EUSO11
2022-10-17 12:53:11
Le 17 octobre 2022 à 12:51:56 :
Le 17 octobre 2022 à 12:51:17 :
Le 17 octobre 2022 à 12:49:26 :
Le 17 octobre 2022 à 12:48:44 :
Tu viens d'où qu'on rigole ?
de l'Irak
Ah bon et pourquoi t'aimes pas les français ?
psk ils sont
arrogants
égoistes
hautains
méprisables
chiants
C'est tout ???
Alors instruis toi pauvre inculte :
L'amitié franco-irakienne remonte en 1967 lorsque Charles de Gaulle disait soutenir les pays arabes dans la guerre des Six Jours contre Israël. Cette politique a été vue par Paris comme un moyen de renforcer ses liens commerciaux avec les pays riches en pétrole et ainsi étendre l'influence française au Moyen-Orient, qui était principalement dans la sphère d'influence britanno-américaine à cette époque[1].
En 1970, la France était l'un des principaux partenaires commerciaux de l'Irak[1]. Les relations diplomatiques et économiques ont eu un coup de pouce important en 1974, lorsque l'ancien Premier ministre français et futur président de la République, Jacques Chirac, considère dans une déclaration Saddam Hussein comme un « ami personnel »[1].
Jusqu'à l'invasion du Koweït par l'Irak, la France entretenait des relations amicales avec l'ancien président irakien Saddam Hussein sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. En 1976, la France avait en effet vendu un réacteur nucléaire expérimental de classe Osiris à l'Irak à des fins officiellement de recherches scientifiques (voir armes de destruction massive en Irak)[2]. Celui-ci sera néanmoins détruit par un bombardement de l'Armée de l'air israélienne le 7 juin 1981 lors de l'opération Opéra, durant laquelle un ingénieur français, Damien Chaussepied, fut tué[3]. Le Parti Baas de Saddam Hussein considérait la France comme son meilleur allié occidental. Les ventes d'armes continuèrent et des projets d'infrastructure français en Irak se développèrent. À la fin des années 1970, la France était le second partenaire commercial le plus important de l'Irak après l'URSS en tant que fournisseur d'équipements à la fois civils et militaires.
Cette amitié a continué pendant les gouvernements socialistes français au pouvoir dans les années 1980, notamment sous François Mitterrand. La France, comme de nombreux autres pays occidentaux, a fortement soutenu l'Irak dans sa guerre contre l'Iran. Paris avait en effet fourni à Bagdad des armes sophistiquées, y compris des chasseurs bombardiers et des avions Dassault Super-Étendard équipés de missiles Exocet. Lorsque l'Irak envisageait de retarder ses paiements pour le matériel, Paris rééchelonnait la dette irakienne.
Toutefois, les relations entre les deux États se sont dégradées lorsque l'Irak a envahi le Koweït en 1990, la France rompant toutes relations diplomatiques avec l'Irak et dénonçant l'invasion. Elle a essayé de convaincre Saddam Hussein de retirer ses troupes du Koweït quelques jours avant le déclenchement de l'opération Tempête du désert. Des envoyés français étaient par ailleurs présents à Bagdad, essayant de trouver une solution diplomatique à la crise. La France est ainsi restée bienveillante envers l'Irak contrairement aux autres pays occidentaux. Sur le plan économique, les relations avec l'Irak ont représenté un désastre financier, laissant pour solde des factures impayées d'une valeur de 4 milliards de dollars.
En 2004, à la suite de la guerre d'Irak (lors de laquelle la France s'était déclarée opposée à une intervention des États-Unis), les relations entre les deux États se sont restaurées[4].