kaskumort
2022-09-13 22:55:56
De toutes les victoires de l’âme, si il ne devait en rester qu’une, ce serait celle ci, celle qu’on ne connait plus que par un nom mais qui pourtant persiste et persistera : tout le monde veut baiser des culs. Tout le monde veut un boosteur d’égo, tout le monde veut un service qui ne soit jamais rendu, tout le monde veut admirer, adorer, aimer, baiser des culs. Sans rien devoir. Et ça, il n’y que la beauté qui le donne, la vrai, celle qui vous saisi sans explication ou moral, ou même émerveillement. Quand vous vous faites renverser par la beauté d’un cul, il n’y a pas de société qui tienne, il n’y a pas d’age, de convenance, il n’y a meme pas de révolte possible. C’est comme avoir faim et voler à l’étalage. La loi le condamne, et après quoi ? La loi le condamne. Mais elle ne vous condamne pas, elle ne vous condamne d’avoir été plus qu’un homme, un homme face à l’évidence. Qui oserai, dans ces moments là, chercher une explication, une raison, encore pire : un interdit. J’ai été cet homme, j’ai été ce désir. Je ne souhaite rien d’autre, je n’aurai jamais rien d’autre, je vivrai dans le souvenir de ce moment, et tous vos jugements, vos anathème et vos moyennes ne vaudront jamais le morceau d’éternité que j’ai arraché au quotidien grâce à un simple cul. Victor Segalen le disait : « j’ai été heureux, oh, peut être une minute. Mais cela a été. Cela a suffit. » Et je ne cherchai jamais rien de plus, jamais rien de plus profond, de plus pervers derrière l’évidence : j’accepte d’avoir été manipulé, trahis, mis en scène, par cette chose que le sacré dégage à travers un cul qui passe, mais et après ? Et après ? Et après rien. L’expérience divine est toujours une expérience terminal car juste après, le corps s’habitude, la lumière le polarise : face à un cul, on ne vit jamais une autre première fois.