Le jeudi 17 mars 1983, Ludovic Janvier, garçon de six ans et demi, disparaît à Saint-Martin-d'Hères. Il est vu pour la dernière fois Place de la République, alors qu'il rejoint le domicile familial avec ses deux frères Jérôme, âgé de huit ans, et Nicolas, âgé de deux ans et demi après être allé acheter des cigarettes pour leur père entre 18 h 30 et 19 h 451.
Selon plusieurs témoins, un homme coiffé d'un casque de chantier, vêtu d'un bleu de travail et chaussé de souliers d'usine noirs à fermeture éclair les aurait abordés et leur aurait dit : « J'ai perdu mon chien-loup. Si vous m'aidez à le retrouver, je vous achèterai des bonbons. » L'homme leur aurait enjoint de partir dans deux directions différentes. Jérôme s'en va alors avec Nicolas d'un côté, et l'inconnu part, en tenant Ludovic par la main, de l'autre. Jérôme, avec Nicolas, de retour chez ses parents, raconte ce qui s'est passé à leur père, et ce dernier prévient alors la gendarmerie2.
L'année de la disparition, une greffière du tribunal de Grenoble reçoit un appel anonyme indiquant que l'enfant est en bonne santé et qu'il a été recueilli par un couple stérile. Le correspondant dit vouloir rassurer la famille après avoir lu un article concernant l'affaire dans le journal L'Union de Reims2.
Le 23 mai 1985, deux spéléologues découvrent le squelette d'un garçon de six-sept ans au crâne fracassé avec un objet lourd dans une grotte à Engins, dans le massif du Vercors3. En 1998, la justice en ordonne la destruction4.
Dans les années 2010, Virginie, la sœur de Ludovic, reçoit un appel d'une infirmière disant avoir aperçu son frère disparu dans un hôpital près de Reims. Cet appel fait suite à l'apparition du grand frère Jérôme dans un reportage récent consacré à la disparition de Ludovic. L'infirmière constate la ressemblance entre la personne qu'elle a vue et Jérôme, vingt-sept ans après les faits, partant du principe que les deux frères doivent probablement beaucoup se ressembler. Rien n'est moins sûr, mais ceci ravive pourtant le souvenir de l'appel téléphonique de 19832 et la famille regrettera plus tard que ces pistes n'aient pas fait l'objet de vérifications supplémentaires.
En 2011, la justice grenobloise annonce la réouverture des dossiers concernant Ludovic Janvier et une fillette figurant au nombre des « disparus de l'Isère » ; leur disparition est alors requalifiée en « séquestration illégale »5.
En 2013, la mère de Ludovic fait un appel auprès de la justice, afin de savoir enfin si le corps d'enfant retrouvé dans le Vercors en 1985 n'est pas celui de son fils6.
En 2014, la justice grenobloise annonce un non-lieu pour l'affaire Ludovic Janvier7. Les avocats de la famille, maîtres Didier Seban et Corinne Herrmann, souhaitent faire appel de cette décision sur la base de témoignages qui, selon eux, n'auraient pas été exploités.
Le 17 septembre 2022 à 19:47:33 : C'est en Mars ou en Janvier je comprends pashttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png
Selon plusieurs témoins, un homme coiffé d'un casque de chantier, vêtu d'un bleu de travail et chaussé de souliers d'usine noirs à fermeture éclair les aurait abordés et leur aurait dit : « J'ai perdu mon chien-loup. Si vous m'aidez à le retrouver, je vous achèterai des bonbons.
Le 17 septembre 2022 à 19:47:33 : C'est en Mars ou en Janvier je comprends pashttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png
Affaire qui pourrait éventuellement être relancée avec le nouveau pôle "Cold Case". Surtout que les avocats cités sont reconnus là-dedans. On doit cette création de leur initiative.
Le 17 septembre 2022 à 19:49:03 : Affaire qui pourrait éventuellement être relancée avec le nouveau pôle "Cold Case". Surtout que les avocats cités sont reconnus là-dedans. On doit cette création de leur initiative.
Après sois après tout ce temps y a plus d'indice ou le responsable est mort, le responsable avait environ 40 ans en 1983