche 7 fois plus
T'oublies le télétravail
Le 07 mars 2024 à 10:16:53 :
Bah non je suis en télétravail comme 70% de mon temps.donc je me suis levé à 9h30 j'me suis connecté puis j'ai pris mon petit déjeuner jusqu'à maintenant.
là je vais faire in peu de ménage puis j'aviserai ensuite.
C'est un peu le quotidien d'un mec au RSA mais en touche 7 fois plus
Ayaaaa, l'OP brisé
Je suis aussi en TT quasi toute la semaine à 3 k net. Pas forcément beaucoup de taff et au pire je maîtrise bien. N+1 maîtrisé et qui m'évite comme la peste, pas de camera donc je reste quasi en pyj toute la semaine. Hier, je me suis déconnecté à 17 h, 1 h 30 de pause dej, début à 9 h 30... je spam les vidéos à regarder, jeux en ligne, etc