Le chiffre est alarmant : du 1er au 31 décembre 2022, 31 personnes seraient mortes seules sur des brancards dans les couloirs des urgences, ou parce qu'un SMUR n'a pas pu être engagé assez rapidement, apprend le successeur de François Braun au Figaro. «Si on était exhaustif, on pourrait envisager qu'il y en ait beaucoup plus», assure-t-il.
Pour qu'un décès puisse être comptabilisé dans cette liste, il faut qu'il corresponde à l'une de ces deux catégories :
-Le patient est décédé sur un brancard aux urgences alors qu'il était en période d'attente de soins, et son décès n'était pas attendu.
-Le patient est décédé en pré-hospitalier, les moyens adaptés n'ayant pas pu être engagés assez rapidement : «Par exemple, on n'est pas en capacité de déclencher un SMUR suffisamment vite et la victime décède».