Dans la connaissance et dans la chair.
Le jardin d'Eden = L'univers ( démiurgique).
Le passage du jardin d'Eden est une métaphore de la modification de l'état de conscience de l'homme par l'accès au fruit de l'arbre de la connaissance en accédant ainsi à la connaissance du bien et du mal ( dualisme), démarquant donc une séparation distincte des autres espèces animales. L'homme devient d'ailleurs une figure protectrice des animaux qui demeurant enfermée dans la non connaissance : Le passage du déluge. On pourrait également généraliser l'image à toute espèces qui acquièrent cet état de la conscience de par la possibilité de prendre des choix basés sur un dualisme morale qui dictent le chemin de l' existence. Condamné dans cet état, plus la connaissance augmente ( par exemple par le biais de la technologie) plus les responsabilités augmentent faisant ainsi plané une forme de dilemme existentiel.
Mais le dieu du jardin d'Eden est un dieu à tendance démiurgique de par sa volonté de reléguer l'homme à son rang de subalterne en le chassant du jardin d'Eden pour l'empêcher de manger le fruit de l'arbre de vie (incarnant l' immortalité), condamnant ainsi l'humain à l'enfermement dans la chair.
L'image de la crucifixion sur la croix est une réaffirmation de cet état emprisonnement et un dieu "faussement créateur".
« Il est déconcertant qu'Éden soit synonyme de paradis alors que, si l'on y pense, c'est plutôt une prison à haute sécurité et une surveillance 24 h/24. C'est un endroit horrible. Adam et Ève n'ont pas d'enfance. Ils s'éveillent adultes… Ils n'ont jamais eu de mère… Leur père est une voix terrifiante, désincarnée, qui est furieuse avec eux dès l'instant de leur premier éveil4. » Ann Druyan
L'absence d'enfance, est une analogie de la non création mais de la modification à partir d'une conscience déjà existence mais peu éveillée ( exemple ; les grands primates).
Un autre élément qui pourrait aller dans le sens d'un dieu de l'ancien testament à tendance démiurgique est présente dans le passage de la tour de babel
« Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de l’orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Shinar, et ils y habitèrent. Ils se dirent l’un à l’autre : Allons ! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. L’Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre et leur donna tous un langage différent ; et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre5. »
Le dieu empêche l'élévation par la confusion des langues ( qui peut également être vue comme l'interdiction d'accès au langage universel) et donc la compréhension globale : la télépathie ou le langage par les concepts.
Merci c'est super intéressant. Ca fait deux semaines que j'enchaîne les tours de garde avec des amis TJ et j'avoues que je sature un peu ça fait du bien de lire ça
Le 28 juillet 2023 à 22:41:32 :
Merci c'est super intéressant. Ca fait deux semaines que j'enchaîne les tours de garde avec des amis TJ et j'avoues que je sature un peu ça fait du bien de lire ça
Le passage sur la tour de Babel est très évocateur. "faisons-nous un nom"
C'est un peu dans cette métaphore de la tour de Babel, que germe l'identité humaine, l'égo projeté dans une communauté. La division naît du mélange du "soi" et de l'individualité mal exprimée, créant des interférences dans une éclipse des sens par manque de vision globale.
Cette vision incomplète, aveugle devant l'harmonie universelle !
Il est là, l'ultime fléau : cette myopie, cette incapacité à contempler l'ensemble des choses. Le manque de vision globale nous voue à l'incompréhension perpétuelle, et la confusion engendre la discorde, l'ombre qui nous dissipe dans les croyances, et dans notre individualité.
C'est aussi dans ce sens que j'ai une incompréhension vis à vis de certains croyants qui considèrent le monde, de leurs yeux d'humains, et notre univers comme imparfait... pour espérer toute leur vie l'existence d'une autre réalité simulée (paradis) sans voir qu'on est possiblement déjà dedans.
Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.
Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
Et selon les jours on se demande parfois.
Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.
Le 28 juillet 2023 à 23:08:53 :
Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
Et selon les jours on se demande parfois.
Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.
Après, si tu veux mon avis, le paradis, ou l'enfer ne sont que des visions rêvées, basés sur le bien ou le mal, une dualité illusoire. Généralement quand on imagines le paradis on imagines un endroit plaisant pour le corps, une autre réalité "ailleurs" et l'enfer inverse, mais ces endroits ne sont-ils pas censés être dépossédé du corps ? L'esprit pensant, seul, n'a aucun désir...
Quel est ta vision/définition du paradis à toi sinon ?
Personnellement moi pour te répondre, le monde ne pouvant être autrement, face aux arcanes du réel ! Au-delà des lois mathématiques et physiques, des particules infimes jusqu'aux confins de l'astrophysique...Les voies s'étirent, entre perceptions trompeuses et intuitions secrètes, mais la nécessité est toujours la. Pour moi c'est ça le paradis, l'accomplissement de la nécessité, sous sa forme la plus essentiel, implacable et primordiale.
le paradis est sensé incarner la perfection, l'harmonie et la paix, mais on oublie souvent (car les occasions sont très rares) que cette perception désuète de la vie ne peut être réellement ressentie de manière appropriée, les bonnes choses dépendant essentiellement de l'existence des mauvaises
notre monde est au final ce qui se rapproche le plus du paradis, car comment ressentir le bonheur si nous n'avons pas l'occasion de croiser le malheur ?
Si paradis aussi parfait qu'il est dit dans la Bible il y a, ce ne peut être qu'un monde anesthésié dans sa moral et dénué de sensations pour les être qui y résident
Le 28 juillet 2023 à 23:19:16 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:08:53 :
Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
Et selon les jours on se demande parfois.
Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.Après, si tu veux mon avis, le paradis, ou l'enfer ne sont que des visions rêvées, basés sur le bien ou le mal, une dualité illusoire. Généralement quand on imagines le paradis on imagines un endroit plaisant pour le corps, une autre réalité "ailleurs" et l'enfer inverse, mais ces endroits ne sont-ils pas censés être dépossédé du corps ? L'esprit pensant, seul, n'a aucun désir...
Quel est ta vision/définition du paradis à toi sinon ?
Personnellement moi pour te répondre, le monde ne pouvant être autrement, face aux arcanes du réel ! Au-delà des lois mathématiques et physiques, des particules infimes jusqu'aux confins de l'astrophysique...Les voies s'étirent, entre perceptions trompeuses et intuitions secrètes, mais la nécessité est toujours la. Pour moi c'est ça le paradis, l'accomplissement de la nécessité, sous sa forme la plus essentiel, implacable et primordiale.
Je comprends oui et je suis d'accord. Cependant si le monde veut d'un futur, l'avenir se doit de tendre vers le paradis + que l'enfer.
Pour ça il faut déjà la possibilité de pouvoir créer son paradis (je pense principalement à la famille, dans sa dimension complète et épanouie) dans le respect de la nature et de l'autre.
Si à titre collectif l'humanité à terme ne s'accorde pas quand à sa finalité, nous tendrons vers l'enfer. Mais ça me semble hautement improbable à long terme pour de nombreuses raisons.
Donc pour moi le paradis est une nécessité d'avenir. Il me semble que notre nature est ainsi faite qu'un équilibre bien/mal ne peut être maintenu indéfiniment.
C'est une nécessité actuelle, mais l'évolution doit/devra choisir son camp son peine de s'auto détruire.
Je ne pense pas qu'on puisse éradiquer la souffrance, mais le mal ça me semble possible/nécessaire.
Si je parle à titre personnel, la sérénité du corps, de l'âme et de l'esprit me semble déjà être un paradis, difficilement atteignable mais possible. Qu'on a tous déjà expérimenté et qu'on finit par tous rechercher.
Le 28 juillet 2023 à 23:24:08 :
le paradis est sensé incarner la perfection, l'harmonie et la paix, mais on oublie souvent (car les occasions sont très rares) que cette perception désuète de la vie ne peut être réellement ressentie de manière appropriée, les bonnes choses dépendant essentiellement de l'existence des mauvaisesnotre monde est au final ce qui se rapproche le plus du paradis, car comment ressentir le bonheur si nous n'avons pas l'occasion de croiser le malheur ?
Si paradis aussi parfait qu'il est dit dans la Bible il y a, ce ne peut être qu'un monde anesthésié dans sa moral et dénué de sensations pour les être qui y résident
Bon et mauvais. Sans doute un processus spirituel du raffinement de la matérialisation de l'esprit. Je comprend ta vision, cela change la façon de penser du matérialisme à une vision plus spirituelle, comprenant les reliefs du l'univers et notre existence non plus comme un plafond infranchissable, mais comme une fluidité pleinement perceptible, agréablement surprenante.
Ok l'anti-vie mais je ne vais pas lire ton ramassis de connerie neo-gnostique
Je te laisse aller en haute montagne cette hiver sans bouffe pour mediter comme un cathare
ok le barbare luciférien
Le 28 juillet 2023 à 23:33:38 :
Le 28 juillet 2023 à 23:19:16 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:08:53 :
Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
Et selon les jours on se demande parfois.
Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.Après, si tu veux mon avis, le paradis, ou l'enfer ne sont que des visions rêvées, basés sur le bien ou le mal, une dualité illusoire. Généralement quand on imagines le paradis on imagines un endroit plaisant pour le corps, une autre réalité "ailleurs" et l'enfer inverse, mais ces endroits ne sont-ils pas censés être dépossédé du corps ? L'esprit pensant, seul, n'a aucun désir...
Quel est ta vision/définition du paradis à toi sinon ?
Personnellement moi pour te répondre, le monde ne pouvant être autrement, face aux arcanes du réel ! Au-delà des lois mathématiques et physiques, des particules infimes jusqu'aux confins de l'astrophysique...Les voies s'étirent, entre perceptions trompeuses et intuitions secrètes, mais la nécessité est toujours la. Pour moi c'est ça le paradis, l'accomplissement de la nécessité, sous sa forme la plus essentiel, implacable et primordiale.
Je comprends oui et je suis d'accord. Cependant si le monde veut d'un futur, l'avenir se doit de tendre vers le paradis + que l'enfer.
Pour ça il faut déjà la possibilité de pouvoir créer son paradis (je pense principalement à la famille, dans sa dimension complète et épanouie) dans le respect de la nature et de l'autre.Si à titre collectif l'humanité à terme ne s'accorde pas quand à sa finalité, nous tendrons vers l'enfer. Mais ça me semble hautement improbable à long terme pour de nombreuses raisons.
Donc pour moi le paradis est une nécessité d'avenir. Il me semble que notre nature est ainsi faite qu'un équilibre bien/mal ne peut être maintenu indéfiniment.
C'est une nécessité actuelle, mais l'évolution doit/devra choisir son camp son peine de s'auto détruire.Je ne pense pas qu'on puisse éradiquer la souffrance, mais le mal ça me semble possible/nécessaire.
Si je parle à titre personnel, la sérénité du corps, de l'âme et de l'esprit me semble déjà être un paradis, difficilement atteignable mais possible. Qu'on a tous déjà expérimenté et qu'on finit par tous rechercher.
Ne penses-tu pas, que notre existence, le bonheur, lié aux corps éphémères, se présente tel un mirage insaisissable, condamné par sa nature cyclique ?
Le bonheur, intrinsèquement lié à l'identité, à la manière dont on s'appréhende... Si l'univers tout entier forge notre identité, affranchi des distinctions que nous établissons entre lui et nous-mêmes, ainsi que de notre corps, éternellement en communion avec le monde extérieur, alors le bonheur véritable, dégagée de tout souci d'avenir, demeure toujours présente. Seul notre corps, cet ego illusoire, connaît une fin inéluctable.
Le 28 juillet 2023 à 23:41:22 :
Ok l'anti-vie mais je ne vais pas lire ton ramassis de connerie neo-gnostiqueJe te laisse aller en haute montagne cette hiver sans bouffe pour mediter comme un cathare
Je vous demande mon pardon d'avoir délaissé le temps de mes occupations humaines le fruit de ma création ( mon topic).
Je n'établis qu'un seule interprétation dans ce topic. Il n'est pas fait mention d'un état de croyance dogmatique ( la religion).
Je te pris de disposer.
Toi dispose, avant de convertir des paumé sp8r8tuel dans ta secte suicidaire
Le 28 juillet 2023 à 23:43:41 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:33:38 :
Le 28 juillet 2023 à 23:19:16 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:08:53 :
Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
Et selon les jours on se demande parfois.
Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.Après, si tu veux mon avis, le paradis, ou l'enfer ne sont que des visions rêvées, basés sur le bien ou le mal, une dualité illusoire. Généralement quand on imagines le paradis on imagines un endroit plaisant pour le corps, une autre réalité "ailleurs" et l'enfer inverse, mais ces endroits ne sont-ils pas censés être dépossédé du corps ? L'esprit pensant, seul, n'a aucun désir...
Quel est ta vision/définition du paradis à toi sinon ?
Personnellement moi pour te répondre, le monde ne pouvant être autrement, face aux arcanes du réel ! Au-delà des lois mathématiques et physiques, des particules infimes jusqu'aux confins de l'astrophysique...Les voies s'étirent, entre perceptions trompeuses et intuitions secrètes, mais la nécessité est toujours la. Pour moi c'est ça le paradis, l'accomplissement de la nécessité, sous sa forme la plus essentiel, implacable et primordiale.
Je comprends oui et je suis d'accord. Cependant si le monde veut d'un futur, l'avenir se doit de tendre vers le paradis + que l'enfer.
Pour ça il faut déjà la possibilité de pouvoir créer son paradis (je pense principalement à la famille, dans sa dimension complète et épanouie) dans le respect de la nature et de l'autre.Si à titre collectif l'humanité à terme ne s'accorde pas quand à sa finalité, nous tendrons vers l'enfer. Mais ça me semble hautement improbable à long terme pour de nombreuses raisons.
Donc pour moi le paradis est une nécessité d'avenir. Il me semble que notre nature est ainsi faite qu'un équilibre bien/mal ne peut être maintenu indéfiniment.
C'est une nécessité actuelle, mais l'évolution doit/devra choisir son camp son peine de s'auto détruire.Je ne pense pas qu'on puisse éradiquer la souffrance, mais le mal ça me semble possible/nécessaire.
Si je parle à titre personnel, la sérénité du corps, de l'âme et de l'esprit me semble déjà être un paradis, difficilement atteignable mais possible. Qu'on a tous déjà expérimenté et qu'on finit par tous rechercher.
Ne penses-tu pas, que notre existence, le bonheur, lié aux corps éphémères, se présente tel un mirage insaisissable, condamné par sa nature cyclique ?
Le bonheur, intrinsèquement lié à l'identité, à la manière dont on s'appréhende... Si l'univers tout entier forge notre identité, affranchi des distinctions que nous établissons entre lui et nous-mêmes, ainsi que de notre corps, éternellement en communion avec le monde extérieur, alors le bonheur véritable, dégagée de tout souci d'avenir, demeure toujours présente. Seul notre corps, cet ego illusoire, connaît une fin inéluctable.
Le bonheur est clairement "palpable" il me semble. Mais on le ressent surtout par son absence je dirais.
Une grande partie de ma pensée est basé sur ce que le futur pourrait être plutôt que ce qui est connu. Dans cet optique je vois l'évolution de l'homme notamment par une compréhension plus profonde de nos êtres. Ça correspondrait justement à la possibilité d'accorder plus finement nos cycles aussi bien personnellement qu'en couple/famille et que collectivement.
L'influence principale de nos cycles me semble être le contexte qui supplante même en partie notre propre nature. D'où le fait que l'interprétation de l'op est pertinente. Qu'il faut bien évidemment se dégager dans un 1er temps de cet emprisonnement/conditionnement sociétal.
Dans l'idéal, nos cycles sains serait le moteur de la société et non l'inverse. Actuellement je vois plutôt une société en déclin qui est alimenté par nous et nos cycles qu'elle tend à vicier.
Je crois qu'il est tout à fait possible de se définir autrement que par la culture du traumatisme (un peu trop à la mode pour une société saine).
Le 29 juillet 2023 à 00:00:42 :
Le 28 juillet 2023 à 23:43:41 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:33:38 :
Le 28 juillet 2023 à 23:19:16 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:08:53 :
Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
Et selon les jours on se demande parfois.
Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.Après, si tu veux mon avis, le paradis, ou l'enfer ne sont que des visions rêvées, basés sur le bien ou le mal, une dualité illusoire. Généralement quand on imagines le paradis on imagines un endroit plaisant pour le corps, une autre réalité "ailleurs" et l'enfer inverse, mais ces endroits ne sont-ils pas censés être dépossédé du corps ? L'esprit pensant, seul, n'a aucun désir...
Quel est ta vision/définition du paradis à toi sinon ?
Personnellement moi pour te répondre, le monde ne pouvant être autrement, face aux arcanes du réel ! Au-delà des lois mathématiques et physiques, des particules infimes jusqu'aux confins de l'astrophysique...Les voies s'étirent, entre perceptions trompeuses et intuitions secrètes, mais la nécessité est toujours la. Pour moi c'est ça le paradis, l'accomplissement de la nécessité, sous sa forme la plus essentiel, implacable et primordiale.
Je comprends oui et je suis d'accord. Cependant si le monde veut d'un futur, l'avenir se doit de tendre vers le paradis + que l'enfer.
Pour ça il faut déjà la possibilité de pouvoir créer son paradis (je pense principalement à la famille, dans sa dimension complète et épanouie) dans le respect de la nature et de l'autre.Si à titre collectif l'humanité à terme ne s'accorde pas quand à sa finalité, nous tendrons vers l'enfer. Mais ça me semble hautement improbable à long terme pour de nombreuses raisons.
Donc pour moi le paradis est une nécessité d'avenir. Il me semble que notre nature est ainsi faite qu'un équilibre bien/mal ne peut être maintenu indéfiniment.
C'est une nécessité actuelle, mais l'évolution doit/devra choisir son camp son peine de s'auto détruire.Je ne pense pas qu'on puisse éradiquer la souffrance, mais le mal ça me semble possible/nécessaire.
Si je parle à titre personnel, la sérénité du corps, de l'âme et de l'esprit me semble déjà être un paradis, difficilement atteignable mais possible. Qu'on a tous déjà expérimenté et qu'on finit par tous rechercher.
Ne penses-tu pas, que notre existence, le bonheur, lié aux corps éphémères, se présente tel un mirage insaisissable, condamné par sa nature cyclique ?
Le bonheur, intrinsèquement lié à l'identité, à la manière dont on s'appréhende... Si l'univers tout entier forge notre identité, affranchi des distinctions que nous établissons entre lui et nous-mêmes, ainsi que de notre corps, éternellement en communion avec le monde extérieur, alors le bonheur véritable, dégagée de tout souci d'avenir, demeure toujours présente. Seul notre corps, cet ego illusoire, connaît une fin inéluctable.
Le bonheur est clairement "palpable" il me semble. Mais on le ressent surtout par son absence je dirais.
Une grande partie de ma pensée est basé sur ce que le futur pourrait être plutôt que ce qui est connu. Dans cet optique je vois l'évolution de l'homme notamment par une compréhension plus profonde de nos êtres. Ça correspondrait justement à la possibilité d'accorder plus finement nos cycles aussi bien personnellement qu'en couple/famille et que collectivement.
L'influence principale de nos cycles me semble être le contexte qui supplante même en partie notre propre nature. D'où le fait que l'interprétation de l'op est pertinente. Qu'il faut bien évidemment se dégager dans un 1er temps de cet emprisonnement/conditionnement sociétal.Dans l'idéal, nos cycles sains serait le moteur de la société et non l'inverse. Actuellement je vois plutôt une société en déclin qui est alimenté par nous et nos cycles qu'elle tend à vicier.
Je crois qu'il est tout à fait possible de se définir autrement que par la culture du traumatisme (un peu trop à la mode pour une société saine).
La bonheur palpable "physiquement" est lié au corps. Des sensations et émotions plaisantes ressentis, sous l'impulsion du monde extérieur.
Avons-nous un libre arbitre ? Un réel levier sur le monde, notre existence ?
Nos cycles sont subit, non choisit.
Je pense qu'il sont déjà le moteur de notre société, à travers l'insufflation de la spéculation de l'assouvissement des désirs physiques dans le plus de temps possible. Ne "manquer" de rien. Mais qui manque, au fond ?
Nous, l'univers, la gravité et ses mécanismes ? Ou bien notre égo, cette vision du soi personnel qui a une faim infini pour l'accumulation à travers le corps et son désir d'immortalité ?
Par contre, je suis d'accord sur le fait que la "libération" passe par le détachement des croyances, une certaines formes d'esclavage et conditionnement sociétal, mis en place dès nos premières perceptions sur le monde en fragmentant notre conscience profonde, c'est un malheureux constat.
Le 29 juillet 2023 à 00:11:21 lacertidae a écrit :
Le 29 juillet 2023 à 00:00:42 :
Le 28 juillet 2023 à 23:43:41 lacertidae a écrit :
Le 28 juillet 2023 à 23:33:38 :
Le 28 juillet 2023 à 23:19:16 lacertidae a écrit :
> Le 28 juillet 2023 à 23:08:53 :
> Intéressant. J'aime bien les com. de lacertidae aussi.
>
> Le paradis me semble pas correspondre véritablement au monde, sinon ça pourrait tout autant être l'enfer.
> Et selon les jours on se demande parfois.
> Par contre les réalités psychologiques des 2 me semblent juste. Notre vie, nos actions décidant si on se construit un enfer ou un paradis dans notre tête et ce qui nous entoure.
> Ça me semble aussi vrai personnellement que collectivement.
Après, si tu veux mon avis, le paradis, ou l'enfer ne sont que des visions rêvées, basés sur le bien ou le mal, une dualité illusoire. Généralement quand on imagines le paradis on imagines un endroit plaisant pour le corps, une autre réalité "ailleurs" et l'enfer inverse, mais ces endroits ne sont-ils pas censés être dépossédé du corps ? L'esprit pensant, seul, n'a aucun désir...
Quel est ta vision/définition du paradis à toi sinon ?
Personnellement moi pour te répondre, le monde ne pouvant être autrement, face aux arcanes du réel ! Au-delà des lois mathématiques et physiques, des particules infimes jusqu'aux confins de l'astrophysique...Les voies s'étirent, entre perceptions trompeuses et intuitions secrètes, mais la nécessité est toujours la. Pour moi c'est ça le paradis, l'accomplissement de la nécessité, sous sa forme la plus essentiel, implacable et primordiale.
Je comprends oui et je suis d'accord. Cependant si le monde veut d'un futur, l'avenir se doit de tendre vers le paradis + que l'enfer.
Pour ça il faut déjà la possibilité de pouvoir créer son paradis (je pense principalement à la famille, dans sa dimension complète et épanouie) dans le respect de la nature et de l'autre.Si à titre collectif l'humanité à terme ne s'accorde pas quand à sa finalité, nous tendrons vers l'enfer. Mais ça me semble hautement improbable à long terme pour de nombreuses raisons.
Donc pour moi le paradis est une nécessité d'avenir. Il me semble que notre nature est ainsi faite qu'un équilibre bien/mal ne peut être maintenu indéfiniment.
C'est une nécessité actuelle, mais l'évolution doit/devra choisir son camp son peine de s'auto détruire.Je ne pense pas qu'on puisse éradiquer la souffrance, mais le mal ça me semble possible/nécessaire.
Si je parle à titre personnel, la sérénité du corps, de l'âme et de l'esprit me semble déjà être un paradis, difficilement atteignable mais possible. Qu'on a tous déjà expérimenté et qu'on finit par tous rechercher.
Ne penses-tu pas, que notre existence, le bonheur, lié aux corps éphémères, se présente tel un mirage insaisissable, condamné par sa nature cyclique ?
Le bonheur, intrinsèquement lié à l'identité, à la manière dont on s'appréhende... Si l'univers tout entier forge notre identité, affranchi des distinctions que nous établissons entre lui et nous-mêmes, ainsi que de notre corps, éternellement en communion avec le monde extérieur, alors le bonheur véritable, dégagée de tout souci d'avenir, demeure toujours présente. Seul notre corps, cet ego illusoire, connaît une fin inéluctable.
Le bonheur est clairement "palpable" il me semble. Mais on le ressent surtout par son absence je dirais.
Une grande partie de ma pensée est basé sur ce que le futur pourrait être plutôt que ce qui est connu. Dans cet optique je vois l'évolution de l'homme notamment par une compréhension plus profonde de nos êtres. Ça correspondrait justement à la possibilité d'accorder plus finement nos cycles aussi bien personnellement qu'en couple/famille et que collectivement.
L'influence principale de nos cycles me semble être le contexte qui supplante même en partie notre propre nature. D'où le fait que l'interprétation de l'op est pertinente. Qu'il faut bien évidemment se dégager dans un 1er temps de cet emprisonnement/conditionnement sociétal.Dans l'idéal, nos cycles sains serait le moteur de la société et non l'inverse. Actuellement je vois plutôt une société en déclin qui est alimenté par nous et nos cycles qu'elle tend à vicier.
Je crois qu'il est tout à fait possible de se définir autrement que par la culture du traumatisme (un peu trop à la mode pour une société saine).La bonheur palpable "physiquement" est lié au corps. Des sensations et émotions plaisantes ressentis, sous l'impulsion du monde extérieur.
Avons-nous un libre arbitre ? Un réel levier sur le monde, notre existence ?
Nos cycles sont subit, non choisit.
Je pense qu'il sont déjà le moteur de notre société, à travers l'insufflation de la spéculation de l'assouvissement des désirs physiques dans le plus de temps possible. Ne "manquer" de rien. Mais qui manque, au fond ?Nous, l'univers, la gravité et ses mécanismes ? Ou bien notre égo, cette vision du soi personnel qui a une faim infini pour l'accumulation à travers le corps et son désir d'immortalité ?
Par contre, je suis d'accord sur le fait que la "libération" passe par le détachement des croyances, une certaines formes d'esclavage et conditionnement sociétal, mis en place dès nos premières perceptions sur le monde en fragmentant notre conscience profonde, c'est un malheureux constat.
Le bonheur est lié au corps oui je suis d'accord. Mais c'est un état de l'âme plus que du physique je dirais.
Oui je crois qu'une fois débarrassé de nos conditionnements qui sont étalés sur plusieurs plans alors nous avons un libre arbitre et la possibilité d'avoir un vrai rôle au sein de l'humanité. Je rapprocherai ça de la recherche du soi, la mort de l'ego (qui ne disparait pas mais qu'on sait ensuite "moduler"), le processus d'individuation jungien.
Concernant les cycles il y a ceux imposés qui sont subit, et ceux qui sont issus de notre nature profonde, qui correspondrait à une sorte de fonctionnement optimal, j'aurai du mal à les considérer comme subit dès lors.
Dans l'idée par exemple au niveau relationnel/couple serait de trouver une personne avec des cycles relativement proche ou opposés selon ce que l'on cherche.
Notre époque est assez traitre au niveau du manque je pense. Au niveau subjectif dans nos sociétés occidentales, très peu de manque matérielles, mais de gros manques émotionnelles/psychologiques/intellectuelles souvent (selon les cas).
Quand je parle de l'individu et de son idéal, j'en parle souvent se rapprochant du "soi" qui a déjà su vaincre son égo. Celui qui est en recherche de son rôle non pas pour la société mais pour l'humanité.