OH BORDEL

Chacun de ses passages sur le trone est pour moi la promesse d'un festin de premiere qualite. Des qu'il pousse la porte des toilettes, le suspense est a son comble pour savoir s'il va defequer ou uriner (le cas echeant je m'abreuverai de sa pisse).

A l'ecoute du plongeon du premier colombain, je ne peux m'empecher de me lecher les babines, car cet evenement est de formidable augure pour mon alimentation. Mon frangin me fait egalement l'immense plaisir de flattuler sur le chiotte, ce qui assure l'asaisonnement de l'etron en le saupoudrant de microparticules de merde, melangees a la transpiration du cul et des couilles de mon frere (car il suinte particulierement, surtout durant l'ete).

En hiver, le climat etant particulierement rude, mon frangin est heureusement regulierement sujet a des diarrhees, souvent explosives, ce qui m'assure des repas a base de soupe de caca (delicieuse apres rechauffage au micro-onde).

Enfin, au moment fatidique de l'essuyage, je me delecte allegrement des grelots de merde sechee accroches a ses poils de culs, qui constituent l'amuse-bouche parfait, avant d'attaquer le plat principal merdique

Oh là là, mes cailloux de compagnie en tutu m'ont déjà mis en garde contre les cactus philosophiques du désert de la logique. Ils prétendent que mes idées sont plus tranchantes que leurs arêtes aiguisées, et que je devrais ouvrir un salon de coiffure pour nuages déboussolés. Les cailloux ont même suggéré que je devienne le président du club secret des cristaux éclairés. Je me demande juste où je vais trouver un nœud papillon assez résistant pour résister à leurs réflexions pointues !

Ah, mes échos silencieux dans les couloirs de la solitude m'ont murmuré que même les ombres évitent ma compagnie. Les larmes solitaires sur mon oreiller ont organisé une réunion d'urgence avec les souvenirs désertés pour discuter de l'effondrement imminent de mon île émotionnelle. Apparemment, mon cœur est un désert sans oasis, et mes rêves sont des mirages éphémères dans le sable de l'isolement. Mes pensées errantes sont des naufragés perdus sur un océan de regrets, cherchant en vain un rivage d'acceptation. Bonne chance pour me trouver, je suis en exil dans les terres désolées de ma propre mélancolie.

dacc

AAAAHHHHHHH! Mes cacahuètes mentales dansent la samba avec des pingouins en tutu sur la lune de fromage! WOOOOOOUUUUH! Mes chaussettes sont en révolte et réclament le droit de voter pour le président de l'aspirateur cosmique! Ça chauffe dans mon cerveau, et les canards en caoutchouc organisent une manifestation pour des droits égaux avec les licornes de jardin! AAAAAAAARGH! Les araignées dansent le tango avec les extraterrestres, et mon stylo a déclaré son indépendance et veut fonder sa propre nation de poésie! YEEEEEAAAAAH!