issou256804
2023-10-24 18:21:56
Cette pratique du Moyen-âge ?
Encore pratiquée dans de nombreux pays, y compris en France. J'ai discuté avec une femme qui travaille dans le milieu médical ce matin. Elle m'a raconté que c'est une pratique encore très courante, même en France, les filles sont amenées au pays à l'âge de la puberté, et elles se font exciser par la marabout du village.
Un témoignage trouvé sur internet :
''Pour les vacances de 1993, mes parents nous ont parlé d'un voyage au Sénégal, ma patrie mère que j'avais quittée à à peine 8 mois. Ce serait la première fois que je m'y rendrais en étant en âge de conscience; j'en étais toute excitée. Et même les interrogations suscitées par les préparatifs excessifs de mes parents n'y changèrent rien. Mes sœurs et moi allions découvrir le pays de nos parents, et ni les nombreux médicaments, achetés en plus des traditionnels vaccins, ni les multiples paquets de couche, n'entachèrent en rien notre enthousiasme. D'ailleurs, je compris plus tard quel était le but de tous ces achats.
Une fois à destination, ma mère prétexta un jour que nous devions aller visiter notre oncle marabout, et ce, sans elle. Elle nous confia alors à notre tante et à une de ses amies. Ces deux dernières nous conduisirent chez deux femmes, dont l'une disait être infirmière travaillant avec les enfants. Quelques instants plus tard, on me demanda d'attendre, et ma sœur fut attirée de force vers une chambre, peu avant que ses cris d'effroi ne viennent me glacer le sang. Puis ce fut à mon tour.
A l'intérieur, la flaque de sang sur le sol, ma sœur inconsciente sur le lit, et une bassine contenant de l'eau rougie par le sang de ma sœur me fit comprendre ce qu'il se passait: nous étions entrain de nous faire exciser.
Mes efforts pour m'enfuir furent alors vains; de vigoureux bras me saisirent pour m'allonger sur le lit, puis très vite, la lame froide pénétra la chair au niveau de mes parties intimes. A mesure qu'elle allait et venait, une douleur lancinante parcourait tout mon être. Quand elles eurent fini de découper une composante de mes parties génitales sans la moindre précaution, je fus plongée dans la même eau que celle qui avait été utilisée pour ma sœur; aucune mesure d'hygiène. En rentrant ce jour-là, nous eûmes toutes les peines du monde à marcher, entre l'insupportable douleur et l'abondant saignement. Je ne pus ensuite m'empêcher d'en vouloir à mes parents, criant notamment à ma mère que je la détestais pour sa trahison.''