la lumière cassé, le froid, le silence, les collègues qui commencent à arriver et frapper fort sur leur casier....
Voila pourquoi je préfère l'après-midi
Les couloirs de l'usine sont sombres et déserts. Assis dans les vestiaires, les ouvriers se préparent à une longue journée de travail. Dans le silence oppressant, leurs pas résonnent dans l'air froid et humide. La lumière crue des néons illumine les visages fatigués. Personne ne parle ; tous sont perdus dans leurs pensées. La morosité ambiante se fait sentir et l'atmosphère est pesante. Il n'y a pas de joie ou de rire, seulement une sensation de découragement et de lassitude. Les ouvriers s'habillent, prêts à aller affronter une autre journée de travail.
les enculés qui hurlent de rage dès le matin alors que t'es toujours endormi, et tes oreilles toujours lourdes
les enculés qui font du bruit avec les machines alors que t'es encore endormi
Il est difficile de décrire l'ambiance dans les vestiaires d'une usine à 5h du matin, car cela dépend de nombreux facteurs, tels que la taille de l'usine, le nombre de travailleurs, le type de travail effectué, etc.
En général, on peut imaginer que l'ambiance dans les vestiaires à cette heure-là peut être calme et sérieuse, car les travailleurs sont probablement encore endormis et préparent tranquillement leur journée de travail. Certains peuvent être en train de prendre leur petit-déjeuner, tandis que d'autres se changent ou se préparent pour la journée.
Il est également possible que l'ambiance soit plus bruyante et animée, avec des travailleurs qui discutent entre eux, échangent des plaisanteries ou se mettent en quête de leur équipement de travail. Dans ce cas, les vestiaires peuvent être un lieu de rencontre et d'échange avant la journée de travail.
En tout cas, il est certain que l'ambiance dans les vestiaires d'une usine à 5h du matin est différente de celle que l'on peut trouver à d'autres moments de la journée.
Perosent : Popopopop, popopopopop woh
Popopopop, popopopopop
Il était 5h du matin et les ouvriers de l'usine se réveillaient peu à peu. Dans les vestiaires, on entendait les bruits des portes de casiers qui s'ouvraient et des conversations animées entre collègues qui se retrouvaient pour une nouvelle journée de travail.
Les hommes et les femmes enfilaient leur bleu de travail et leur casque, tandis que d'autres prenaient leur petit-déjeuner avant de se diriger vers leur poste. L'ambiance était calme et concentrée, chacun se préparant mentalement pour les tâches qui l'attendaient.
Malgré l'heure matinale, on sentait une certaine fierté chez ces ouvriers. Ils étaient fiers de travailler dans cette usine et de participer à la production d'un produit de qualité. Ils étaient conscients de l'importance de leur travail et de l'effort collectif qu'il demandait.
C'était un moment de camaraderie et de solidarité, où chacun se soutenait pour affronter la journée qui s'annonçait. Les ouvriers sortaient des vestiaires, prêts à relever les défis de la journée avec courage et détermination.
Le 05 décembre 2022 à 04:05:13 :
Les couloirs de l'usine sont sombres et déserts. Assis dans les vestiaires, les ouvriers se préparent à une longue journée de travail. Dans le silence oppressant, leurs pas résonnent dans l'air froid et humide. La lumière crue des néons illumine les visages fatigués. Personne ne parle ; tous sont perdus dans leurs pensées. La morosité ambiante se fait sentir et l'atmosphère est pesante. Il n'y a pas de joie ou de rire, seulement une sensation de découragement et de lassitude. Les ouvriers s'habillent, prêts à aller affronter une autre journée de travail.
et à 18h00 quand tout s'arrête, on emporte le bruit dans sa tête....
Aller à l'usine.
Rêver de l'usine.
Retourner à l'usine.
Même dans le sommeil le cauchemar est présent, il n'y pas de répit.
Je ressent de l'angoisse juste en vous lisant, mes années à l'usine c'est vraiment le bas fond de mon existence, c'était horrible je sais pas comment je faisais pour tenir en y repensant mais j'avais pas le choix (dette) enplus j'étais dans une usine avec convention donc 40h/semaine.
J'allais travailler il faisait nuit, je rentrais il faisait nuit et j'étais trop fracasser pour faire quoi que ce soit donc je prenais ma douche je mangeais 2 nouilles instantanés et j'allais dormir pour recommencer le lendemain, ma vie c'était ça pendant une longue période
Au bout d'un moment j'en pouvais tellement plus que mon cerveau s'est mis en mode off pendant plusieurs semaines je faisais tout machinalement sans penser a rien les semaines passaient comme des jours.
J'en parlais avec des anciens qui avaient vécu la même chose plusieurs fois dans leurs vies
Tkt encore 7h de boulot
Le 05 décembre 2022 à 04:32:20 :
Je ressent de l'angoisse juste en vous lisant, mes années à l'usine c'est vraiment le bas fond de mon existence, c'était horrible je sais pas comment je faisais pour tenir en y repensant mais j'avais pas le choix (dette) enplus j'étais dans une usine avec convention donc 40h/semaine.J'allais travailler il faisait nuit, je rentrais il faisait nuit et j'étais trop fracasser pour faire quoi que ce soit donc je prenais ma douche je mangeais 2 nouilles instantanés et j'allais dormir pour recommencer le lendemain, ma vie c'était ça pendant une longue période
Au bout d'un moment j'en pouvais tellement plus que mon cerveau s'est mis en mode off pendant plusieurs semaines je faisais tout machinalement sans penser a rien les semaines passaient comme des jours.
J'en parlais avec des anciens qui avaient vécu la même chose plusieurs fois dans leurs vies
bordel l'angoisse moi aussi en lisant ton message
t'as fait sa pendant combien d'années ?
horaires & salaire ?
L'ouvrier arriva à l'usine dans la grisaille de l'aube, ses pas résonnant dans le calme oppressant du matin. Il s'arrêta un moment pour observer le paysage désolé qui s'étendait devant lui. La lumière du soleil se frayait un chemin à travers les nuages gris et grisâtres, mais n'arrivait pas à éclairer l'obscurité qui régnait dans le cœur de l'ouvrier.
Il inspira profondément et sentit le froid mordant de l'air hivernal s'infiltrer à travers ses vêtements. Il se recroquevilla un peu plus contre lui-même, se demandant quelle journée l'attendait.
Le vent sifflait autour de lui, comme pour lui rappeler sa solitude et sa tristesse. Les murs de l'usine se dressaient tel un géant monolithique, se découpant sur le paysage morne et grisâtre. Les fenêtres étaient fermées, et aucun bruit ne sortait du bâtiment, pas même les bruits des machines.
L'ouvrier se dirigea vers l'entrée et entra dans l'usine, s'engouffrant dans le labyrinthe de couloirs, de machines et de corridors. Des odeurs de graisse et de métal emplissaient l'air. Il marcha dans la pénombre, ses pas résonnant sur le sol métallique. Il était seul, et il avait la sensation que son âme s'était vidée.
Il arriva à sa station de travail et s'assit, le regard fixé sur le plancher. Il n'avait pas la force de regarder autour de lui, de voir les visages des autres ouvriers, et de sentir la lassitude et l'ennui qui régnaient dans l'usine. Il resta immobile, le regard vide, et attendit que la journée de travail se termine.
Le 05 décembre 2022 à 04:33:49 :
Le 05 décembre 2022 à 04:32:20 :
Je ressent de l'angoisse juste en vous lisant, mes années à l'usine c'est vraiment le bas fond de mon existence, c'était horrible je sais pas comment je faisais pour tenir en y repensant mais j'avais pas le choix (dette) enplus j'étais dans une usine avec convention donc 40h/semaine.J'allais travailler il faisait nuit, je rentrais il faisait nuit et j'étais trop fracasser pour faire quoi que ce soit donc je prenais ma douche je mangeais 2 nouilles instantanés et j'allais dormir pour recommencer le lendemain, ma vie c'était ça pendant une longue période
Au bout d'un moment j'en pouvais tellement plus que mon cerveau s'est mis en mode off pendant plusieurs semaines je faisais tout machinalement sans penser a rien les semaines passaient comme des jours.
J'en parlais avec des anciens qui avaient vécu la même chose plusieurs fois dans leurs vies
bordel l'angoisse moi aussi en lisant ton message
t'as fait sa pendant combien d'années ?
horaires & salaire ?
Presque 4 ans à 1790€ brut
Le 05 décembre 2022 à 04:32:20 :
Je ressent de l'angoisse juste en vous lisant, mes années à l'usine c'est vraiment le bas fond de mon existence, c'était horrible je sais pas comment je faisais pour tenir en y repensant mais j'avais pas le choix (dette) enplus j'étais dans une usine avec convention donc 40h/semaine.J'allais travailler il faisait nuit, je rentrais il faisait nuit et j'étais trop fracasser pour faire quoi que ce soit donc je prenais ma douche je mangeais 2 nouilles instantanés et j'allais dormir pour recommencer le lendemain, ma vie c'était ça pendant une longue période
Au bout d'un moment j'en pouvais tellement plus que mon cerveau s'est mis en mode off pendant plusieurs semaines je faisais tout machinalement sans penser a rien les semaines passaient comme des jours.
J'en parlais avec des anciens qui avaient vécu la même chose plusieurs fois dans leurs vies
En tant qu'ouvrier agricole pendant presque 10 ans j'ai déjà vécu ce phénomène ou ton cerveau s'éteint et tu fais tout en mode automatique sur une longue période, la prise de conscience est violente tu te dis bordel qu'est-ce que j'ai foutu ces dernières semaines/mois ?
Tu te rappels de tout mais c'est flou et là tu te sens comme une grosse merde c'est la sensation la plus déshumanisante qui soit
L'op
les pavé d'ou tout le monde s'en br**le
Le gambi qui débarque avec son popopop
Le 05 décembre 2022 à 04:49:56 :
Le 05 décembre 2022 à 04:32:20 :
Je ressent de l'angoisse juste en vous lisant, mes années à l'usine c'est vraiment le bas fond de mon existence, c'était horrible je sais pas comment je faisais pour tenir en y repensant mais j'avais pas le choix (dette) enplus j'étais dans une usine avec convention donc 40h/semaine.J'allais travailler il faisait nuit, je rentrais il faisait nuit et j'étais trop fracasser pour faire quoi que ce soit donc je prenais ma douche je mangeais 2 nouilles instantanés et j'allais dormir pour recommencer le lendemain, ma vie c'était ça pendant une longue période
Au bout d'un moment j'en pouvais tellement plus que mon cerveau s'est mis en mode off pendant plusieurs semaines je faisais tout machinalement sans penser a rien les semaines passaient comme des jours.
J'en parlais avec des anciens qui avaient vécu la même chose plusieurs fois dans leurs vies
En tant qu'ouvrier agricole pendant presque 10 ans j'ai déjà vécu ce phénomène ou ton cerveau s'éteint et tu fais tout en mode automatique sur une longue période, la prise de conscience est violente tu te dis bordel qu'est-ce que j'ai foutu ces dernières semaines/mois ?
Tu te rappels de tout mais c'est flou et là tu te sens comme une grosse merde c'est la sensation la plus déshumanisante qui soit
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/50/1481878288-asile2.jpg
Oui tu te souviens de tout mais tu comprends pas comment le temps a pu passer aussi vite et t'arrive pas a comprendre comment ta pu combler le temps vide à rien faire si ce n'est attendre qu'il passe.
En gros t'as accepté de devenir un robot et le pire c'est que j'ai rencontré des darons qui font ça depuis des dizaines d'années pour subvenir aux besoins de leurs familles c'est réellement pas une vie, ils voient pas les années passer. Je voyais aussi des jeunes de mon âge pendant les pauses qui se faisaient des scénarios ou ils allaient braquer des banques pour sortir de cet enfer ou alors gagner au loto (toujours les mêmes discussion de déséspérés).
La plupart des jeunes ils restaient jamais plus de 2 mois et même moi je serais jamais resté si j'étais pas endetté et prolo à l'époque. Les seuls qui restent dans les usines ou c'est l'enfer comme ça c'est soit des gens endettés avec des familles ou des immigrés qui doivent absolument envoyer de l'argent tous les mois dans leurs pays.
L'un comme l'autre leurs vies est foutue jusqu'à la retraite si ils se détruisent pas la santé avant.