Cela viendrait du fait que pratiquement toutes les femmes fécondes avaient au moins un enfant au cours de leur vie, tandis que, chez les hommes, il y avait un fort déséquilibre entre ceux qui avaient beaucoup d’enfants et ceux qui n’en avaient pas du tout.
En effet, il y aurait eu dans de nombreuses civilisations des « super-reproducteurs », c’est-à-dire les grands guerriers, chefs, patriarches, qui avaient de nombreuses épouses et concubines, et de nombreux enfants.
Un homme sur douze en Asie porterait le chromosome Y de Genghis Khan. [2]
Dans la mesure où le nombre de garçons et de filles à la naissance est à peu près équilibré, tout homme qui prend plusieurs femmes prive autant d’autres hommes de descendance.
Le déséquilibre était renforcé par tous les peuples agressifs qui pratiquaient le rapt, la razzia, consistant à attaquer un peuple pacifique concurrent et à :
1. Tuer tous les hommes vaincus,
2. Violer les femmes et/ou les prendre comme concubines,
3. Castrer les jeunes garçons pour en faire des eunuques.
Là encore, c’était autant de « mâles » qui quittaient l’arbre généalogique de l’humanité, et autant de femmes qui, au contraire, y entraient (involontairement).