Rastapopoulos6
2023-08-05 23:07:58
Tiré de l'ouvrage "En Algérie : le centenaire au point de vue indigène", par Victor Spielmann (1866-1943)
Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k938546z/f21
Les Impôts
Le premier des devoirs qu’on leur ait imposé, depuis le jour de la conquête - 1830 - jusqu’en 1930, a été l’impôt, l'impôt inquisiteur sous toutes ses formes. Depuis la razzia des troupeaux et biens, en passant par les corvées - travail forcé, gardes de nuit et de forêts, réquisition de bêtes de transport, avec l’homme, le tout non payé, jusqu’aux raffinements de tous les impôts modernes, dont sont favorisés les électeurs français. Mieux que cela. Pendant quatre-vingts ans, les Européens étaient exonérés des principaux impôts - foncier, etc. - qui retombaient lourdement sur les épaules «les vaincus, déjà expropriés des meilleures de leurs terres. (Brennus.) Cela n’a pas empêché les colonisateurs-civilisateurs d’exclure les indigènes des bienfaits de la civilisation: écoles - on connaît le pourcentage dérisoire de leurs écoles, cent ans après - routes et autres services nationaux, dans les tribus, alors qu’ils étaient presque seuls à alimenter le budget colonial algérien. Certaines communes de plein exercice ont ainsi annexé des Douars pour pouvoir augmenter leur budget, qui sert généralement à favoriser les œuvres européennes. Des publicistes franco-indigènes et métropolitains indépendants sont souvent intervenus pour signaler et faire cesser ce scandale, notamment le « Temps ». Dans le « Rappel » du 22 juin 1913, M. Reynier « trouve que les Arabes paient trop d’impôts ». Nous pourrions citer à l’infini, mais je ne cite que les plus modérés... Il en résulte que les indigènes, après avoir longtemps payé seuls les principaux impôts, participent aujourd’hui au payement de tous les impôts qui alimentent le Budget, sans bénéficier encore intégralement de la repartition de ce Budget.
mecsolitaire366
2023-08-05 23:14:27
Il n'y a pas un seul peuple au monde qui n'a pas colonisé/pillé/exterminé un peule plus faible.
Et en la matière, les Arabes sont des fins connaisseurs.