Bergwandelen
2022-10-15 01:15:35
J'ai passé trois mois dans le cône sud (Argentine-Chili-Uruguay), à plus de 10 000 km de l'Europe : j'ai (re)découvert, avec des images cette fois, ce qu'était vraiment que d'être européen et germain de surcroît !
Que des blonds, des 9/10 partout même dans les petits villages, des aryens en osmose avec le cosmos, épanouis dans leur Lebensraum , étrangers à la décadence européenne, au Blut regénéré par un nouveau Boven.
Ce vaste territoire d'ailleurs, parlons-en : le Valhalla tellurique, paradis hyperboréen enfin retrouvé !
J'ai effleuré les cimes de l'existence en m'élevant à 16 000 pieds au-dessus de la mer et bien plus encore au-dessus de la triste fange boueuse où décrépit l'Europe, érodée par des flots de sang allogène et de poisons sémites !
J'ai grimpé tant de sommets vertigineux, par volonté d'ascèse, pour contempler mon paradis retrouvé et aussi par défi ou souhait d'un regard à la hauteur de cette vision de splendeur !
J'ai bu à la fontaine du souvenir pour réintégrer ma nature originaire semblable à celle des dieux !
De ces terrae nullius, le génie blanc a encore une fois triomphé de la passivité et de la paresse indigène : en quelques décennies, c'est devenu l'endroit le plus prospère du monde en nutriments, en matière premières et main-d’œuvre nécessaires à la prospérité de la nation.
Un climat propice à la grandeur, meilleur qu'en Europe et même qu'en Italie ou que dans le sud de l’Espagne, où les chaleurs trop extrêmes influent sur les corps et les psychés et nous font dégénérer.
Je parlais espagnol, allemand, français, italien, avec paysans ou grands propriétaires, épiciers ou financiers : nous étions les derniers vrais européens !
Je suis tombé amoureux mille fois, de tout et plus encore : je n'ai jamais dormi, cherchant sans fin les introuvables défauts de ce vaste territoire de béatitude, ne me reposant que sous l'ombre salutaire de l’Yggdrasil de la pampa !
Mon esprit n'a jamais été aussi fécond, mon bras n'a jamais été aussi fort, ni mes jambes puissantes ni mon estomac avide et mes papilles gustatives ravies par cette viande fraiche, naturelle, sublimée par cette cuisson particulière et par une vie au grand air !
Les mauvaises langues parlerons de crise économique et de dangerosité ; ils n'y ont jamais mis les pieds ! Si le pesos fluctue tant, ce n'est que pour favoriser le territoire et empêcher l'embourgeoisement ! Et de ces prétendus coups de couteau, ras : jamais je ne me suis en danger mais il est vrai que je suis le prototype du héro céleste, bien fol celui qui oserait se mesurer à ma vitalité retrouvée par ce voyage fabuleux !
Je continue à économiser et dans deux ans, j'irai y vivre, à Bariloche que même les suisses jalouseraient s'ils la connaissaient !
Vraiment, quel punition que de revenir, parmi tous ces gens sombres qui font l'âge sombre !