InfiniBleu
2024-01-13 01:01:46
J'ai regardé trois séries dans mon existence : Games of Thrones, Breaking bad, Peaky Blinders. Et des milliers de films.
Je m'étonne que des adultes puissent apprécier la consommation abusive, hebdomadaire voir journalière, sans prise de tête, de vidéo-clips sérialisés, standardisés, passagers, chronophages, adictifs, économes et infantilisants.
Puis une série, ça nous apprend quoi sur les grandes questions de la vie ? Où trouverai-je dans une série l'idée feuerbachienne d'auto-déification via la scathophilie, que l'on trouve dans le métrage belgo-nietzschéen Vase de noces ? Le soliloque ininterrompu du cinéaste Alexandre Sokourov, qui m'entraine avec des tableaux impressionistes, des vidéos désaturées à l'image légèrement ondulée, dans sa ballade erratique d'un cheminement intérieur ? Non, les séries tiennent en haleine le spectateur avec une question principale : "par quel malin stratège le héro va-t-il encore s'en sortir ? Très peu pour moi, je n'ai plus dix ans désolé.
Les séries sont l'équivalent audiovisuels des romans et de la musique inférieure ; les films, des ouvrages philosophiques et de la musique savante.