Bougnadeuuuur
2024-02-19 13:40:43
Je suis sur la route, conduisant pour un covoiturage, quand soudain, une légère inquiétude commence à s'insinuer dans mon esprit. Manon, une passagère que j'ai ramassée en chemin, semble de plus en plus agitée. Ses mains serrent nerveusement son sac à main, ses jambes se tortillent dans une danse impatiente.
Je lui demande si tout va bien, et elle tente de sourire en hochant la tête, mais je sens que quelque chose ne tourne pas rond. Les minutes passent, et l'inconfort de Manon devient palpable. Elle commence à se tortiller sur son siège, ses joues prennent une teinte rosée.
Le trafic était dense mais fluide. Manon semblait de plus en plus tendue à mesure que le temps passait. Ses mains agrippaient fébrilement son sac à main, ses yeux erraient nerveusement par la fenêtre.
"Ça va, Manon ?" demandai-je, essayant de cacher mon inquiétude grandissante.
Elle força un sourire crispé et répondit d'une voix légèrement tremblante, "Oui, oui, ça va aller, merci."
Mais je pouvais voir à la façon dont elle se tortillait sur son siège qu'elle mentait. La tension dans l'habitacle de la voiture devenait palpable, et je commençais à me demander si nous allions arriver à destination sans incident.
Puis, comme si le destin avait décidé d'intervenir, un embouteillage soudain nous ralentit à un arrêt complet. Le stress de Manon atteignit son paroxysme alors qu'elle commençait à se trémousser de plus en plus frénétiquement.
"Je... Je pense que je vais avoir un problème", murmura-t-elle à peine audible.
Pris de court, je balbutiai, "Quel problème ?"
Mais avant même qu'elle puisse répondre, j'entendis un léger gémissement suivi d'un bruit sourd. Je me retournai vivement pour voir Manon, les yeux écarquillés d'horreur alors que la réalisation de ce qui venait de se passer s'inscrivait sur son visage. Une tache sombre commençait à s'étendre sur le tissu de son pantalon, trahissant sa honte.
"Oh non, Manon, ne t'en fais pas", m'empressai-je de dire, tentant de la rassurer maladroitement.
Elle était visiblement mortifiée, et je pouvais sentir son embarras envahir l'habitacle de la voiture. "Je suis tellement désolée", balbutia-t-elle, les larmes aux yeux.
"Ce n'est rien, vraiment. Ça arrive à tout le monde", répondis-je avec un sourire réconfortant, bien que mes propres émotions soient étrangement mélangées.
Après quelques instants de silence pesant, je me résolus à trouver un endroit où nous arrêter pour nettoyer la voiture et permettre à Manon de se remettre de ce moment gênant. Mais même dans cette situation embarrassante, une part de moi ne pouvait s'empêcher de ressentir une étrange excitation face à l'imprévu de la situation et à la vulnérabilité soudaine de Manon.