Seducteur96
2023-03-31 01:38:02
Les armes du nouvel ordre mondial de Washington sont à même de déclencher inondations, sécheresses, ouragans et tremblements de terre
Michel Chossudovsky
Qui ne dit mot consent
Vous avez dit 0 jouer du HAARP ?
L'important débat sur le réchauffement de la planète, qui se déroule sous les auspices des Nations Unies, ne porte que sur un aspect du changement climatique ; outre les résultats catastrophiques des émissions de gaz à effet de serre sur la couche d'ozone, le climat mondial peut maintenant être modifié en raison d'une nouvelle génération d' « armes non létales » perfectionnées. Tant les Américains que les Russes se sont donné les moyens de manipuler le climat de la planète.
Aux États-Unis, la technologie s'affine en vertu du programme de recherche HAARP (High-frequency Active Aural Research Program) qui s'inscrit dans l'Initiative de défense stratégique (IDS) dite « guerre des étoiles ». De récentes données scientifiques laissent croire que le programme est bel et bien opérationnel et qu'il serait en mesure de déclencher inondations, sécheresses, ouragans et tremblements de terre. Du point de vue militaire, le programme HAARP est une arme de destruction massive. Il peut constituer un instrument de conquête capable de déstabiliser de manière sélective l'agriculture et l'écologie de régions entières.
Même si rien n'indique que cette technologie mortelle a déjà servi, les Nations Unies devraient assurément s'intéresser à la question de la «guerre environnementale » en même temps que se poursuit le débat sur les résultats climatiques des gaz à effet de serre…
Malgré l'ampleur des connaissances scientifiques, la question de la manipulation du climat à des fins militaires n'a jamais fait expressément partie du programme de l'ONU sur les changements climatiques. Ni les délégations officielles ni les groupes environnementalistes qui ont participé à la Conférence de La Haye sur le changement climatique (CO6) en novembre 2000 n'ont soulevé la pertinence de la « guerre météorologique » ou des « techniques de modification de l'environnement » pour mieux saisir la problématique du changement climatique.
Le conflit entre les négociateurs officiels, les environnementalistes et les groupes de pression des milieux d'affaires américains s’est résumé au refus pur et simple de Washington de respecter les engagements du Protocole de Kyoto de 1997 qui fixait des objectifs pour la réduction du dioxyde de carbone1. Les conséquences de la technologie militaire sur le climat mondial ne sont pas un objet de discussion ni de préoccupation. Portant exclusivement sur les gaz à effet de serre, le débat en cours sur les changements climatiques ne dérange en rien les objectifs stratégiques et de défense de Washington.
La guerre est météorologique
Rosalie Bertell, scientifique de renommée internationale, confirme que « les scientifiques militaires américains… s'intéressent aux systèmes météorologiques à titre d'arme potentielle. Il s'agit, entre autres méthodes, d'amplifier les orages et de canaliser les vapeurs d'eau dans l'atmosphère terrestre en vue de produire des sécheresses et des inondations ciblées »2. Dans son livre Between Two Ages paru dans les années 1970, l'ancien conseiller à la Sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, prévoyait déjà que 0 « La technologie va doter les dirigeants des principaux pays de techniques capables de mener en secret une guerre dont seules des forces de sécurité réduites au minimum seraient au courant… On pourrait utiliser des techniques comme la modification des conditions climatiques pour engendrer des périodes prolongées de sécheresse ou d'orage.»
Un ancien officier militaire français, Marc Filterman, énumère divers genres d'«armes non conventionnelles » à haute fréquence. Il parle de « guerre météorologique » et affirme que les États-Unis et l'Union soviétique « possédaient déjà, au début des années 1980, le savoir-faire voulu pour provoquer des changements climatiques soudains (ouragans, sécheresses) »3. Ces technologies permettent de « déclencher des perturbations atmosphériques au moyen des ondes [radar] mégamétriques (Extremely Low Frequency) »4.
Selon une étude de simulation de futurs « scénarios » de défense commandée par l'Aviation américaine 0 « Les forces aérospatiales des États-Unis doivent s'emparer des conditions météorologiques en tirant profit des nouvelles technologies dont le développement se concentrera sur des applications militaires… En allant du soutien accordé à des opérations amicales ou de la perturbation de celles de l'ennemi par la création à petite échelle de conditions climatiques naturelles, jusqu'à la maîtrise complète des communications planétaires et au contrôle de l'exosphère, la modification des conditions météorologiques offre au stratège militaire une vaste gamme d'options en vue de défaire ou de contraindre un adversaire… Aux États-Unis, la modification des conditions météorologiques fera vraisemblablement partie de la politique de sécurité nationale et aura des applications tant nationales qu'internationales. Notre gouvernement va poursuivre cette politique à divers niveaux, en fonction de ses intérêts. »5
HAARP est tout ce qu’on ne dit pas qu’il est