Une toute petite sélection, mais je vous conseil de le lire, il faut savoir que tout ça a été écrit en 1996https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494338098-mixsoral.png
Si notre société n'avait plus de problèmes sociaux, les progressistes en
inventeraient afin d'avoir un prétexte pour faire du foin.
Celle ci est violentehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/08/5/1645821424-01341275-removebg-preview.png:
D'abord, il y a sans aucun doute de grandes différences dans l'intensité de
l'instinct de puissance. Les individus chez qui cet instinct est faible ont relativement
peu besoin de mener à bien le processus d'auto-accomplissement, ou du moins peu
besoin d'autonomie dans ce processus. Ce sont des individus dociles qui auraient
été heureux s'ils avaient été noir dans les plantations du vieux Sud. (Nous ne
voulons pas nous moquer de ces noir ; la plupart des esclaves n'acceptaient pas
leur servitude. En revanche, nous méprisons vraiment ceux qui s'en satisfont.)
Même si le progrès médical pouvait exister indépendamment du système
technologique, il engendrerait certains maux. Supposez que soit découvert un
traitement du diabète. Les personnes ayant une disposition génétique pour cette
maladie pourront alors survivre et se reproduire aussi bien que n'importe qui d'autre.
L' élimination par la sélection naturelle des gènes produisant le diabète cessera, et
ceux-ci se répandront dans la population. (C'est peut-être déjà le cas, puisque le
diabète, bien qu'incurable, peut être régulé grâce à la prise d'insuline.) Il en sera de
même pour de nombreuses autres maladies, dont la prévalence augmentera du fait
de la dégradation génétique de la population. Il ne restera qu'une solution : établir un
programme eugénique ou appliquer à grande échelle la manipulation générique des
êtres humains, et l'individu cessera alors d'être une création de la nature, du hasard
ou de Dieu (selon vos convictions religieuses ou philosophiques) pour devenir un
produit manufacturé
Il serait naïf de croire que le système, une fois ces années de crise passées,
n'aura plus besoin de développer de nouvelles techniques de contrôle des individus
et de la nature ; il se hâtera au contraire d'accroître son contrôle, parce qu'il ne sera
plus embarrassé de toutes ces difficultés auxquelles il est confronté actuellement. Sa
survie immédiate n'est pas le principal moteur de cette extension. Comme nous
l'avons expliqué aux paragraphes 87-90, le travail des techniciens et des
scientifiques est en grande partie une activité de substitution ; c'est-à-dire qu'ils
satisfont leur besoin de puissance en résolvant des problèmes techniques. Ils
continueront à le faire avec un enthousiasme égal, et les problèmes les plus
intéressants et les plus stimulants qu'ils auront à résoudre seront ceux de la
compréhension et de la modification du corps et de l'esprit humains. Pour le «bien de
l'humanité», naturellement
Les plus sensibles au langage «politiquement incorrect» ne sont ni le Noir du
ghetto, ni l'immigré asiatique, ni la femme battue, ni la personne handicapée ; il
s'agit plutôt d'une minorité de militants dont la plupart n'appartiennent à aucun
groupe «opprimé», mais viennent des couches privilégiées de la société. Le bastion
du «politiquement correct» se trouve dans les universités, en majorité chez les
professeurs, blancs, de sexe masculin, hétérosexuels, issus de la classe moyenne,
avec emploi fixe et bon salaire.
De nombreux progressistes font leurs les problèmes des groupes qui paraissent
faibles (les femmes), historiquement vaincus (les Indiens d'Amérique), répulsifs (les
homosexuels) ou inférieurs d'une quelconque façon. Ce sont eux qui pensent que
ces groupes sont inférieurs et c'est précisément à cause de cela qu'ils s'identifient à
eux, même s'ils ne s'avouent jamais de tels sentiments. (Nous ne voulons pas dire
que les femmes, les Indiens, etc., sont inférieurs, nous relevons seulement un trait de
la psychologie progressiste.)
Les féministes sont vraiment rongées par la crainte que les femmes ne soient
pas aussi fortes et aussi compétentes que les hommes, et cherchent désespérément
à prouver qu'elles le sont.
il n'y a pas de loi obligeant à travailler chaque jour et à obéir
aux ordres de son patron. Légalement, il n'y a rien qui nous interdise d'aller vivre
comme les hommes primitifs dans une région sauvage ou de nous mettre à notre
compte. Mais en pratique il reste très peu de contrées sauvages, et l'économie n'a
besoin que d'un très petit nombre de patrons. La plupart d'entre nous ne peuvent
donc survivre qu'en devenant salariés.