oracledissou30
2022-09-13 08:39:39
https://www.leparisien.fr/oise-60/rivalite-entre-jeunes-de-beauvais-et-meru-un-ado-de-17-ans-enleve-sequestre-et-torture-dans-une-cave-12-09-2022-2Q47ZGCUUREF7EPDHJAQGEF6ZM.php
Rivalité entre territoires ? Bordel ces QI négatifs
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C’est un véritable cauchemar qu’a vécu Aylan (le prénom a été modifié), vendredi dernier, à Beauvais (Oise). Enlevé à la sortie des cours, ce lycéen de 17 ans a été séquestré et tabassé par une dizaine de jeunes. Grièvement blessé, il est hospitalisé. Ces agresseurs lui auraient reproché d’être Méruvien et d’être scolarisé dans un lycée de la ville préfecture. Un nouvel épisode tragique de la rivalité malsaine qui sévit depuis des années entre les bandes de jeunes des deux villes.
Des faits confirmés par la procureure de la République de Beauvais, Caroline Tharot. « Un lycéen a été enlevé à la sortie de l’établissement dans lequel il est scolarisé, séquestré dans une cave et violenté, avant d’être libéré quelques heures plus tard », détaille la magistrate, qui confirme l’ouverture d’une enquête pour « enlèvement et séquestration liés à un autre crime ou délit commis en bande organisée ».
Vendredi, tout a débuté en fin d’après-midi, à la sortie du lycée François-Truffaut de Beauvais. Aylan y est scolarisé depuis cette année, à la suite d’un important problème disciplinaire. « Il a été exclu en mai dernier du lycée Condorcet de Méru parce qu’il a été poursuivi pour apologie du terrorisme, témoigne Hakim, le père du jeune homme. Il sera jugé en janvier prochain. » Selon ce dernier, toutefois, « cette affaire n’a rien à voir avec l’agression dont [s] on fils a été victime ».
Son statut de Méruvien serait seul en cause, selon Hakim. « On connaissait l’antagonisme entre les deux villes, reconnaît ce dernier. C’est pour cette raison qu’on l’avait inscrit à l’internat, pour éviter les risques liés à des allers-retours quotidiens dans les transports en commun. De la même manière, consigne avait été donnée aux enseignants de ne pas divulguer sa ville d’origine. »
Si la première semaine dans la classe de Terminale STMG s’est déroulée sans problème, tout a basculé en fin de semaine. « Les gens ont su qu’il venait de Méru, déplore Hakim. Mon fils s’est senti menacé, il a même prévenu le proviseur. » Ainsi, lorsqu’il sort de l’internat, Aylan remarque deux individus en train de l’observer, menaçants. Il les évite mais voit deux véhicules s’arrêter devant lui.
« Plusieurs individus se sont emparés de lui, raconte le père. Ils lui ont mis une cagoule avant de le faire grimper de force à l’arrière d’une voiture. Une première vidéo est réalisée avec les ravisseurs cagoulés et mon fils maintenu à l’arrière. » C’est le début des sévices… et de leur diffusion en ligne sur l’application Snapchat. Des vidéos auxquelles le père de famille a eu accès.
Quelques minutes plus tard, quand les ravisseurs lui ôtent la cagoule, Aylan est dans une cave. « Ils l’ont tabassé à coups de poing, de pied, de coude, détaille Hakim. Ils étaient une dizaine à s’acharner. On lui a asséné des coups de marteau sur les jambes. Ils ont découpé ses vêtements pour l’humilier et ont tailladé son corps avec un couteau. Ils ont même commencé à lui raser la tête. »
À 18h24, des amis d’Aylan découvrent les vidéos et préviennent son frère aîné, qui alerte son père. « Je rentrais tout juste du travail, je suis allé immédiatement à la gendarmerie de Méru, indique-t-il. Ils ont alerté la police de Beauvais. Le capitaine de gendarmerie a été extraordinaire avec moi. »
Après plusieurs appels sur le téléphone de son fils, un des ravisseurs finit par décrocher. Les gendarmes assistent à l’échange. « Il m’explique qu’on lui a fait la même chose et qu’ils feront ça à tous ceux qui viennent de Méru, précise-t-il. Il me prévient qu’Aylan ne doit jamais revenir à Beauvais. Mon fils n’appartient à aucune bande mais je me suis dit que je ne le reverrais jamais vivant. Qu’ils allaient l’abandonner gisant dans cette cave. »
Dans le même temps, le frère aîné de la victime a rejoint Beauvais. « Il a trouvé deux personnes qui ont libéré Aylan et il a pu le récupérer pour l’emmener à l’hôpital », poursuit le père. Les médecins ont diagnostiqué une fracture fragmentée de l’orbite de l’œil gauche. « Il souffre de multiples contusions, une de ses oreilles a été déchirée et son visage est méconnaissable, déplore son père. Heureusement, il ne souffre d’aucune lésion cérébrale et le nerf optique n’est pas touché. »
Traumatisé, Aylan est en état de choc. « Il ne veut plus retourner à Beauvais, indique Hakim. Je vais voir pour l’inscrire à Cergy (Val-d’Oise) où son frère et sa sœur suivent des études supérieures. Il ne faut plus que des enfants de Méru aillent à Beauvais. On prend le risque de les envoyer à l’abattoir. » À Méru, l’information a également commencé à circuler. « Les parents sont inquiets et refusent de scolariser leurs enfants à Beauvais », confirme Sonia, représentante des parents d’élèves de Méru.
Ce lundi, à la sortie du lycée Truffaut, quelques lycéens évoquaient l’affaire. « Je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé vendredi mais j’en ai entendu parler, raconte Esteban, un des camarades d’Aylan. J’ai vu des vidéos et des tweets sur le sujet. Cela a circulé tout le week-end à Beauvais. » Interrogés, les responsables de l’établissement et l’académie d’Amiens se sont refusés à tout commentaire.
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FrancisUlcere
2022-09-13 09:48:08
Le lycée François Truffaut de Beauvais c'est le lycée où j'étais, un vrai lycée éco+
Une année y'avait une bande originaire du Jeunisthan qui ont décidé de tabasser les élèves de tous les lycées de la ville, ils les ont fait un par un, un jour Félix Faure, un autre lycée Corot...etc.
Quand c'était notre tour on a vu arriver à la sortie une nuée ils étaient une cinquantaine à peu près, jamais vu autant de jeunisthanais d'un coup, on a vite détalé...
Et le proviseur qui faisait une annonce au micro : "Ne craignez rien, vouzette sou notreu protecssion"
Fou rire général, y compris la femme du directeur prof de français aya
Aussi y'avait un gars qui lacérait des gens à coup de cutter à la gare routière, un pote à moi c'est fait maintenir par 3 noirs pour lui chopper son téléphone... c'est quand même dingue de devoir vivre ça et personne parmi nous n'osait faire le lien entre cette délinquance et l'immigration