SerGolemCercle
2022-10-06 22:00:28
Faites un exercice, celui de vous mettre à la place d’un blanc de 30 ans qui a vécu en province ou au moins en agglomération.
Je te fais le film:
Tu grandis dans une famille catholique, si tes parents ne sont pas pratiquants, quand tu vas manger chez tes grands parents tu repères rapidement le crucifix dans le salon, le portrait du petit jesus sur la bahut.
A table tu écoutes les récits joyeux de l’enfance de tes parents, de comment ton grand père a séduit ta grand mère, comment il a eu son premier emploi.
Tu remarques assez vite que chacun a son vocabulaire. Celui de tes grands parents a quelque chose de noble, d’ancien. Tu sais que ton grand père n’a pas fait de grandes études et qu’il n’a pas été PDG, mais tu vois qu’il parle comme dans les livres ou presque. Même mamie qui a passé le trois quart de sa vie à élever les enfants parle très convenablement.
Tes parents ont un vocabulaire plus courant, ça argote même de temps en temps mais tout ça fleur bon le français.
Le repas fini tu rentres chez toi et le lendemain c’est le début d’une nouvelle semaine de cours.
Là ça se gâte, tu vois bien que l’adolescence est un monde sans pitié mais tu constates que systématiquement ce sont les mêmes patronyme et prénom qui reviennent dans les embrouilles. Ce sont les mêmes qui sont prêt à te sauter à la gorge pour un regard qu’ils jugent de travers.
En cours les professeurs ont beau t’expliquer que l’homme est fait pour vivre ensemble, que ce sont les pires hommes politiques qui ont divisé les peuples, tu remarques à chaque fois que ce sont les mêmes qui font les imbeciles en cours et qui obligent les professeurs à interrompre leur purge que certains appellent pédagogie.
Quand tu as enfin fini les cours, tu prends les transports en commun et là aussi tu es obligé de remarquer le meme types de personne. Toujours une petite référence à allah, un style vestimentaire qui denote et surtout les premiers à hurler et à rire comme des idiots, n’hésitant pas à prendre à parti les autres jeunes qui ne font qu’attendre avec le MP3 sur les oreilles.
Puis les années passent, tu arrives au lycée et tu t’aperçois que la violence prend de plus en plus de place dans les rapports que tu pourrais avoir avec eux. Ils restent entre eux et se montent toujours agressifs.
Et te voilà désormais un adulte, tu as eu de la chance tu n’as pas galérer à trouver du travail. Tu repenses à tes dernières années de lycée et tu te souviens que ce sont les mêmes qui ne foutaient rien en classe.
A l’âge adulte tu commences à avoir des attentes assez terre à terre: le boulot te casse suffisamment les couilles pour que tu n’exiges qu’une seule chose: la paix.
Sauf que là tu es en 2010 passé et la violence est désormais partout et constante. Les personnes que tu remarquais à chaque fois comme source de problème ce sont multipliés et les problèmes avec. Tu en arrives à un point où finalement tu n’arrives plus à les dissocier des problèmes.
Quand tu sors apres le boulot tu constates aussi que le pays où tu as grandi à complètement changé. Une culture est venue se greffer au pied de biche et si ça ne te plait pas, grand bien te fasse. Non seulement cette culture a le don de défigurer le coin dans lequel tu as grandi mais en plus de ça tu te rends rapidement compte qu’elle entre constamment en conflit avec la tienne. Non pas que tu exiges quoi que ce soit, mais cette nouvelle culture cherche constamment à s’imposer à toi.
Bref la voilà la vie d’une personne de 30 ans qui a vécu dans une France avec une émigration quasi marginale qui est devenu endémique au fil des années. Si elle n’emportait pas avec elle sa culture si différente, cela ne poserait pas de souci. Sauf qu’elle est totalement différente de la nôtre.
Et cette émigration emporte également avec son énorme lot de violence. Les raisons je n’en débattrai pas, à vrai dire ce n’est même pas le propos. Qui est le fautif de cette violence dans l’émigration ? On s’en fout parce que ça ne change pas le problème: avec elle la violence a explosé.
Donc même si tu es conscients que tous les émigrés ne sont pas violents, tu sais que la plus grosse partie de la délinquance vient de chez eux. Donc tu arrives à un moment où tu te demande si pour avoir la paix il ne vaut mieux pas ne plus faire de distinction, parce que la distinction ne fonctionne plus.