issoudu49
2023-03-12 13:41:22
Moi, ce n’est pas compliqué. Quand j’aime quelqu’un, j’ai envie de lui. Beaucoup. Et tout le temps. Alors, forcément, quand ça tombe sur un collègue… Je passe en mode serial fuckeuse. Un plaisir pas coupable du tout selon moi, que j’ai découvert il y a quelques années, après avoir tissé, aux côtés d’un collègue barman, une relation passionnelle. Avec tout le package : drames, envolées lyriques et sexualité débridée - forcément. Quand nos horaires matchaient, on se débrouillait pour synchroniser nos « pauses ». Un regard de braise, une caresse fugace donnaient le signal. Lui annonçait qu’il allait chercher une bouteille « en bas », tandis que je faisais mine de m’éclipser aux toilettes. La vérité, c’est qu’on se retrouvait dans la cave pour faire l’amour sur des fûts de bière. Quelque chose de sauvage, de brutal. Et qui ne durait jamais plus de cinq minutes. Au-delà, nos absences respectives seraient évidemment devenues suspectes. Ce petit rituel n’avait lieu qu’en l’absence du patron - qui nous aurait étripés, s’il avait su… -, et s’est étalé sur plusieurs mois, jusqu’à ce que l’idylle s’essouffle.
Quelques mois ont passé, puis j’ai noué une nouvelle liaison avec le projectionniste du cinéma dont j’avais commencé à gérer les entrées. Un jour, durant mon break déjeuner, il m’a proposé de monter dans sa salle, où il m’assurait « ne jamais être dérangé ». Juste pour « voir comment ça se pass(ait) », tout simplement. Comment refuser ? Je l’ai rejoint dans cet espace un peu féerique, où la magie du cinéma dévoile ses rouages et puis… On a commencé à faire l’amour longuement, intensément - au point que mon partenaire en a oublié d’assurer une transition. C’est un de ses collègues qui l’en a averti par talkie walkie en s’étonnant : « mais qu’est-ce-que tu fabriques ?! », quelque chose comme ça. Panique à bord. La voix était si inattendue, si soudaine, que j’ai fait un bond cartoonesque qui nous a coupé net dans le feu de l’action. Pour peu, je le blessais. Heureusement, l’épisode s’est juste clôturé par de grands éclats de rire - en me laissant, au passage, un souvenir impérissable. Pendant cet ébat, il y avait quelque chose d’unique à pouvoir, à quelques mètres seulement en contrebas, épier une salle bondée de spectateurs qui, eux, observaient un film. Comme si mon compagnon et moi partagions un secret connu de nous seuls - lequel aurait d’ailleurs pu être découvert à tout moment, si quelqu’un avait ouvert la porte. C’est aussi ce qui fait le sel de ces péripéties… Bref. Peu après cette aventure, j’ai été quittée puis ai décroché mon travail actuel. Cette fois, aucune romance de co-working à l’horizon. Mais je ne m’interdis pas l’idée de ramener un futur crush aux bureaux un de ces quatre, histoire de lui faire visiter les locaux. Et plus si affinités…
chaklanikov
2023-03-12 13:50:45
Le 12 mars 2023 à 13:41:22 :
Moi, ce n’est pas compliqué. Quand j’aime quelqu’un, j’ai envie de lui. Beaucoup. Et tout le temps. Alors, forcément, quand ça tombe sur un collègue… Je passe en mode serial fuckeuse. Un plaisir pas coupable du tout selon moi, que j’ai découvert il y a quelques années, après avoir tissé, aux côtés d’un collègue barman, une relation passionnelle. Avec tout le package : drames, envolées lyriques et sexualité débridée - forcément. Quand nos horaires matchaient, on se débrouillait pour synchroniser nos « pauses ». Un regard de braise, une caresse fugace donnaient le signal. Lui annonçait qu’il allait chercher une bouteille « en bas », tandis que je faisais mine de m’éclipser aux toilettes. La vérité, c’est qu’on se retrouvait dans la cave pour faire l’amour sur des fûts de bière. Quelque chose de sauvage, de brutal. Et qui ne durait jamais plus de cinq minutes. Au-delà, nos absences respectives seraient évidemment devenues suspectes. Ce petit rituel n’avait lieu qu’en l’absence du patron - qui nous aurait étripés, s’il avait su… -, et s’est étalé sur plusieurs mois, jusqu’à ce que l’idylle s’essouffle.
Quelques mois ont passé, puis j’ai noué une nouvelle liaison avec le projectionniste du cinéma dont j’avais commencé à gérer les entrées. Un jour, durant mon break déjeuner, il m’a proposé de monter dans sa salle, où il m’assurait « ne jamais être dérangé ». Juste pour « voir comment ça se pass(ait) », tout simplement. Comment refuser ? Je l’ai rejoint dans cet espace un peu féerique, où la magie du cinéma dévoile ses rouages et puis… On a commencé à faire l’amour longuement, intensément - au point que mon partenaire en a oublié d’assurer une transition. C’est un de ses collègues qui l’en a averti par talkie walkie en s’étonnant : « mais qu’est-ce-que tu fabriques ?! », quelque chose comme ça. Panique à bord. La voix était si inattendue, si soudaine, que j’ai fait un bond cartoonesque qui nous a coupé net dans le feu de l’action. Pour peu, je le blessais. Heureusement, l’épisode s’est juste clôturé par de grands éclats de rire - en me laissant, au passage, un souvenir impérissable. Pendant cet ébat, il y avait quelque chose d’unique à pouvoir, à quelques mètres seulement en contrebas, épier une salle bondée de spectateurs qui, eux, observaient un film. Comme si mon compagnon et moi partagions un secret connu de nous seuls - lequel aurait d’ailleurs pu être découvert à tout moment, si quelqu’un avait ouvert la porte. C’est aussi ce qui fait le sel de ces péripéties… Bref. Peu après cette aventure, j’ai été quittée puis ai décroché mon travail actuel. Cette fois, aucune romance de co-working à l’horizon. Mais je ne m’interdis pas l’idée de ramener un futur crush aux bureaux un de ces quatre, histoire de lui faire visiter les locaux. Et plus si affinités…
agneugneu le "projectiouniste cinéma", t'aime les tocards ou quoi ? Faut que t'arrête de Ken des bolosses éclatax ! Fait toi B par des real chad