Me pardonne-t-elle alors que

Je l'ai blessé sans le savoir,
J'ai blessé un cœur innocent,
Et je n'ai pas voulu le faire,
Mais je n'ai pas su ressenti sa douleur,
Et je n'ai pas pu écouter son cœur,
Alors mon cœur est rempli de douleur,
Adonc est-il disposé aux regrets,
Dès lors mon coeur se meurt à petit feu,
Personne dans ce monde ne m'aide à la récupérer,
Ni personne dans ce monde ne m'aide à l'oublier,
Personne dans ce monde ne peut en témoigner,
Ni personne dans ce monde ne peut la remplacer,
En son absence, je suis délaissé,
Voilà mon coeur goûter aux souvenirs,
Adonc a-t-il goûté à la tristesse,
Les larmes versées ne suffisent pas,
Ces larmes n'effaceront pas mes fautes,
Je pense à la façon dont je l'ai laissée partir,
Et comment elle s'est échappée de ma vie,
Je lui ai est donc apporté l'amour, le regret et le repentir,
Et je lui ai demandé son pardon sans mentir,
Mais en vain est tout cela, elle est partie,
Alors mon cœur est resté seul et meurtrie.

Très tard le soir, alors que la dépression me tient encore en étreinte, j'ai bravé mes craintes pour contempler à distance ma bien-aimée.

Je ne sais combien de temps je pourrai encore le faire, la simple vue de ses messages suffit à illuminer mes journées.

J'ai lu ses mots, si délicats, si raffinés, qu'ils ne peuvent être expliqués. Ses mots ne peuvent qu'être contemplés.

Comment pourrais-je aimer une autre après elle ? Comment pourrais-je accorder la même passion à une autre qu'elle ?

Je laisse durant cette longue nuit mon cœur s'exprimer librement en ces mots, car rien dans l'univers ne pourrait combler l'espace qu'elle occupe dans ce cœur. J'en prends Dieu à témoin - qu'Il me fasse périr si je mens - elle est la première à qui je confie ces mots. Pourrais-je encore le refaire avec une autre ? Demain, probablement avec le temps. Aujourd'hui, je n'ai ni la volonté, ni la force, ni le courage de les offrir à qui que ce soit d'autre après elle. Si on me demande un jour : quelle est la chose sur laquelle tu ne t'es pas trompé ? La chose que tu ne regrettes pas d'avoir faite ? Je répondrai certainement que j'ai eu la chance et la bonne intuition d'avoir confié mon premier amour à la bonne personne. Le savoir fait de moi un homme plein de gratitude. Je me sens comblé, Seigneur. L'amour dont Tu m'as doté, j'ai su l'utiliser et mon cœur ne s'est pas trompé