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d'avance
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C'est drôle comment, selon le journal, un titre devient un révélateur.
En quoi ce serait étrange de lutter contre ce fléau des masses de touristes décérébrées...
Respect au Japon de vouloir lutter contre cela. Ils comprennent plus vite qu'ici.
L'article m'intéresse aussi.
Aujoud'hui tout le monde veut faire comme son influenceur préféré on doit se remettre en question.
Vu les réactions en commentaire, le type doit vraiment raconter de la merde.
Ce qui ne m'étonnerait pas, son auteur a la réputation d'avoir un profond sentiment anti-Japonais.
Il y a quelques mois, il critiquait l'absence de politique d'immigration de masse au Japon donc c'est tout naturellement qu'il va critiquer les politique pour gérer le tourisme de masse.
Au Japon, l’étrange combat contre le surtourisme
Le gouvernement veut s’attaquer à un «fléau» qui relève plus d’un problème de sous-capacités.
La catastrophe par l’abondance. C’est l’étrange problème auquel se dit confronté le gouvernement du Japon à propos du tourisme étranger. Lors d’un voyage fin août dans la préfecture d’Okinawa, une des destinations phare de l’Archipel, le premier ministre, Fumio Kishida, a annoncé un plan de lutte contre un nouveau fléau: le «surtourisme».
Mercredi, les ministères concernés se sont réunis une première fois pour engager ce «combat» bien étrange. Le tourisme est en effet l’un des rares secteurs en croissance de l’économie nippone, en pleine chute démographique. Un touriste étranger consomme comme dix Japonais, expliquent les analystes du secteur.
Au Japon, la croissance a été revue en légère baisse au 2e trimestre : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/au-japon-la-croissance-a-ete-revue-en-legere-baisse-au-2e-trimestre-20230908#:~:text=La%20consommation%20des%20m%C3%A9nages%20nippons%20a%20m%C3%AAme%20sombr%C3%A9%20de%205,mensuelle%20record%20depuis%20d%C3%A9but%202021.
Surtout, cette mise à l’index est en contradiction complète avec le volontarisme affiché du gouvernement: en 2019, celui-ci se réjouissait à grand bruit d’avoir atteint un plus haut historique de 31,8 millions de voyageurs étrangers. Officiellement, il compte toujours porter ce chiffre à 60 millions d’ici 2030. Après avoir mis sous cloche le pays pendant l’épidémie de Covid jusqu’en octobre 2022, la «destination Japon » remonte péniblement la pente: en juin dernier, le nombre d’arrivées ne représentait encore que 72 % du chiffre de juin 2019. Alors pourquoi sonner le tocsin maintenant?
«Le problème du surtourisme n’est pas un problème national»
Entre 2011 et 2019, le Japon a vécu un véritable «miracle touristique»: le nombre de touristes étrangers fut multiplié par cinq, propulsant l’Archipel, après une longue indifférence, parmi les destinations les plus prisées de la planète. Cette vague fit la fortune des professionnels du voyage. Elle irrigua les grandes villes nippones, et jusqu’aux campagnes reculées, d’une nouvelle clientèle aisée. Mais elle suscita aussi quelques «thromboses» dans des hotspots ultra-populaires (en particulier à Kyoto), dont la couverture par les grands médias est sans commune mesure avec les nuisances rapportées: bus bondés de voyageurs chargés de bagages, hausse des prix, mauvaise gestion des poubelles…
Deux jours à Nara, bucolique alternative à Kyoto : https://www.lefigaro.fr/voyages/guides/deux-jours-a-nara-bucolique-alternative-a-kyoto-20230302
Une émotion qui passe sous silence l’énorme aubaine économique, en visiteurs et en investissements, que constitue le tourisme sur la troisième économie du monde. Exemple: à Hokkaido (nord du Japon), la station de ski de Niseko, développée par des Australiens, est devenue un lieu de flambée de l’immobilier à côté duquel pâlit le reste de l’industrie de la montagne, en déconfiture générale faute d’investisseurs étrangers.
Le Covid-19, en incitant l’Archipel à fermer ses frontières, coupa les vannes touristiques ; mais il fit renouer l’opinion publique avec un «âge d’or» d’avant le boom, où les rues du Japon étaient débarrassées de l’intempestive clientèle étrangère et des petits désagréments qu’elle suscite. Depuis, le gouvernement Kishida resserre sa politique d’attractivité, ciblant des touristes moins nombreux mais plus aisés.
Pour les professionnels étrangers du secteur, il jette le bébé avec l’eau du bain. «Le problème du surtourisme n’est pas un problème national: c’est un problème municipal, circonscrit à Kyoto», explique un professionnel français du secteur. «Il y a un problème à Kyoto, ville assez petite, avec de petites rues, qui devrait baigner dans une atmosphère de sérénité et qui n’a pas le caractère grouillant d’une mégalopole comme Osaka par exemple», abonde Thierry Maincent, directeur général de l’agence Japan Experience, qui fustige l’attentisme de la mairie de Kyoto. «Ils n’étudient pas les solutions mises en place à Paris, Barcelone, ou les autres lieux très fréquentés. Ils auraient déjà dû généraliser la réservation numérique par exemple», pointe-t-il.
Japon: la croissance au premier trimestre révisée à la hausse, à +0,7% : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/japon-la-croissance-au-premier-trimestre-revisee-a-la-hausse-a-0-7-20230608
Pénurie de main-d’œuvre
Le «surtourisme» est surtout l’autre nom de la «sous-capacité» du Japon à s’adapter à cette clientèle nouvelle. Le pays n’a pas profité de la «pause Covid». Pays aux durées de vacances courtes et très ciblées dans l’année, il appréhende mal la clientèle étrangère, plus familiale, aux vacances longues, plus diffuses. À quoi s’ajoute une pénurie drastique de main-d’œuvre.
Les métiers de l’hôtellerie-restauration, en tension partout dans le monde, sont désertés dans l’Archipel. Les professionnels ne peuvent pas se reposer sur la main-d’œuvre étrangère, aux conditions de travail éprouvantes, qui plus est payée dans un yen chroniquement dévalué. L’anglais est toujours aussi pathétique, et les pratiques antédiluviennes (check-out à 10 heures, facturation à la personne plutôt qu’à la chambre, absence de classement hôtelier par étoiles…) demeurent monnaie courante. À ce rythme, le «surtourisme» risque de se régler tout seul…
La catastrophe par l’abondance. C’est l’étrange problème auquel se dit confronté le gouvernement du Japon à propos du tourisme étranger. Lors d’un voyage fin août dans la préfecture d’Okinawa, une des destinations phare de l’Archipel, le premier ministre, Fumio Kishida, a annoncé un plan de lutte contre un nouveau fléau: le «surtourisme».
Mercredi, les ministères concernés se sont réunis une première fois pour engager ce «combat» bien étrange. Le tourisme est en effet l’un des rares secteurs en croissance de l’économie nippone, en pleine chute démographique. Un touriste étranger consomme comme dix Japonais, expliquent les analystes du secteur.
Surtout, cette mise à l’index est en contradiction complète avec le volontarisme affiché du gouvernement: en 2019, celui-ci se réjouissait à grand bruit d’avoir atteint un plus haut historique de 31,8 millions de voyageurs étrangers. Officiellement, il compte toujours porter ce chiffre à 60 millions d’ici 2030. Après avoir mis sous cloche le pays pendant l’épidémie de Covid jusqu’en octobre 2022, la «destination Japon » remonte péniblement la pente: en juin dernier, le nombre d’arrivées ne représentait encore que 72 % du chiffre de juin 2019. Alors pourquoi sonner le tocsin maintenant?
Entre 2011 et 2019, le Japon a vécu un véritable «miracle touristique»: le nombre de touristes étrangers fut multiplié par cinq, propulsant l’Archipel, après une longue indifférence, parmi les destinations les plus prisées de la planète. Cette vague fit la fortune des professionnels du voyage. Elle irrigua les grandes villes nippones, et jusqu’aux campagnes reculées, d’une nouvelle clientèle aisée. Mais elle suscita aussi quelques «thromboses» dans des hotspots ultra-populaires (en particulier à Kyoto), dont la couverture par les grands médias est sans commune mesure avec les nuisances rapportées: bus bondés de voyageurs chargés de bagages, hausse des prix, mauvaise gestion des poubelles…
ne émotion qui passe sous silence l’énorme aubaine économique, en visiteurs et en investissements, que constitue le tourisme sur la troisième économie du monde. Exemple: à Hokkaido (nord du Japon), la station de ski de Niseko, développée par des Australiens, est devenue un lieu de flambée de l’immobilier à côté duquel pâlit le reste de l’industrie de la montagne, en déconfiture générale faute d’investisseurs étrangers.
Le Covid-19, en incitant l’Archipel à fermer ses frontières, coupa les vannes touristiques ; mais il fit renouer l’opinion publique avec un «âge d’or» d’avant le boom, où les rues du Japon étaient débarrassées de l’intempestive clientèle étrangère et des petits désagréments qu’elle suscite. Depuis, le gouvernement Kishida resserre sa politique d’attractivité, ciblant des touristes moins nombreux mais plus aisés.
Pour les professionnels étrangers du secteur, il jette le bébé avec l’eau du bain. «Le problème du surtourisme n’est pas un problème national: c’est un problème municipal, circonscrit à Kyoto», explique un professionnel français du secteur. «Il y a un problème à Kyoto, ville assez petite, avec de petites rues, qui devrait baigner dans une atmosphère de sérénité et qui n’a pas le caractère grouillant d’une mégalopole comme Osaka par exemple», abonde Thierry Maincent, directeur général de l’agence Japan Experience, qui fustige l’attentisme de la mairie de Kyoto. «Ils n’étudient pas les solutions mises en place à Paris, Barcelone, ou les autres lieux très fréquentés. Ils auraient déjà dû généraliser la réservation numérique par exemple», pointe-t-il.
Le «surtourisme» est surtout l’autre nom de la «sous-capacité» du Japon à s’adapter à cette clientèle nouvelle. Le pays n’a pas profité de la «pause Covid». Pays aux durées de vacances courtes et très ciblées dans l’année, il appréhende mal la clientèle étrangère, plus familiale, aux vacances longues, plus diffuses. À quoi s’ajoute une pénurie drastique de main-d’œuvre.
Les métiers de l’hôtellerie-restauration, en tension partout dans le monde, sont désertés dans l’Archipel. Les professionnels ne peuvent pas se reposer sur la main-d’œuvre étrangère, aux conditions de travail éprouvantes, qui plus est payée dans un yen chroniquement dévalué. L’anglais est toujours aussi pathétique, et les pratiques antédiluviennes (check-out à 10 heures, facturation à la personne plutôt qu’à la chambre, absence de classement hôtelier par étoiles…) demeurent monnaie courante. À ce rythme, le «surtourisme» risque de se régler tout seul…
Merci bcp aux deux kheys qui ont c/c l'article !! Vous êtes de bons kheys
Merci les gars, article complètement à charge de mon point mais intéressant à lire.
S'inspirer de Paname et de Barcelone en matière de politique de tourisme...
https://www.courrierinternational.com/article/espagne-tourismophobie-quand-les-vacanciers-derangent
https://www.blick.ch/fr/news/monde/il-faut-fermer-les-frontieres-la-phobie-du-tourisme-explose-en-espagne-id18907869.html
De l'air...
Ce Régis tu l'écoute, c'est aux Japonais de s'adapter aux touristes...
Ce comm' qui spit les fact "Cet article est ridicule ! Lorsqu'on voyage c'est à nous de nous adapter et d'aller vers l'autre et non le contraire .Les propos du directeur de cette agence de voyage sont abjects, il méconnait les grandes périodes historiques du japon .Encore une réaction bien occidentale prétentieuse et qui veut régenter le monde et donner des leçons !"
Perso je suis allé au Japon en 2019 et je ne me retrouve pas dans les propos du journaliste du tout !
Le 12 septembre 2023 à 11:50:32 :
Merci les gars, article complètement à charge de mon point mais intéressant à lire.
Ouais il fait que ça le mec
"Leurs niveaux d'anglais est pathétique"
Il parle comme si ça concernait une clientèle occidentale alors que la majorité des touristes au Japon sont asiatiques. Comme d'autres l'ont fait remarqué sont ethnocentrisme lui fait dire de la merde.
Pour y être allé 3 semaines en solo en mai, l'auteur de l'article raconte connerie sur connerie. Il n'y a pas vraiment de problème a Kyoto, même a gion il y a deux trois rues avec un peu de monde(mais il y a pleins de flics pour surveiller et faire la circulation )mais le reste c'est désert, particulièrement dès que la nuit tombe. Les hôtels sont bien classes par étoiles, le checkout est très souvent automatique (via machine) et jusqu'à 12h dans les chaînes, même dans un ryokan familial il n'y a pas de soucis. Les japonais parlent mieux anglais que nous en général, en tout cas 0 soucis pour moi qui suis pourtant loin d'être bilingue et a mal a l'aise en public. Tous les musées, leiux touristiques sont reservables a l'avance, parfois avec des quotas (skytree, teamlabs, aquarium...) bref ras. Ah et aussi les japonais sont content de voir des touristes, a la seule condition de rester discret et respectueux