À cause d’une prothèse vaginale, Élodie a préféré mourir

Novavax
2023-11-10 08:44:40

https://www.leparisien.fr/societe/sante/a-cause-dune-prothese-vaginale-elodie-a-prefere-mourir-elle-ne-souffrait-pas-elle-agonisait-10-11-2023-MENYT2M2ZZF5NP6IOW2MVHGMOE.php

Thomas raconte le calvaire de sa femme, à qui l’on a posé un implant pelvien sans son consentement. La douleur était telle qu’au bout de quatre ans d’agonie, il l’a accompagnée se faire euthanasier cet été en Belgique.
:(

Super_Hero
2023-11-10 08:45:43

Tristehttps://image.noelshack.com/fichiers/2023/01/6/1673086773-1dfdaf38-5ca2-43cc-a453-be88318addd6.jpeg

Polinkitologue
2023-11-10 08:46:43

Les docs qui lui ont fait ça ont rien eu?

Fox_McCloud45
2023-11-10 08:47:11

Ce sujet de société m'intéresse et j'ai mon avis sur la question. Malheureusement il m'est impossible de le partager avec vous, en raison, d'une part, des lois qui délimitent la liberté d'expression en France et, d'autre part, des conditions d'utilisations de jeuxvideo.com que j'ai dû accepter en créant mon compte sur ce site. Ainsi, le simple fait d'exprimer mon opinion sur cet espace de discussion m'exposerait à des sanctions de la part des administrateurs de ce forum et possiblement de l'appareil de justice de mon pays. C'est donc avec un grand regret que je me contenterai de lire vos échanges sans y participer, au delà de ce message.

wchumain
2023-11-10 08:47:53

Il suffisait de la retirer :(

Stubbe1
2023-11-10 08:48:35

Le 10 novembre 2023 à 08:47:53 :
Il suffisait de la retirer :(

Simpcity
2023-11-10 08:48:41

on peut avoir l'article complet svp ?
j'aimerai lire ça

ColossalGuitare
2023-11-10 08:48:49

Quelqu'un a l'article en entier pour avoir le contexte ? J'ai trouvé aucun autre article sur internet

ent_ahi
2023-11-10 08:48:53

la médecine :)

Juifeur
2023-11-10 08:49:09

Je rêve ou les deux ont la même tête ? On dirait des frère et sœur

magic-chirac
2023-11-10 08:49:12

Ce sujet de société m'intéresse et j'ai mon avis sur la question. Malheureusement il m'est impossible de le partager avec vous, en raison, d'une part, des lois qui délimitent la liberté d'expression en France et, d'autre part, des conditions d'utilisations de jeuxvideo.com que j'ai dû accepter en créant mon compte sur ce site. Ainsi, le simple fait d'exprimer mon opinion sur cet espace de discussion m'exposerait à des sanctions de la part des administrateurs de ce forum et possiblement de l'appareil de justice de mon pays. C'est donc avec un grand regret que je me contenterai de lire vos échanges sans y participer, au delà de ce message.

daniraspberry
2023-11-10 08:49:33

rip élodie fallait pas faire confiance à la médecine modernehttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png

arthas7794
2023-11-10 08:49:39

J'ai rien kompri

Roucoulier
2023-11-10 08:49:41

Le 10 novembre 2023 à 08:46:43 :
Les docs qui lui ont fait ça ont rien eu?

:)

GrosNickent
2023-11-10 08:49:45

Prothèse vaginale ? Le but ? A moins qu'Élodie soit en fait Éloi :(

D4rkS4suke
2023-11-10 08:50:21

Bordel c'est horrible.

Je le dis et je le répète, les problèmes médicaux lourds comme ça c'est ce qui peut t'arriver de pire, personne ne peut comprendre ce que c'est que de souffrir TOUS LES JOURS, ça te ruine la vie.

WaIterSobchak
2023-11-10 08:50:48

Le 10 novembre 2023 à 08:49:45 :
Prothèse vaginale ? Le but ? A moins qu'Élodie soit en fait Éloi :(

Je pense qu'elle a du se fracturer le fémur

20cmorepos
2023-11-10 08:51:24

Les enfants sont couchés. Il n’y a plus qu’un silence écrasant dans le salon. Celui de l’insupportable absence. Face caméra, Thomas, crâne rasé, le regard doux et si triste, finit par éclater en sanglots. Durant deux heures, tout défile dans ses yeux. On y voit ce choc brutal, ressenti il y a quatre ans. Une déflagration lorsque le chirurgien annonce à sa femme Élodie qu’il lui a posé une prothèse pour renforcer son périnée. Sans lui en parler. L’horreur de découvrir que la France l’interdit trois mois plus tard. L’impuissance de la voir souffrir à en mourir. Le crève-cœur de l’euthanasie en Belgique. L’adieu. Il y a deux mois.

« Elle ne souffrait pas, elle agonisait, lâche cet agent administratif de 40 ans, depuis La Réunion. Elle n’avait pas une seconde de répit, pas un médicament pour la calmer. Elle vomissait, elle vomissait… Je la prenais dans mes bras mais même un câlin lui faisait mal. »

À lire aussi
« Invalide, handicapée, déprimée » : le SOS des femmes mutilées par des implants vaginaux
Son accouchement en 2010 lui laisse une déchirure profonde du périnée. Après Benjamin, leur fille Maëlys naît quatre ans plus tard. Mais il y a cette gêne persistante, sensation étrange que le muscle ne tient plus. Dans un hôpital de la région parisienne qu’on leur conseille, le chirurgien en fait son affaire : « C’est rien du tout ! On va couper et resserrer. Ils ne sont pas capables de le faire à La Réunion ? », ironise-t-il.

« Elle avait l’impression qu’on lui avait écartelé le bassin »
Comme à son habitude, Thomas est de tous les examens aux côtés d’Élodie. Ils se sont rencontrés sur les bancs de la fac à 20 ans. Il rit en évoquant sa drôlerie, loue son intelligence. Elle étudie les lettres, devient enseignante, elle a ça dans le sang. Le couple fou amoureux s’offre une petite maison sur les hauteurs de Sainte-Marie et parle d’un troisième enfant. En un regard, ils se devinent. Et celui d’Élodie après l’opération ne dit rien de bon. À son réveil, ce 6 novembre 2019, jour de ses 37 ans, son corps ne la porte plus. « Elle avait l’impression qu’on lui avait écartelé le bassin, comme un effondrement de l’intérieur. »

Le chirurgien parisien les rassure : il a posé une prothèse par voie vaginale. Son périnée est renforcé. Elle n’aura jamais de descentes d’organes. « Une… quoi ? », fait répéter Élodie, en l’apprenant. Thomas se souvient de ce grand professeur qui ne se débine pas et de ses mots lâchés comme une formalité : « Avec ce que je vous ai fait, vous n’aurez jamais de problème ! »

À lire aussi
Implants contre l’incontinence : «5 minutes d’explications, 7 ans de calvaire», l’alerte des patientes
Au fil des jours, la douleur insidieuse cisaille son ventre. À force de protestation, le retrait de la prothèse est programmé. Thomas s’arrête : « Là, tout s’est aggravé. » L’implant, ancré dans sa chair, ne peut s’enlever. Y toucher provoque une telle rétraction du vagin que la prothèse perfore deux fois celui d’Élodie. « Dès 2005, on a alerté les autorités, tonne l’urologue Xavier Gamé. Ces plaques, comme on les appelle, étaient tellement agressives que 25 % des patientes avaient de graves complications. » Quand la France les proscrit en février 2020, le couple tombe de sa chaise. Élodie et les autres portent plainte pour « blessures involontaires ».

« J’en peux plus, prépare-toi. Ça va bientôt se finir. »
Le poison se distille, la clouant sur son lit jour et nuit, en proie à de graves infections. Elle s’écroule parfois au milieu du salon. Thomas remue ciel et terre, mais rien n’y fait. Les protocoles, les médicaments puis l’opération de la dernière chance aux États-Unis. Là-bas, le chirurgien parvient à enlever la prothèse. Mais prévient : « À l’intérieur, c’est une boucherie. » « J’en peux plus, prépare-toi, lui répète son épouse. Ça va bientôt se finir. » Voilà des mois qu’elle évoque sans la nommer l’euthanasie et qu’elle se conditionne. « Elle disait qu’elle essayait de se détacher des enfants. Mais ce n’était pas vrai, jamais elle ne refusait leurs câlins. Ils lui donnaient de la force. »

Newsletter Carnet de Santé
La médecine qui vous concerne
S'inscrire à la newsletterToutes les newsletters
Les lèvres pincées, Thomas marque un long silence. « On s’est battus, vraiment… » Jusqu’à ce jour sous la douche où il la voit souffrir le martyre. « C’était plus possible. Je lui ai dit : Si tu tiens pour moi et les enfants, tu peux partir… » « Merci… », répond Élodie, délivrée. Le voyage en Belgique s’organise. À la maison, on compte les dernières nuits. Elle enlace les enfants, leur laisse des albums photos. Jusqu’au bout, le 23 août, Thomas rêve d’une volte-face. Sur le tarmac, il demande : « Tu es sûre ? » Dans l’avion : « Vraiment ? » À l’hôpital belge : « On peut encore tout annuler ? » Mais Élodie perd du sang. Il est temps. Thomas se souvient de son visage en mourant. Pour la première fois, en quatre ans, il était apaisé.

RoseFantastique
2023-11-10 08:51:51

Le 10 novembre 2023 à 08:51:24 :
Les enfants sont couchés. Il n’y a plus qu’un silence écrasant dans le salon. Celui de l’insupportable absence. Face caméra, Thomas, crâne rasé, le regard doux et si triste, finit par éclater en sanglots. Durant deux heures, tout défile dans ses yeux. On y voit ce choc brutal, ressenti il y a quatre ans. Une déflagration lorsque le chirurgien annonce à sa femme Élodie qu’il lui a posé une prothèse pour renforcer son périnée. Sans lui en parler. L’horreur de découvrir que la France l’interdit trois mois plus tard. L’impuissance de la voir souffrir à en mourir. Le crève-cœur de l’euthanasie en Belgique. L’adieu. Il y a deux mois.

« Elle ne souffrait pas, elle agonisait, lâche cet agent administratif de 40 ans, depuis La Réunion. Elle n’avait pas une seconde de répit, pas un médicament pour la calmer. Elle vomissait, elle vomissait… Je la prenais dans mes bras mais même un câlin lui faisait mal. »

À lire aussi
« Invalide, handicapée, déprimée » : le SOS des femmes mutilées par des implants vaginaux
Son accouchement en 2010 lui laisse une déchirure profonde du périnée. Après Benjamin, leur fille Maëlys naît quatre ans plus tard. Mais il y a cette gêne persistante, sensation étrange que le muscle ne tient plus. Dans un hôpital de la région parisienne qu’on leur conseille, le chirurgien en fait son affaire : « C’est rien du tout ! On va couper et resserrer. Ils ne sont pas capables de le faire à La Réunion ? », ironise-t-il.

« Elle avait l’impression qu’on lui avait écartelé le bassin »
Comme à son habitude, Thomas est de tous les examens aux côtés d’Élodie. Ils se sont rencontrés sur les bancs de la fac à 20 ans. Il rit en évoquant sa drôlerie, loue son intelligence. Elle étudie les lettres, devient enseignante, elle a ça dans le sang. Le couple fou amoureux s’offre une petite maison sur les hauteurs de Sainte-Marie et parle d’un troisième enfant. En un regard, ils se devinent. Et celui d’Élodie après l’opération ne dit rien de bon. À son réveil, ce 6 novembre 2019, jour de ses 37 ans, son corps ne la porte plus. « Elle avait l’impression qu’on lui avait écartelé le bassin, comme un effondrement de l’intérieur. »

Le chirurgien parisien les rassure : il a posé une prothèse par voie vaginale. Son périnée est renforcé. Elle n’aura jamais de descentes d’organes. « Une… quoi ? », fait répéter Élodie, en l’apprenant. Thomas se souvient de ce grand professeur qui ne se débine pas et de ses mots lâchés comme une formalité : « Avec ce que je vous ai fait, vous n’aurez jamais de problème ! »

À lire aussi
Implants contre l’incontinence : «5 minutes d’explications, 7 ans de calvaire», l’alerte des patientes
Au fil des jours, la douleur insidieuse cisaille son ventre. À force de protestation, le retrait de la prothèse est programmé. Thomas s’arrête : « Là, tout s’est aggravé. » L’implant, ancré dans sa chair, ne peut s’enlever. Y toucher provoque une telle rétraction du vagin que la prothèse perfore deux fois celui d’Élodie. « Dès 2005, on a alerté les autorités, tonne l’urologue Xavier Gamé. Ces plaques, comme on les appelle, étaient tellement agressives que 25 % des patientes avaient de graves complications. » Quand la France les proscrit en février 2020, le couple tombe de sa chaise. Élodie et les autres portent plainte pour « blessures involontaires ».

« J’en peux plus, prépare-toi. Ça va bientôt se finir. »
Le poison se distille, la clouant sur son lit jour et nuit, en proie à de graves infections. Elle s’écroule parfois au milieu du salon. Thomas remue ciel et terre, mais rien n’y fait. Les protocoles, les médicaments puis l’opération de la dernière chance aux États-Unis. Là-bas, le chirurgien parvient à enlever la prothèse. Mais prévient : « À l’intérieur, c’est une boucherie. » « J’en peux plus, prépare-toi, lui répète son épouse. Ça va bientôt se finir. » Voilà des mois qu’elle évoque sans la nommer l’euthanasie et qu’elle se conditionne. « Elle disait qu’elle essayait de se détacher des enfants. Mais ce n’était pas vrai, jamais elle ne refusait leurs câlins. Ils lui donnaient de la force. »

Newsletter Carnet de Santé
La médecine qui vous concerne
S'inscrire à la newsletterToutes les newsletters
Les lèvres pincées, Thomas marque un long silence. « On s’est battus, vraiment… » Jusqu’à ce jour sous la douche où il la voit souffrir le martyre. « C’était plus possible. Je lui ai dit : Si tu tiens pour moi et les enfants, tu peux partir… » « Merci… », répond Élodie, délivrée. Le voyage en Belgique s’organise. À la maison, on compte les dernières nuits. Elle enlace les enfants, leur laisse des albums photos. Jusqu’au bout, le 23 août, Thomas rêve d’une volte-face. Sur le tarmac, il demande : « Tu es sûre ? » Dans l’avion : « Vraiment ? » À l’hôpital belge : « On peut encore tout annuler ? » Mais Élodie perd du sang. Il est temps. Thomas se souvient de son visage en mourant. Pour la première fois, en quatre ans, il était apaisé.

Merci

Karamazov7077
2023-11-10 08:54:09

Elle c'est fait poser une prothèse pour renforcer son périnée WTF

Infos
Gestion du forum

contact@geevey.com

API disponible. Utilisez le paramètre "api" en GET, peu importe le contenu, sur une page du site.

Notes

    Partenaire: JVFlux
    Ce site n'est pas associé à Jeuxvideo.com ou Webedia. Nous utilisons seulement des archives publiques.
    Il est inutile de me spammer par e-mail pour supprimer un topic. Au contraire, en conséquence, je mettrais votre topic dans le bloc ci-dessous.
Non-assumage
    Personne n'a pas assumé de topic pour le moment.