Ce lundi, rue Franchet d’Esperey, dans le quartier ouvrier de Kérangoff, près de Recouvrance, un jeune homme de 20 ans accompagné d’une jeune fille de 16 ans, ont été repérés par les services de police en train de taguer quatre portes de garage d’un fier « ACAB ». Le problème se scinde en deux : l’acte de vandalisme, en soi, est interdit, et insulter les forces de l’ordre également. Qu’importe, le jeune duo a reconnu une partie des faits, mais a réfuté le sens présumé du tag.
D’après leurs dires, l’acronyme se voulait une revendication féministe, et défendait donc le message suivant : « All clitoris are beautiful » (« Tous les clitoris sont beaux ») ; une réappropriation effectivement récente que l’on retrouve dans divers mouvements féministes actuels.