fabulousyou
2024-01-05 18:21:53
Salut, je suis nouvelle ici. A vrai dire, j'ai uniquement créé ce compte pour me livrer sans attente d'échange particulier mais j'aime bien lire les différents sujets, d'autant plus qu'ils font parfois écho à ma vie. Alors, j'ai pensé que ça me ferait du bien d'écrire, exprimer mes sentiments dont je ne parle à personne de mon entourage. Ce sera certainement long, je m'en excuse d'avance pour qui lira.
Comme l'indique le titre, je veux me remettre d'une rupture amoureuse. Celle-ci date d'il y a un an. Mon premier vrai grand amour. Il m'a quittée et j'ai vécu l'enfer durant l'année 2023, raison d'ailleurs pour laquelle j'écris en ce tout début d'année dans la volonté de me reconstruire pour de vrai.
J'ai toujours été une grande romantique. Avant de le rencontrer, j'ai eu des crushs dont un qui avait plus au moins voulu de moi mais il s'avère que c'était slmt pour du physique. Des garçons ont également voulu plus avec moi mais faute de feeling et de sincérité, je n'arrivais pas à donner suite. Je n'ai jamais voulu me mettre avec quelqu'un juste pour me mettre avec quelqu'un. Avec lui, ce fut directement très fort. Je n'ai jamais ressenti ça avant. Et sans qu'il ne me l'ait dit, je savais et je sentais qu'il m'aimait plus qu'il ne voulait bien l'admettre au départ mais c'était, dès le départ, un amour impossible (je n'évoquerai pas les raisons). On en rigolait a début en se disant qu'on serait juste de très bon amis (on se voyait comme des jumeaux MDR) mais peut-être que l'interdit a du alimenter la chose tellement ce fut passionné. Et on a surement pas mesurer la tournure que prendrait notre relation puisqu'on s'est fréquenté durant 1 an et demi.
C'était (c'est?) quelqu'un de bienveillant, doux, gentil en plus d'être drôle et vraiment séduisant. C'était la première fois que je me sentais aimée et valorisée par un garçon en 22 ans d'existence. Moi qui pensais que les mecs étaient tous cons (merci les RS), il relevait le niveau. Il avait tout de même ses défauts mais c'était un tout que j'aimais chez lui. Ce n'était pas une relation basée sur le physique (nous attendions le mariage tous les 2) et je pense que c'est ce qui m'a d'autant plus mis en confiance. Nous avions des discussions infinies sur la vie, sur Dieu, sur le monde tout comme sur des sujets moins sérieux. Et puis, je m'entendais bien avec sa famille que je considère toujours d'ailleurs. C'est bête ce que je raconte, c'est un peu le principe de toutes les relations amoureuses mais ça demeure en moi comme de la nostalgie même après 2ans et demi.
Mais le caractère interdit de cette relation demeurait et le sujet revenait souvent. J'avais tenté d'y mettre un terme au début, sans succès car manque de volonté et à vrai dire, j'étais accro alors que ça ne faisait même pas 1 mois. Une fois, c'était moi qui tentais de clore la relation, d'autres fois, c'était lui mais nous revenions toujours l'un à l'autre. Le manque était évident. Et c'est vrai qu'au bout d'un moment, j'ai capitulé, je me disais que si ça devait se finir ça viendrait de lui car je n'en étais clairement pas capable même si ça me faisait mal d'y penser.
Et un jour, nous étions en voiture, nous avons eu une longue discussion, enfin c'est plutôt lui qui a parlé. Je me rappelle qu'il a raté de nombreuses fois les sorties d'autoroutes menant à chez moi, faute d'attention au vu de la discussion. Il voulait mettre un terme ferme à cette relation qui ne menait à rien. Mon coeur se brisait, ce n'était pas la première fois mais ça ne faisait pas moins mal. Il a dit m'aimer, que j'étais une fille bien et que qui sait, peut-être que d'ici 3 ans on se retrouverait (j'y ai cru bêtement). Et m'a déposé chez moi sur cette note.
Je n'ai fait que pleurer depuis. Je ne pense pas avoir passé ne serait-ce qu'une semaine sans avoir ne serait-ce que les larmes au yeux suite à cela. Au départ, je ne voulais pas le supprimer des réseaux mais force était de constater que ça ne m'aidait pas. Il m'a d'abord supprimé de snapchat et insta. Coup dur mais nécessaire visiblement. J'ai fini par le bloquer il y a peu après une énième crise de larmes. J'y pense quand même tous les jours. J'ai fait en sorte de petit à petit de supprimer tout ce qui peut me raccrocher à lui même si ça me brise le coeur et qu'en vérité, ça n'efface pas les sentiments qui demeurent.
Et je suis amenée à la revoir de temps en temps car nous avons des proches en commun, ce qui n'arrange pas forcément la chose pour ma part.
Il a quelqu'un aujourd'hui à ma connaissance. J'aimerais le détester mais j'ai des sentiments tellement ambivalents et c'est contradictoire car mine de rien, j'espère encore et ça me bouffe. En même temps, est-ce juste de lui en vouloir d'avancer? Même si ça me parait si rapide alors que je souffre et que j'étais incapable de me projeter avec quelqu'un il y a 4mois.
J'ai passé des heures à ruminer, j'ai perdu une dizaine de kilos (c'est une bonne chose si on me demande), je n'ai plus vraiment goût à la vie, j'ai même pensé à en finir et j'y pense encore de temps en temps.
Mais je veux me sortir de ça. Et mine de rien, ça n'a pas tant d'impact d'un pdv extérieur car PERSONNE n'a remarqué mon état lamentable (personne ne m'a vu pleurer dans les transports mdr, en cours, chez moi alors qu'on est 6 ou dans mon lit). J'ai continué mes activités, je vais toujours en cours et ça se passe. Je fais du sport (peut-être à outrance). Je sors, je vois des gens mais je me sens morte à l'intérieur. Parfois, j'ai un regain d'énergie et j'ai espoir en la vie et au futur. Puis d'autres fois, comme pas plus tard que ce matin, je voudrai littéralement mourir. Que cette souffrance profonde cesse.
Est-ce que quelque chose ne va pas chez moi? J'essaie de me dire que je ne dois pas nourrir d'espoir. Ca fait 1 an, il est grand temps que je passe à autre chose. J'aimerais ne plus y penser. J'aimerais ne plus sentir les larmes me monter en pensant à lui. Vouloir l'oublier c'est peut-être utopique mais au moins, vivre ma vie sans être dans la négativité. J'en ai vraiment parlé qu'à une seule amie mais j'ai arrêté car je me sentais incomprise et j'avais juste l'impression de me morfondre. Paradoxalement, j'ai fait pleins de choses. J'ai voyagé, je suis sortie de ma zone de confort au niveau de mes jobs, j'ai fait pas mal de choses dont je devrais me sentir fière mais j'ai toujours ce goût d'amertume et d'échec. Il me manque toujours même s'il est évident qu'il est passé à autre chose. J'ai peur pour mon futur car je remets tout en question. Vais-je pouvoir construire ma vie avec un homme que j'aime? Est-ce qu'il vaut la peine que j'ai des enfants alors que je me sens malheureuse? Je veux me conditionner à être heureuse, je veux profiter de la vie mais force est de constater que je n'y arrive pas. Je n'essaie peut-être pas assez? Ou peut-être suis-je trop impatience et c'est encore trop "frais"? Mais je suis fatiguée d'être triste. Certes, je suis moins à la ramasse qu'il y a 6 mois mais je me sens toujours misérable et je ne me vois pas supporter ça une année de plus.
Merci de m'avoir lu. Je vous souhaite par ailleurs une superbe année 2024.