En plus des tours jumelles, le bâtiment no 7 du World Trade Center (WTC7), annexe du complexe, a également été détruit. Pourtant, il se situe à une rue d’écart et n’a pas été frappé. Pour l’association Architects & Engineers for 9/11 Truth, un collectif constitué de professionnels n’ayant pas d’expertise réelle en structure de bâtiment, ce serait la preuve que le 11-Septembre est un coup monté des services américains.
Après plusieurs années d’analyse, les spécialistes de l’Institut national des normes et de la technologie sont arrivés à la conclusion que l’effondrement du WTC7 avait été provoqué par des incendies, eux-mêmes déclenchés par la chute de débris en provenance de la tour no 1. « Quand la WTC1 s’est effondrée à 10 heures 28 minutes et 22 secondes, la plupart des débris ont atterri dans une zone guère plus large que la superficie au sol de la WTC1 elle-même. Cependant, certains fragments ont été éjectés et ont parcouru jusqu’à plusieurs centaines de mètres », explique le rapport du NIST. Plusieurs d’entre eux ont heurté les façades ouest et surtout sud de la WTC7, affaiblissant son colonage externe et déclenchant des incendies en interne.
L’un des débris a fracturé le réservoir d’eau du bâtiment, ce qui a empêché les mécanismes de lutte contre les incendies de se mettre en action. Le feu a donc pu librement progresser pendant sept heures, à des températures pouvant dépasser 1 000 °C, et affaiblir les étages, jusqu’à ce qu’ils cèdent. L’effondrement de ceux-ci a entraîné l’une des colonnes portantes, puis plusieurs autres colonnes, dans un effet domino, jusqu’à ce que la structure porteuse craque sous le poids de l’immeuble en désagrégation.
Du reste, relèvent les ingénieurs du NIST, aucune trace d’explosif n’a été retrouvée, et aucun bruit de détonation n’a été entendu par les témoins, alors que le dynamitage aurait dû faire l’équivalent du bruit d’un circuit de formule 1 jusqu’à un kilomètre à la ronde.