J'ai trente ans depuis six mois, et je n'ai aucune passion à proprement parler. J'aime certaines choses, mais sans en être passionné. De plus, je suis gay, ce qui signifie que je n'aurai jamais de famille ni d'enfants à élever (Milieu très toxique en plus). J'ai quelques amis, mais ils sont éparpillés un peu partout, et je n'ai pas de groupe d'amis solide sur lequel je peux compter. J'ai un bon emploi, je vis à l'étranger en tant qu'expatrié. C'était super au début mais maintenant ça ne me fait ni chaud ni froid) j'ai une famille, mais je n'ai aucun objectif. J'ai déjà accompli tout ce que je voulais. De plus, le milieu gay peut être difficile, il est presque impossible de trouver une relation sérieuse et de vivre une histoire d'amour stable. Ma routine consiste à me réveiller, aller travailler (taf tertiaire chiant à mourir mais qui paie bien) , rentrer dormir (et parfois aller à la salle de sport). Même les voyages ne m'intéressent pas vraiment. Je préférerais essayer d'acquérir une maison / Appart avant de dépenser mon argent pour voyager.
En fin de compte, c'est probablement une crise de la trentaine (Non), mais je me sens coincé dans une boucle infernale. Le seul petit espoir que j'ai est de m'expatrier ailleurs, même si cela ne changera probablement rien de toute façon...
J'ai déjà pensé au suicide mais je me dit que c'est inutile car je vais mourir un jour au l'autre de tout façon ..
Bref, pas de but, aucun goal, rien .. le néant.
Tu te sens pareil qu'à tes 20 ans (environ) ou tu sens une évolution radicale de ta psyché ?
Dans tout les cas je te souhaite bon courage khey, sincèrement je sais ce que c'est, même si je suis un peu plus jeune je n'ai pas plus d'espoir que toi
Pareil je suis payé 5k net , mais la vie est ennuyante passer 30 ans
Le 17 octobre 2023 à 21:26:30 :
Tu te sens pareil qu'à tes 20 ans (environ) ou tu sens une évolution radicale de ta psyché ?
20 ans j'avais "l'envie" je voulais avoir mon diplome, j'avais encore foi en l'amour, parler des langues etrangeres ... faire des choses ... aujourd'hui je me sent juste vide après avoir tout accompli. Je ne sait pas ce que je veux, je ne sais pas ou aller, vers quelle direction je dois me diriger
Le 17 octobre 2023 à 21:28:25 :
Y a pas de gays stables? Trouve toi un sugar daddy gay alors
Il doit y en avoir mais ça reste rare, c'est un milieu de merde, vraiment. L'arrogance, culte du corps tout ça ...
Le 17 octobre 2023 à 21:27:53 :
Le 17 octobre 2023 à 21:26:30 :
Tu te sens pareil qu'à tes 20 ans (environ) ou tu sens une évolution radicale de ta psyché ?20 ans j'avais "l'envie" je voulais avoir mon diplome, j'avais encore foi en l'amour, faire des choses ... aujourd'hui je me sent juste vide. Je ne sait pas ce que je veux, je ne sais pas ou aller, vers quelle direction je dois me diriger
Je vois, tu as perdu cette étincelle de vie et d'espoir, c'est dommage mais je vois pas comment on peut la garder dans un monde pareil en même temps
Bon courage, t'as tenté des choses pour combler le manque de sens ? Je sais pas, la religion par exemple même si bon ayao pas sur que dans ta situation ce soit pertinent
Le 17 octobre 2023 à 21:30:38 :
Le 17 octobre 2023 à 21:27:53 :
Le 17 octobre 2023 à 21:26:30 :
Tu te sens pareil qu'à tes 20 ans (environ) ou tu sens une évolution radicale de ta psyché ?20 ans j'avais "l'envie" je voulais avoir mon diplome, j'avais encore foi en l'amour, faire des choses ... aujourd'hui je me sent juste vide. Je ne sait pas ce que je veux, je ne sais pas ou aller, vers quelle direction je dois me diriger
Je vois, tu as perdu cette étincelle de vie et d'espoir, c'est dommage mais je vois pas comment on peut la garder dans un monde pareil en même temps
Bon courage, t'as tenté des choses pour combler le manque de sens ? Je sais pas, la religion par exemple même si bon ayao pas sur que dans ta situation ce soit pertinent
C'est exactement ça, j'ai perdu l'etincelle.
Je te résume vite fait ma vie, pour que tu puisses comparer :
J'ai 30 ans, aussi. Après un bac L, j'ai fait deux années de fac bullshit (Philo et Lettres Modernes), pendant lesquelles j'ai développé un vilain alcoolisme. C'était pas encore vénère comme aujourd'hui, mais juste les prémisses merdiques de ce qui allait conditionner mes dix prochaines années. J'ai foiré la fac, je buvais tous les soirs, perdu mon logement étudiant (tout passait dans l'alcool), suis retourné vivre chez mon père. Mon père a chopé un cancer de la prostate, je l'ai accompagné pendant les cinq ans de sa maladie, jusqu'aux soins palliatifs en hospi à domicile (je le torchais, je le faisais manger via une sonde stomachale, c'est moi qui gérais sa prise de morphine (je m'en gardais aussi pour moi, pour me défoncer), et je suis la dernière personne à l'avoir vu vivant. Il a littéralement cané devant moi. Bon, après sa mort j'ai continué à picoler et à me défoncer avec les stocks hallucinants de morphine et de tramadol qu'on lui avait prescrits (techniquement, j'aurais dû les détruire ou les ramener dans une pharmacie, mais j'ai tout gardé). Je suis devenu une loque humaine, ma mère a racheté la baraque de mon père dans laquelle je vivais, je me suis retrouvé à la rue, j'ai bataillé pendant trois ans à la rue avant qu'on me refile un studio étudiant, j'ai suivi deux cures de désintox en une année, qui n'ont pas suffit à me faire décrocher de l'alcool + benzodiazépines. Finalement, j'ai fini par me sevrer tout seul comme une merde, à me chier dessus, dans ce studio dans lequel je suis toujours actuellement, je touche le RSA et j'essaie de me trouver un job dans lequel on accepte les résidus de capote trouée dans mon genre.
Et je continue à picoler.
Voilà.
Comment tu te sens ?
Le 17 octobre 2023 à 21:35:59 :
Je te résume vite fait ma vie, pour que tu puisses comparer :J'ai 30 ans, aussi. Après un bac L, j'ai fait deux années de fac bullshit (Philo et Lettres Modernes), pendant lesquelles j'ai développé un vilain alcoolisme. C'était pas encore vénère comme aujourd'hui, mais juste les prémisses merdiques de ce qui allait conditionner mes dix prochaines années. J'ai foiré la fac, je buvais tous les soirs, perdu mon logement étudiant (tout passait dans l'alcool), suis retourné vivre chez mon père. Mon père a chopé un cancer de la prostate, je l'ai accompagné pendant les cinq ans de sa maladie, jusqu'aux soins palliatifs en hospi à domicile (je le torchais, je le faisais manger via une sonde stomachale, c'est moi qui gérais sa prise de morphine (je m'en gardais aussi pour moi, pour me défoncer), et je suis la dernière personne à l'avoir vu vivant. Il a littéralement cané devant moi. Bon, après sa mort j'ai continué à picoler et à me défoncer avec les stocks hallucinants de morphine et de tramadol qu'on lui avait prescrits (techniquement, j'aurais dû les détruire ou les ramener dans une pharmacie, mais j'ai tout gardé). Je suis devenu une loque humaine, ma mère a racheté la baraque de mon père dans laquelle je vivais, je me suis retrouvé à la rue, j'ai bataillé pendant trois ans à la rue avant qu'on me refile un studio étudiant, j'ai suivi deux cures de désintox en une année, qui n'ont pas suffit à me faire décrocher de l'alcool + benzodiazépines. Finalement, j'ai fini par me sevrer tout seul comme une merde, à me chier dessus, dans ce studio dans lequel je suis toujours actuellement, je touche le RSA et j'essaie de me trouver un job dans lequel on accepte les résidus de capote trouée dans mon genre.
Et je continue à picoler.Voilà.
Comment tu te sens ?
Tu écris bien, tu tournes bien les mots. Pourquoi pas essayer d'écrire ?
Je pense que la volonté d'accès à la propriété, rêve français, te (me aussi) bride et bloque tes perspectives.
Tu devrais voyager, aller la ou t'as envie, te payer des trucs qui te plaisent.
T'façon si tu penses que t'auras jamais d'enfants, non seulement tu peux te permettre de vivre égoïstement, mais en plus tu n'auras personne à qui léguer ce que tu amasseras au long de ta vie...
Alors go flamber, mais raisonnablement
ET profite des petites choses de la life
Le 17 octobre 2023 à 21:41:42 :
Le 17 octobre 2023 à 21:35:59 :
Je te résume vite fait ma vie, pour que tu puisses comparer :J'ai 30 ans, aussi. Après un bac L, j'ai fait deux années de fac bullshit (Philo et Lettres Modernes), pendant lesquelles j'ai développé un vilain alcoolisme. C'était pas encore vénère comme aujourd'hui, mais juste les prémisses merdiques de ce qui allait conditionner mes dix prochaines années. J'ai foiré la fac, je buvais tous les soirs, perdu mon logement étudiant (tout passait dans l'alcool), suis retourné vivre chez mon père. Mon père a chopé un cancer de la prostate, je l'ai accompagné pendant les cinq ans de sa maladie, jusqu'aux soins palliatifs en hospi à domicile (je le torchais, je le faisais manger via une sonde stomachale, c'est moi qui gérais sa prise de morphine (je m'en gardais aussi pour moi, pour me défoncer), et je suis la dernière personne à l'avoir vu vivant. Il a littéralement cané devant moi. Bon, après sa mort j'ai continué à picoler et à me défoncer avec les stocks hallucinants de morphine et de tramadol qu'on lui avait prescrits (techniquement, j'aurais dû les détruire ou les ramener dans une pharmacie, mais j'ai tout gardé). Je suis devenu une loque humaine, ma mère a racheté la baraque de mon père dans laquelle je vivais, je me suis retrouvé à la rue, j'ai bataillé pendant trois ans à la rue avant qu'on me refile un studio étudiant, j'ai suivi deux cures de désintox en une année, qui n'ont pas suffit à me faire décrocher de l'alcool + benzodiazépines. Finalement, j'ai fini par me sevrer tout seul comme une merde, à me chier dessus, dans ce studio dans lequel je suis toujours actuellement, je touche le RSA et j'essaie de me trouver un job dans lequel on accepte les résidus de capote trouée dans mon genre.
Et je continue à picoler.Voilà.
Comment tu te sens ?
Tu écris bien, tu tournes bien les mots. Pourquoi pas essayer d'écrire ?
Parce que ça ne fait pas vivre ?
J'écris, je fais de la musique (la manche avec ma gratte, pour me payer la bibine), mais jamais ça ne me fera vivre décemment.
Je suis trop flingué de la tête pour garder un boulot plus de deux semaines. Impulsif, parfois violent quand je suis en manque.
C'est un putain de cauchemar, sans déconner. Je suis démoli.
Mais c'est pas le sujet. Je voulais remonter le moral de l'OP, par contraste.
Le 17 octobre 2023 à 21:29:57 :
Le 17 octobre 2023 à 21:28:25 :
Y a pas de gays stables? Trouve toi un sugar daddy gay alorsIl doit y en avoir mais ça reste rare, c'est un milieu de merde, vraiment. L'arrogance, culte du corps tout ça ...
Ca sent le gars qui n'a jamais eu de relation de sa vie et qui se rend compte qu'il en aura jamais
Le 17 octobre 2023 à 21:17:31 :
J'ai trente ans depuis six mois, et je n'ai aucune passion à proprement parler. J'aime certaines choses, mais sans en être passionné. De plus, je suis gay, ce qui signifie que je n'aurai jamais de famille ni d'enfants à élever (Milieu très toxique en plus). J'ai quelques amis, mais ils sont éparpillés un peu partout, et je n'ai pas de groupe d'amis solide sur lequel je peux compter. J'ai un bon emploi, je vis à l'étranger en tant qu'expatrié. C'était super au début mais maintenant ça ne me fait ni chaud ni froid) j'ai une famille, mais je n'ai aucun objectif. J'ai déjà accompli tout ce que je voulais. De plus, le milieu gay peut être difficile, il est presque impossible de trouver une relation sérieuse et de vivre une histoire d'amour stable. Ma routine consiste à me réveiller, aller travailler (taf tertiaire chiant à mourir mais qui paie bien) , rentrer dormir (et parfois aller à la salle de sport). Même les voyages ne m'intéressent pas vraiment. Je préférerais essayer d'acquérir une maison / Appart avant de dépenser mon argent pour voyager.En fin de compte, c'est probablement une crise de la trentaine (Non), mais je me sens coincé dans une boucle infernale. Le seul petit espoir que j'ai est de m'expatrier ailleurs, même si cela ne changera probablement rien de toute façon...
J'ai déjà pensé au suicide mais je me dit que c'est inutile car je vais mourir un jour au l'autre de tout façon ..
Bref, pas de but, aucun goal, rien .. le néant.
tu sembles avoir eu ce que tu voulais sauf l'amour comme quoi l'argent ne fait pas tout. Une histoire d'amour stable en France c'est déjà compliqué alors à l'étranger... Aussi, si à 30 ans tu n'as jamais connu l'amour les chances de le trouver après sont quasi nulle. Tu as choisis de t'expatrier assume et tais toi