Aoi_yume
2024-01-26 19:39:07
Quel film putain. On s'ennuie pas une seconde et ce du début à la fin.
Le casting xxl.
La musique enivrante qui porte le film.
Le daron homo-refoulé qui surenchérie un personnage caricatural, macho, tyrannique, froid, obsédé par l'ordre, la hiérarchie, la discipline, les règles, les lois et ce tout ce qui incarne la force et la virilité. Et qui en même temps, rage sec que son propre fils avale sans vergogne des nœuds.
Le fils hyper-charismatique, sur de lui-même, doté d'une intelligence émotionnelle hyper-accrue qui lui permet de cerner facilement les gens, leurs intentions, leurs insécurités, les façades qu'ils dressent pour masquer des choses moins reluisantes et qui cherche la beauté là où personne la voit.
La fin en apothéose.
Quel film. Une ode au tragique que peut comporter le réel. Ce film est authentique parce qu'il essaye de mettre en images une vérité profonde : le tragique de l'existence humaine avec les deux familles de cassos ou de semi-cassos (famille 1 : père soumis qui fait un bullshit job qui pique sa crise de quarantaine et fantasme sur une amie de sa fille, fille mal dans sa peau qui complexe sur ses seins, mère carriériste et cynique ; famille 2 : père homosexuel et refoulé qui se plait dans un personnage fabriqué, mère inexistence, effacée qui devient de plus en plus barge à cause de son mari, fils bizarre déjà tombé dans les addictions et qui s'adonnent à des passions peu commune. Sans compter le jmenfoutisme, l'hypocrisie, le mépris, l'incompréhension et la distance qu'il y a entre les membres au sein d'une même famille).
Et pour moi c'est aussi un peu un retour à l'adolescence lorsque je matais en boucle American Beauty, Fight Club, Se7en, Le cercle des poètes disparus, American History x, Ghost in the Shell (1995), Akira, Donnie Darko, Requiem for a dream, La ligne verte, Ouvre les yeux, The truman show et Heat.