Bonjour.
Si vous êtes curieux de lire la descente en enfer que peut subir un enfant du fait de sa génitrice, je vous invite à lire ce texte, et à me faire savoir que vous l'avez fait. Désolé, ce ne sera pas très divertissant sur la forme, ni joyeux. La morale est simple: choisissez une femme qui sera une bonne mère, et si elle se révèle abominable, protégez vous même votre enfant.
Commencons le récit:
J’ai vécu dans la peur depuis ma naissance. Le plaisir, la joie, l’affection maternelle, je ne la connais pas. Les images d’Epinal dépeignent un mère attendrissant, prenant son enfant bien aimé dans ses bras, leurs visages caressés par un soleil mourant.
Il n’en fut rien, pas pour moi.
Ma mère incarne pour moi un monstre, une créature mythique, presque un être fantastique. Mes cauchemars ne sont pas emplis de loups garous et autre esprit, mais de cette incarnation bipède de la terreur.
Quand j’avais 3 ans, j’étais terrorisé par mon père. Pourquoi ? Car elle m’avait dit qu’il était un homme mauvais. Ce dernier, dans l’incompréhension de mon sentiment, m’a demandé une fois
-As tu peur de moi?
Je répondais pataux : -Oui
-Pourquoi ?
-Maman a dit que tu étais méchant.
-Tu m’as déjà vu faire quelque chose de méchant ?
C’est ce jour là qu’est né mon esprit critique. De ce jour, j’ai appris à me méfier de ma mère et j’ai fait une confiance absolue à mon père. Il le méritait, elle aussi. J’ai de nombreux souvenirs disparates qui ne peuvent pas transmettre efficacement la constance de la peur qui m’animait en ces temps là. Ce n’était pas le méchant loup qui me paraissait le plus hostile, entre ces murs.
Une fois, je me baladais dehors pieds nus. EN revenant dans la maison, un peu de terre est entré. La génitrice étant enervé (vous l’auriez été tout autant à sa place) elle me jeta mes chaussures au visage. Fracture du nez, le visage en sang : c’est ainsi que l’on éduque un enfant de 4 ans.
Mon père me voyant désespéré, il me prit à bras pour m’essuyer le visage. Il était sincérement bienveillant, mais faible, et a parfois laissé se commettre des exactions terribles, mais je ne lui en veux pas.
Cette mère tyrannique était avant tout une professionnellement de la phrase assassine. Régulièrement, après des engueulades d’adulte qui ne concernent en rien les adultes, elle venait me voir en me disant qu’elle allait se suicider, me décrivant chaque étape, le gaz entrant dans la voiture jusqu’à l’asphyxie, ou le choc brutal du capot contre un mur qui verrait son crâne exploser, ou pourquoi pas un incendie dans lequel elle se jetterait, tout en rappelant qu’il s’agissait (au moins partiellement) de ma responsabilité. Je ne devais pas avoir 6 ans.
Elle detestait ma grand mere paternelle, peut être parcequ’elle incarnait la figure de la matrone italienne, mère aimante qu’elle ne serait jamais. Une fois, après une longue bataille orale (pendant que le père travaillait) elle a jeté à l’extérieur ma grand-mère. Cette dernière, aux genous fragiles, sans permis de voiture, perdue dans une campagne sans bus à proximité, a du appeler un de ses fils pour repartir. Une heure de trajet dans le froid de l’hiver artésien, puis une heure pour revenir. A cette époque, c’était encore plutôt doux.
Mes parents s’engueulaient souvent. Ma mère souhaitait déménager très réguliérement, et ne travaillait pas, mais savait dépenser efficacement le pécule d’un mari qui se tuait à la tâche. Cette dernière, investie d’ambitions bourgeoises voulait partir. Il refusa, étant bien installé dans une bâtisse habitable, qui m’a toujours paru un sanctuaire sacré. J’espère que j’y mourrai, dans 40 ou 50 ans si tout se passe bien.
A partir de ce moment là, la haine était indescriptible. Elle passait ses journées à frapper mon père, parfois avec un balais. Elle l’a rejeté de son lit familial en l’obligeant à dormir dans le canapé du fait de ses ronflements, et pire que tout, elle insultait. Elle insultait ses parents, elle insultait ses beaux-parents, elle insultait ses frères et sœurs, ses beaux freres et ses belles sœurs, les enfants des autres, ses propres enfants, ses amis, tous y passait. Son petit jeux favori était de décrire des scèenes abjectes, telle qu’elle même en train d’uriner sur la tombe de ma grand-mère, ou de souhaiter la mort précoce de ma tante. Malheur et ironie, ma tante est morte d’un cancer, elle qui avait promis de s’occuper de moi au lieu de cette hideuse personne qui m’a amené au monde, sans jamais m’aimer plus qu’une poupée qu’on pouvait montrer à son héritage.
Le récit est particulièrement long, et je risque de passer à coté de certains détails, mais nous n’en sommes qu’aux balbutiements.
Après une soirée où elle s’était moqué ouvertement de mon grand-père fraichement décédé, et du cancer qui touchait ma tante, fatigué des coups et blessures physiques inflgiées par sa femme, et du moral terrible qui nous hantait, il la frappa. Une fois, une claque unique, la seule de sa vie.
S’en suivra un procés, l’obligation du paternel de lui payer une batisse, et le départ pour une autre vie, abandonnant deux de ses trois enfants.
Revenons un peu en arrière. Ayant compris que je n’étais plus suceptible de la servir, elle a emporté mon plus petit frère, espérant le transformer à sa guise, en l’enfermant dans une prison dorée (grandement composée d’objets qu’elle me substituait, les jouets du mauvais fils passant au fils exemplaire, ayant la chance d’être plus jeune et donc plus malléable.)
Le deuxième abandon est plus problématique : il s’agissait de mon frère autiste. Non pas un autiste asperger légérement détachée de la réalité, non. Un autiste infantile, incapable de s’exprimer, ne communiquant que par vocalise, hurlant régulérement en étant capable de violence. Pourtant, ce dernier aimait être avec sa famille, et malgré quelques désagréments, nous le sentions heureux. Je me rappelle d’une scène horrible.
Nous étions avec une partie de la famille dans le salon, en train de regarder un film. Mon frère riait à pleine dents, mais faisait quelques bruits inhérent à sa condition d’existence. Nous l’avions tous compris. Pas elle. Pris d’une crise de furie, elle l’enferma dans sa chambre. Et je me rappelle du regard dévasté de mon père, toute la famille visible depuis la fenêtre de sa chambre, et ce petit être de six ans, passant sa tête par la fenetre en s’appuyant sur ses meubles pour tous nous regarder, partageant un moment de vie commune de laquelle il était exclu.
Ne vous en faites pas, j’ai eu le droit de partager ces tourments, et j’ai été à mon tour enfermé de nombreuses heures (parfois huit par jour) dans cette chambre, avec l’impossibilité d’uriner. Evidemment, une urine dans une bouteille ou dans un coin aboutissait à quelques coups, c’est bien normal. Je n’ai pris conscience que très récemment de l’aspect abusif de cette mesure. Pendant longtemps, j’ai refoulé ces souvenirs, je me disais qu’il ne s’agissait que de punitions bénines. Jusqu’à ce que je me rappelle ce moment où, me battant contre mon frere, la scène a dégénéré, et nous baignions tous les deux dans notre propre sang, hurlant et frappant la porte pour sortir, dans l’indifférence du tyran, et la peine muette du mari.
Pour ces raisons, son déménagement après le procès (mais pas de divorce) fut perçu comme une bénédiction. Je me trompais lourdement.
Après un passage court dans un appartement, elle choisirait une maison, située à cinq minutes de voiture de la notre. J’avais environ 9 ans et l’idée était claire. Cette femme était mauvaise, elle ne m’aimait pas, elle ne m’apporterait que du malheur, et je serai eternellement uniquement le fils de mon père. Si seulement.
Voulant preserver un semblant de vie de famille, elle nous obligeait à venir réguliérement manger chez elle, dormir chez elle, faire semblant d’être uni. La moindre critique envers ses divertissements se finissait sur des nuées de violence abjectes. Par exemple, elle a tenu à nous faire regarder la biographie de la Môme, déjà que de nombreux adultes s’assoupissent, un enfant de dix ans ne risque pas de se fasciner pour cette scène. Lui exprimant mon désintérêt, elle m’insultait de tous les noms et m’enfermait dans ma nouvelle chambre.
Fait intéréssant, ayant compris rapidement ma préférence pour mon père, ses insultes tournèrent rapidement au sexuel. A dix ans, j’avais déjà reçu plusieurs fois des suppliques m’invitant à me faire « sodomiser par mon père » et pourquoi pas, à le sucer un peu. J’imagine que c’était sa manière d’initier ses enfants à la sexualité.
Pour comprendre la scène, il faut avoir conscience de son ambivalence. De l’extérieur, elle paraissait bienveillante, altruiste, et socialement savait se comporter pour avoir l’air de quelqu’un de bien. Mais par moment, un démon semblait prendre possession d’elle. Ses yeux s’ouvraient, le visage rougissait, elel se transformait en furie, violent tant physique que verbalement, puis se calmait, s’enfoncait dans le mutisme. Et le lendemain, c’est comme si rien ne s’était passé. J’ai d’ailleurs déjà essayé d’aborder le sujet avec elle, elle se contente d’être dans le déni, pretextant que « ce n’est jamais arrivé, tu as du rêver. »
Toute une famille dans un rêve collectif, c’est pas beau ca ? Autant ma famille que la sienne (me considérant ETRANGEMENT dissocié des siens) connaissent ses traits hostiles. Mais ils n’ont pas conscience du dixième de la tortionnaire qu’elle fut, et qu’elle n’est plus que par fatigue et vieillesse. Si une nouvelle jeunesse lui était offerte, elle serait toujours aussi malveillante, j’en suis persuadé. La différence étant que passé l’âge adulte, je n’hésitais plus à lui tordre le poignet pour éviter ses coups, protéger mes plus jeunes frères, et ses insultes ont perdu de leurs effets. Le cuir se tanne à force d’être frappé.
J’aurai encore de nombreuses choses à dire, mais je vais essayer de ne pas m’éparpiller.
Vers mes douze ans, je vivais chez mon père. Le rituel consistait à voir l’autre une fois par mois, et au-delà, nous étions satisfaits, comme autant d’offrandes envers un monstre cruel. Mais certains soirs, alors qu’elle s’ennuyait, elle nous appelait. En boucle, tout le temps, à toute heure. Parfois cent, cent cinquante, deux cents appels. Mon père ne pouvait débrancher son téléphone en raison de ses astreintes, jusqu’à l’obtention d’un téléphone portable dediée. Si nous avions la mauvaise idée d’essayer de discuter, c’était abominable.
Elle nous insultait, nous rabaisser, rappelait à quel point nous étions médiocres, maudits, à quel point nous serions mieux morts, à quel point le monde devrait être lavé de notre présence. Après une certaine accoutumance, ce jeux est devenu lassant, et nous ne répondions plus. Alors, elle changea de stratégie. Ayant fait des doubles des clés, certains soirs, elle venait, elle entrait pour nous torturait. Nous insulter, nous griffer le visage, nous hurler dessus, nous frapper, nous insulter. Je vous promets que nous avons fini par barricader la maison qui tenait plus du bunker, et certains soirs nous l’entendions roder à l’extérieur, hurler à la mort et gratter les fenêtre. Des scènes dignes d’un film d’épouvante. Une fois, je l’ai surpris dans la maison avec un couteau, ou elle m’a fait promettre de me taire. J’ai cru que j’allais mourir. Pourquoi mon père n’a pas divorcé ? Pour pouvoir supporter fiscalement les charges de sa famille. Il a tout sacrifié pour s’occuper de ses enfants, et je lui en serai eternellement reconnaissant.
Il me reste deux grands souvenirs de l’adolescence. Le premier, c’est que j’avais pris enormément de poids. Boulimique, stressé peut être, je ne sais comment l’expliquer, mais j’avais en permanence faim. Je mangeais enormement, si bien que je me suis rapidement approché de l’obésité morbide. Jétais harcelé au collège, mais pire que tout, harcelé par ma mère.
Un jour, que je prenais mon bain, je l’ai entendu gratter à la porte avant de s’exprimer en ces termes :
-Tu es un tas de graisse répugnant. Un obèse maladif qui finira pd, et qui ferait mieux de se suicider.
On ne s’etonnera pas si des mutilations ont suivi peu après cela. Cependant j’imagine que je devrai la remercier. Quelques années plus tard, ne supportant plus ce corps ignoble, je me suis lancé dans le sport et le régime. En quelques années, je suis passé de 125 kilos à 80, pour 1M81. Un triomphe que je lui dois en partie, j’imagine.
Le dernier souvenir est probablement le pire de mon existence. J’étais seul, en train de lire, m’étant renfermé dans ma citadelle intérieure. Mon père était parti au travail, et là, je l’ai entendu. En secret. La voiture annonçait son arrivée, elle était entré sans que je m’en aperçoive. Elle avait du se garer plus loin puis venir à pied. Alors, sans qu’elle m’aperçoive, je me suis caché. La bâtisse était un vieux corps de ferme, j’ia cherché l’endroit le plus éloigné de ce qu’elle aurait pu chercher. Elle passait dans les chambre, les salles de bain, les bibliothéques. Ou je me suis caché ? Dans le poulailler. Je me suis mis dans un coin, j’étais en pyjama, les pieds nus enfoncés dans la merde, en position foetale, je retenais ma respiration en me faisant le plus discret. Malgré mon arachnophobie (amusant de me dire que psychanalytiquement, elle provient d’une peur de la mère..) j’ai toléré des dizaines d’araignée sur mes bras, le cadavre d’une poule à proximité qui puait, se soulevant par les multiples asticots, et la mère qui hurlait, me promettant que si elle me trouvait, je subirai des sévices atroces.
Je l’ai entendu se rapprocher, je l’ai même entendu passer sa tête dans le poulailler, mais couvert par un mur, elle est partie. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. Je me suis fait cassé la gueule, je suis allé aux urgences plusieurs fois après des accidents graves, j’ai connu des overdoses de cocaïne, des bad trip sous lsd et des voyages salvisque m’ayant rendu à moitié fou, mais je préfére mille fois revivre chacune de ces experiences sous drogues, que de me retrouver à nouveau dans cette situation d’un corps fragile, seul, poursuivi par une mère sadique. Il s’agit probablement de mon plus gros traumatisme.
Après ca, nous avons soufflé un peu : elle a attrapé un cancer. J’imagine que la peur de la mort a du l’apaiser. Elle était fragile, affaibili, ne s’attendait pas forcément à survivre, et était devenue presque gentille. J’avais l’impression qu’elle était devenue bonne sur la fin. Mais le cancer disparu, et avec lui, sa bienveillance présumée.
Le reste sera probablement répétitif. En vrac, elle m’a volé mon compte facebook pour insulter la famille de ma belle mère en public. Elle m’a insulté en public, elle a renvoyé de sa maison un de mes amis de treize ans car « il n’aimait pas sa mayonnaise », le renvoyant dans la nuit d’hiver seul pour rentrer à 6 kilomètres de là, en m’interdisant évidemment de l’accompagner.
A cette période, elle était amie avec la mère de mon meilleur ami. Après une absence de discussion de trois jours, issu d’une organisation post-voyage chronophage, ma mère a juste décidé de lancer la rumeur à l’école que cette femme était une salope qui se faisait limer tous les soirs en boite. Elle expliquait également que mon père était un tortionnaire qui la battait. Et elle prétendait s’occuper de mon frère autiste alors même qu’elle a tout fait pour l’abandonner.
Après un temps, elle est partie loin, et la maison paternelle a brulé partiellement. Et bien devinez quoi, j’étais cent fois plus heureux qu’avant. La maison était réduite à trois salles, pres des deux tier ayant disparu, mais nous n’étions pas soumis à son égide. Seul mon petit frère l’était, mais couvé, il a échappé aux sévices, étant sa dernière chance d’obtenir l’amour d’un de ses enfants.
Par la suite, ma vie a connu un mieux. Je me suis sociabilisé, j’ai eu mes premières sorties, mes premières copines, mes amis, une vie riche, et je dois dire que j’ai été assez heureux. Jusqu’au moment où les nécessités estudiantines et les revenus faiblissant de mon père m’ont obligé à revenir vivre chez ma mère. Elle était moins hostile qu’avant, mais toujours assassine, susceptible de s’enerver pour rien etc. Alors j’ai adopté la posture passive. Je subissais sans broncher, sans réagir, je ne répondais plus aux coups. J’imagine qu’étant devenu ennuyeux, elle a fini par me laisser tranquille jusqu’à être presque agréable.
Evidemment, n’exagérons rien, elle restait qui elle était. Par exemple, apres une lourde blessure contre un objet rouillé, j’étais à l’heure limite pour faire mon vaccin, et elle a refusé de le faire, par peur que je me retourne juridiquement contre elle. Evidemment, étant une de ses armes, elle avait peur que je m’en serve, même aussi longtemps après. Alors je me suis vacciné seul. Cela paraitra peut être plus grave si je vous apprends qu’elle était infirmière, et qu’elle a arrêté tout travail à partir de mes 8 ans.
J’ai connu une fille, exceptionnelle. Je ne me perdrai pas en détail, mais elle m’a énormémet apporté, et nous avons vécu ensemble, enfin débarassés de nos tyrans respectifs. Mais après la rupture, j’ai du y retourner. Pour seulement deux ans, je me disais que ca allait.
Finalement, je suis devenu insensible, ses crises d’enervement ne me font plus rien, ses pleurs ne m’attendrissent plus. Tout ce qu’elle m’a apporté ce sont des larmes et un peu de sang. Je vais bientôt déménager pour entrer dans la vie active, un master de droit en poche, et je pense que je ne la verrai plus, du moins plus seul à seul, les moments où elle est capable de nocivité.
J’ai besoin d’en parler aujourd’hui, car, plus le temps passe, plus je prends conscience d’à quel point elle m’a bouffé la vie. Les souvenirs reviennent, de plus en plus severes. J’ai pris sur moi pour m’assurer un avenir plutot que de travailler à l’usine, mais des fois je regrette. J’ai passé 3 mois à vivre en travaillant, je pouvais prétendre à plus donc j’ia continue mes études, mais dieu, ce que j’étais épanoui.
A l’heure où j’écris ces lignes, je suis incapable de compte plus de 4 moments à peu près agréable en sa compagnie. J’ai déjà été menaçé d’un poignard par un crackhead, et on m’a déjà cassé la gueule à coup de béquille, mais ce ne sont rien face à la peur panique que m’inspire ma génitrice. J’ai fini par essayer d’oublier, et de faire avec, mais la terreur reste là.
Mon père a d’ailleurs essayé un jour de se suicider, elle m’a porté devant lui en hurlant « si tu sautes de ce tabouret, tu meures devant ton fils. » Il est descendu. J’aimerai croire que c’était par amour, mais je crois que c’était par appat du gain, et je n’étais qu’un outil. D’ailleurs, après lui avoir exprimé le soovenir horrible qu’elle m’a laissé, elle a tout nié en expliquant a quel point nous étions odieux. En lui parlant de mes relations amoureuses, elle a toujours considéré que je méritais le mal être, et plus que tout, quand je lui parlais de drogue, de depression et de tentative de suicide, elle me disait grosso modo qu’elle savait, mais qu’elle ne s’en préoccupait pas, et que elle aussi avait connu des moments difficiles.
Je n’aurai donc jamais connu l’affection d’une mère.
J’ai écrit ce texte pour me vider l’esprit, et garder une trace. Un jour, je lui ferai lire. Je ne veux pas qu’elle meure en ayant l’impression d’avoir été une personne bienveillante. Je veux qu’elle sache.
Mais avant tout, je veux vous prévenir, vous.
Choisissez vos compagnes avec soin, choisissez celles qui protégeront vos enfants. Si elles ne le font pas, protégez vos enfants, n’hésitez pas à quitter ces tortionnaires. Je vous souhaite qu’aucune d’entre elle ne tombe sur un tel profil. Aucun bambin ne mérite ce sort. Protégez vous.
Courage khey, tu t'en ai finalement pas trop mal sorti. Essai de t'en éloigner le plus possible
Le 20 février 2023 à 16:38:09 :
Courage khey, tu t'en ai finalement pas trop mal sorti. Essai de t'en éloigner le plus possible
Aussi curieux que ca puisse paraitre je le vis plutot bien. Ca me hante parfois, mais globalement je suis satisfait de ce que je suis devenu. Ca m'a forgé le caractère, et je suis persuadé de savoir différencier le bien et le mal. Aucun péril ne me parait effrayant, j'ai été entrainé dés la naissance. Je poste pas ca là pour de l'attention, mais pour garder une trace, et de vraiment vous le rappele: ne faites pas des enfants avec n'importe qui.
Sans un père merveilleux qui a endossé le rôle des deux parents, j'aurai très probablement mal fini. Cette chance n'est pas donnée à tout le monde.
Merci de ta réponse.
Le 20 février 2023 à 16:38:44 :
Et tu deviens quoi maintenant ?
Master de Droit, en train de passer différents concours, un 9m² étudiant miteux mais qui me suffit. Je dois encore passer quelques jours chez elle le temps de rassembler mes affaires, mais globalement sur le départ.
Belle remontée des enfers ! Je te souhaite la bienvenue dans un monde heureux
Le 20 février 2023 à 16:52:42 :
Belle remontée des enfers ! Je te souhaite la bienvenue dans un monde heureux
Merci. Prends soin de toi.
Sacré pavé malgré tout.
Ma mère était horrible aussi et mon père pas vraiment mieux par contre. Des fois j'ai des souvenirs qui me remontent sorti de nul part qui était complètement oublié sans doute volontairement.
Le 20 février 2023 à 16:59:06 :
Sacré pavé malgré tout.Ma mère était horrible aussi et mon père pas vraiment mieux par contre. Des fois j'ai des souvenirs qui me remontent sorti de nul part qui était complètement oublié sans doute volontairement.
Force à toi Khey, avec les deux parents dans le même style, je ne sais pas comment j'aurai fini. Tu as probablement refoulé pas mal de choses oui, rien de surprenant. Tu le vis correctement au quotidien?
Très bon texte mon khey, ayant moi même eu un père alcoolique quand j'étais jeune je me reconnais dans certains passages. Heureusement tu as réussi à t'en sortir et aussi étrange que ça puisse paraître je t'en remercie. Bien que je n'aurais pu te croiser sans ce texte je suis heureux de voir que tu as pu remonter la pente et me serais senti mal si tu avais sombré. Continue sur cette voie, tu as mérité d'être heureux
Le 20 février 2023 à 17:17:40 :
Très bon texte mon khey, ayant moi même eu un père alcoolique quand j'étais jeune je me reconnais dans certains passages. Heureusement tu as réussi à t'en sortir et aussi étrange que ça puisse paraître je t'en remercie. Bien que je n'aurais pu te croiser sans ce texte je suis heureux de voir que tu as pu remonter la pente et me serais senti mal si tu avais sombré. Continue sur cette voie, tu as mérité d'être heureux
Force à toi Kheyou, personne ne devrait avoir à subir des sévices de la part de ses parents. Pas de soucis, j'imagine que ceux qui ont traversé ce genre de situation se comprennent. Je ne sombrerai jamais, je me sens plus ou moins en paix.
Merci, je ne suis pas parfait, mais j'espère ne plus porter ce fardeau à l'avenir. Je te souhaite également d'oublier ton tortionnaire, de passer au dessus de ca. Bon courage
Le 20 février 2023 à 17:20:37 :
Le 20 février 2023 à 17:17:40 :
Très bon texte mon khey, ayant moi même eu un père alcoolique quand j'étais jeune je me reconnais dans certains passages. Heureusement tu as réussi à t'en sortir et aussi étrange que ça puisse paraître je t'en remercie. Bien que je n'aurais pu te croiser sans ce texte je suis heureux de voir que tu as pu remonter la pente et me serais senti mal si tu avais sombré. Continue sur cette voie, tu as mérité d'être heureuxForce à toi Kheyou, personne ne devrait avoir à subir des sévices de la part de ses parents. Pas de soucis, j'imagine que ceux qui ont traversé ce genre de situation se comprennent. Je ne sombrerai jamais, je me sens plus ou moins en paix.
Merci, je ne suis pas parfait, mais j'espère ne plus porter ce fardeau à l'avenir. Je te souhaite également d'oublier ton tortionnaire, de passer au dessus de ca. Bon courage
Merci mon khey, bon courage à toi aussi
Le 20 février 2023 à 17:03:34 :
Le 20 février 2023 à 16:59:06 :
Sacré pavé malgré tout.Ma mère était horrible aussi et mon père pas vraiment mieux par contre. Des fois j'ai des souvenirs qui me remontent sorti de nul part qui était complètement oublié sans doute volontairement.
Force à toi Khey, avec les deux parents dans le même style, je ne sais pas comment j'aurai fini. Tu as probablement refoulé pas mal de choses oui, rien de surprenant. Tu le vis correctement au quotidien?
Je vois bien que je suis pas comme tout le monde. J'ai une petite fille mais j'ai pas trop de geste d'affection c'est surtout ma femme qui s'occupe de la parti câlinage.
Le 20 février 2023 à 17:28:32 :
Le 20 février 2023 à 17:03:34 :
Le 20 février 2023 à 16:59:06 :
Sacré pavé malgré tout.Ma mère était horrible aussi et mon père pas vraiment mieux par contre. Des fois j'ai des souvenirs qui me remontent sorti de nul part qui était complètement oublié sans doute volontairement.
Force à toi Khey, avec les deux parents dans le même style, je ne sais pas comment j'aurai fini. Tu as probablement refoulé pas mal de choses oui, rien de surprenant. Tu le vis correctement au quotidien?
Je vois bien que je suis pas comme tout le monde. J'ai une petite fille mais j'ai pas trop de geste d'affection c'est surtout ma femme qui s'occupe de la parti câlinage.
Tant que tu ne te comportes pas avec cruauté, tu demeures un meilleur parent. Quand elle sera grande, si tu lui explique, elle comprendra ta situation.
De mon coté c'est l'inverse. J'ai du mal à réconforter les femmes, mais avec les enfants je suis assez à l'aise, j'ai un besoin de les protéger, de faire en sorte que ce type de situations ne se reproduise pas.